mercredi 26 mai 2010

Quand l’alcoolisme me tua

Quand l’alcoolisme me tua




Ah l’alcoolisme ca change une personne, quand je buvais je me sentais invincible, plus rien me dérangeais, je me sentais bien. Mais ce n’étais pas le vrai moi, moi je me sentais bien mais mes amis eux ne se entais pas très bien. Et ma famille aussi.

C’est quand j’ai arrêté de boire que je m’en suis aperçu. Ma mère m’a dit que c’était le plus beau cadeau je pouvais lui faire, mes meilleurs amis étaient soulagés. Moi qui pensais que je ne dérangeais personne sauf moi avec mes maux de tête et le feeling de me sentir toute croche le lendemain.

Je faisais des gaffes ah oui j’en faisais je me sentais coupable le lendemain, je me demandais qu’est-ce que j’avais fait ou dit? Je m’en souvenais vaguement ou plus du tout. Comment j’avais fait pour entrer chez moi cette fois? Pourquoi j’étais dans une cellule au poste de police? Qu’est-ce que je faisais dans ce parc à la petite heure du matin? Pourquoi étais-je rendu sur l’aile psychiatrique de mon hôpital sans possibilité d’en sortir? Ou pourquoi étais-je attacher sur un lit bras et pieds?

Ah l’alcoolisme ca rend une vie palpitante parce qu’on peut bien dire, c’est une maladie grave mais le seul fait de l’admettre ne m’a pas aidé à arrêter de boire. Déjà à l’âge de 22 ans j’écrivais que j’étais alcoolique dans mon journal.

Je le savais mais je ne savais pas comment m’en sortir, comment faire pour ne pas boire c’était impossible pour moi à l’époque…

J’ai bien essayé par ma propre force ca marché au début, mais un moment donné le temps efface la bonne volonté et je retombais. Je suis retombé même si j’étais bien sincère, moi mon abstinence présente je l’a doit aux alcooliques anonymes, avec eux je me souviens de mon passé, j’ai la force du groupe, je me sens moins seul dans mon mode de vie : Abstinence d’alcool.

L’alcoolisme me tua pour renaitre comme une meilleure personne…

Mouze Alcoolique

vendredi 21 mai 2010

L'OMS s'attaque au fléau de l'alcool chez les jeunes




De Alexandra TROUBNIKOFF (AFP)


GENÈVE — L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est parvenue jeudi après des années de tergiversations à adopter une stratégie visant l'usage abusif de l'alcool, devenu un fléau parmi les jeunes, en s'attaquant notamment au grand marché de la publicité.
"C'est une réalisation de taille, une véritable percée", s'est félicité le secrétariat de l'OMS après le vote unanime des 193 Etats membres de l'organisation réunis en Assemblée pour la semaine.
De fait, il y a deux ans, le sujet avait déjà été mis sur la table des discussions de l'Assemblée, donnant lieu à de vifs, mais vains, débats.

Les ONG avaient alors dénoncé les pressions des multinationales du secteur redoutant les conséquences d'un document qui, un peu sur le modèle de la lutte contre le tabac, propose de s'attaquer de front à la commercialisation de l'alcool et à la publicité le concernant.

Cette fois, selon les experts, la prise de conscience des conséquences socio-économiques d'un fléau qui a fait en 2004 près de 2,5 millions de morts, a permis un consensus des Etats membres.

La propagation de la consommation d'alcool parmi les jeunes, qui a entraîné la mort de 320.000 d'entre eux âgés de 15 à 29 ans en 2004, à l'heure où beuveries et autres apéro-parties se multiplient, a également joué un rôle dans l'adoption du document.

"Les beuveries se sont aggravées chez les jeunes. Nous ne pouvons pas nous permettre de retarder encore notre intervention", a insisté le représentant de l'Afrique du Sud, tandis que le délégué du Surinam a remarqué que l'âge moyen d'accès à l'alcool dans son pays était de 12 ans, mais que certains commençaient même dès 10 ans.

L'OMS propose ainsi une série de mesures, allant d'un renforcement des lois pour réduire le phénomène de l'alcool au volant avec des sanctions efficaces, à la lutte contre la fabrication illicite de boissons alcoolisées, en passant par la régulation de la vente de ces produits.

Elle suggère en outre de s'attaquer à deux autres points sensibles : les prix et la publicité.

Concernant la publicité, l'agence onusienne remarque qu'elle s'avère particulièrement pernicieuse pour les jeunes car elle utilise les nouveaux supports tels que les courriels, SMS et forums sociaux sur internet.

Le marketing publicitaire fait également "appel à des techniques publicitaires et promotionnelles de plus en plus élaborées, notamment à des stratégies qui associent les marques d'alcool à des activités sportives ou culturelles...", remarque l'organisation.
Face au problème, elle voudrait que soient renforcées les réglementations sur "le contenu et le volume du marketing" dans "certains ou tous" les médias. Elle va jusqu'à proposer l'interdiction de "la promotion d'alcool en rapport avec des activités qui visent les jeunes".

