samedi 26 octobre 2013

"Il y a presque autant de femmes que d'hommes alcooliques" - L'EXPRESS

"Il y a presque autant de femmes que d'hommes alcooliques" - L'EXPRESS:

Par Vincent Olivier, publié le 25/10/2013 à 11:04

A l'occasion des 60 ans de l'association Vie Libre, son président, Félix Le Moan, dresse un panorama de l'alcoolisme en France. Inquiétant.



Plus vite, plus fort, plus jeune, plus féminin... Contrairement à une idée reçue, l'alcoolisme demeure un grave problème de santé publique en france.

Vous êtes abstinent