A propos des prix, l'OMS dit avoir des "preuves" selon lesquelles les "augmenter" provoque "globalement une baisse de la consommation", a expliqué un de ses experts au cours d'un point de presse.
Il suggère ainsi d'instaurer des taxes spécifiques, assorties d'un système de répression efficace", ou encore d'"interdire ou limiter les promotions directes ou indirectes sur les prix".
Alors que les ONG ont salué ces mesures, les industriels devraient les accueillir avec moins d'enthousiasme, à l'instar du brasseur britannique SABMiller.

Ce dernier a mis en doute dans un communiqué l'efficacité pour la santé des "politiques de prix minimum et d'accises élevées", soulignant que la moitié de la consommation d'alcool dans le monde passe par le marché noir.

Reste que le document est non contraignant et que sa mise en oeuvre ne sera pas simple dans les pays les plus pauvres, reconnaît l'expert de l'OMS Shekhar Saxena. "Ce n'est qu'un début".

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iwqQZmJ8BLtT7d5TwFQa6NoirssA

jeudi 20 mai 2010

Au sujet du film Le dernier pour la route

J'ai loué ce film cette fin de semaine Le dernier pour la route de Philippe Godeau.  J'attendais sa venue en vidéo car je n'avais pas eu le temps de le voir au cinéma, j'étais impatient car les critiques que j'avais lu sur l'internet semblaient trouver ce film fantastique.

Vous voulez savoir, j'ai été déçu. Moi en tant qu'alcoolique j'aurais aimé croire a ce film, mais je trouve que le jeu des acteurs n'était pas assez convaincant, ça sonnait faux.  Le coté éducatif m'énervait aussi on dirait que c'est un documentaire sur l'alcoolisme déguisé en film.  J'aurais aimé y croire plus mais je ne me suis pas retrouvé tellement dans ce film.  Ce genre de centre de thérapie pour des gens parvenue ça ne me touche pas beaucoup.

C'est certain que le sujet est bien traité et je remercie le réalisateur et l'auteur pour toutes les informations sur les alcooliques anonymes. Puis la petite fille qu'ils ont rajouté dans le scénario je m'excuses mais c'est un prétexte pour rendre un scénario plat intéressant je trouve.

J'aimerais avoir vos avis sur ce film est ce que je suis le seul à ne pas avoir trouvé le film bon?  Peut-être je ne suis pas dans mon assiette...

Mouze Alcoolique

samedi 8 mai 2010

Champix, médicament d'aide au sevrage du tabac, serait aussi anti-alcool

PsychoMédia


Le médicament Champix (ou Chantix, varénicline), prescrit pour aider à arrêter de fumer, réduit aussi le goût pour l'alcool, selon une étude parue dans la revue Biological Psychiatry.

Des personnes ayant des problèmes d'alcool qui prenaient le Champix rapportaient ressentir moins d'envie d'en prendre et se sentir moins intoxiquées quand elles en prenaient. Elles étaient aussi plus susceptibles de demeurer abstinentes (80% d'entre elles) lorsqu'elles se faisaient offrir de l'alcool dans une situation expérimentale que celles qui avaient reçu un placebo (produit inactif) plutôt que le médicament (30%).

Elles ne ressentaient pas d'effets secondaires indésirables lorsqu'elles combinaient la varénicline avec l'alcool (dans les doses étudiées). Combiné à de faibles doses d'alcool, le médicament ne changeait pas la pression sanguine et le rythme cardiaque et ne semblait pas induire de nausées ou d'étourdissements.

"Nous prévoyons que les résultats de cette recherche préliminaire amèneront des essais cliniques du Champix comme traitement pour les troubles d'abus d'alcool et comme traitement pour traiter à la fois les troubles liés à l'alcool et à la nicotine", dit Sherry McKee, de l'Université Yale, principale auteure de cette étude.

Les fumeurs sont plus susceptibles de consommer de l'alcool et d'en consommer en plus grandes quantités. Ils sont 4 fois plus susceptibles de rencontrer les critères diagnostiques des troubles d'abus d'alcool ou de dépendance à l'alcool (alcoolisme). Par ailleurs, les maladies liées au tabac sont les principales causes de décès chez les personnes alcooliques.

Les résultats suggèrent que la varénicline a le potentiel d'être au moins aussi efficace pour réduire la consommation d'alcool que la naltrexone (commercialisé sous les noms de Nalorex, ReVia et autres), commente la chercheuse. À la différence de la naltrexone, la varénicline n'est pas métabolisée par le foie et peut ainsi être sécuritaire pour les personnes dont la fonction hépatique est endommagée (une conséquence fréquente d'un abus important d'alcool).

http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=6675

Psychomédia avec source:
Science Daily

mardi 4 mai 2010

L’alcoolisme expliqué par la génétique ?


Et si l’addiction à l’alcool trouvait son origine… dans nos gènes ? C’est en tout cas l’hypothèse avancée par des chercheurs allemands, qui ont travaillé sur la ghréline.
Cette hormone-clé on le sait, est impliquée dans la régulation du comportement alimentaire. Surprise, elle pourrait aussi être derrière la dépendance à l’alcool. Le conditionnel est évidemment de rigueur.

L’équipe du Pr Rainer Spanagel de l’Institut central de Santé mentale (Mannheim, dans le sud de l’Allemagne) s’est intéressée au matériel génétique de 417 adultes. La moitié souffrait d’alcoolisme. Les autres, tous abstinents, ont constitué le groupe contrôle.

« Une variation du gène codant le récepteur GHS-R1A de la ghréline a été mise au jour chez nombre de grands buveurs d’alcool » concluent les auteurs. Mais il ne s’agit là que d’une observation, qu’aucune preuve scientifique ne vient étayer. De là à affirmer que l’addiction serait inscrite dans notre carte génétique, il y a un pas… que les auteurs ne se retiennent pas vraiment de franchir. « Du fait de la fonction même de la ghréline dans la stimulation de l’appétit, nous pensons qu’une modification génétique de son récepteur pourrait bien être à l’origine de différents comportements addictifs. Envers l’alimentation donc, mais également en relation avec la consommation d’alcool ».


Source : Alcoolism : Clinical and Experimental Research, 23 septembre 2008
http://www.destinationsante.com/L-alcoolisme-explique-par-la-genetique.html




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samedi 1 mai 2010

Demain un nouveau jour sans alcool... et sans alcomètre

Demain je vais rechercher mon permis de conduire, c’est enfin terminer! Lundi je ferai désinstaller mon détecteur d’alcool dans ma voiture. Quand ça m’est arrivé je pensais jamais me sortir de ce bourbier, mais comme tout s’arrange avec le temps et beaucoup de travail sur moi-même…

Il faut que je continue d’aller à mes réunions AA. J’ai peur de retomber ces temps ci. De ne plus voir l’importance de ne pas boire. Je suis humain, je ne veux pas passer à côté de ma vie.
Il faut que je me parle, très difficile de relativiser les choses de la bonne manière et de se voir soi même, je suis désolé tellement désolé pour tout le mal que j’ai fait. Je me sens coupable d’avoir exister.
Quel soulagement, je reviens de chez ma mère, beaucoup de période de réflexion… Beaucoup de sommeil… Beaucoup de rêve…

Je suis relié à ma mère d’une certaine de manière. Je sais qu’il ne faut pas que je parle des autres mais c’est difficile parfois. Ma mère se suicide avec la nourriture. C’est sa façon qu’elle a de se soulager de sa vie, comme moi c’était de boire ou de me rouvrir des plaies, de jouer à des jeux d’argent excessivement, ou de me masturber convulsivement ou même de compter sans cesse les mêmes carreaux pour trouver la symétrie plus jeune. Tout cela pour me sentir vivant et combattre l’angoisse de ma propre mort.
S’il y a une chose que je ne supporte pas c’est l’idée de ma mort et celle des personnes que j’aime.

Je me refais une vie maintenant, je n’ai à vrai dire plus de travail, il me reste deux mois mais seulement un mois de véritable de production.

J’ai la chance de redevenir moi-même… J’aime écrire mes réflexions je vous écris sur la musique de Rufus Wainright.

Je supporte mal l’idée d’être abandonné, que ce sois instantanément, je déteste les ruptures. Je me sens jaloux pour des riens. J’ai peur d’aimer. Mais en même temps j’aimerais aimer quelqu’un.
Je suis blessé,

À ceux qui me lise merci, comme vous pouvez le constater je suis en réflexion, je suis triste, j’ai mal à l’âme… mais ca passera parce que j’ai décidé de vivre pour le meilleur et le pire.

Je ne supporte plus rien de problème quand je suis rentré ce soir de mon voyage de chez ma mère la batterie de ma voiture était à plat, et je deviens automatiquement angoisser. Je n’en peux plus de tout ca. J’ai eu mon lot de torture, que la SAAQ le sache bien vous avez accomplie votre mission. Je suis traumatiser avec tout ce qui touche les problèmes liés a ma voiture en rapport avec mon alcomètre. Ca rentre tranquillement c’est une pseudo liberté, mais comme un clou ca pénètre doucement jusque dans le centre de la moelle épinière.

J’ai décidé d’accepter toutes les conséquences de mes gestes passées voilà ou j’en suis. Ma lucidité est là faut que je sache comment vivre avec maintenant.

Est-ce que le bonheur est une utopie pour les biens pensant… Je n’en sais rien…
Pour l’heure je dois dormir pour rêver ma vie celles que je n’aurai peut-être jamais. Ou celle que j’ai déjà que je ne vois pas…

Bonne nuit à tous, internaute de mon cœur, je vous adore,

Mouze Alcoolique

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme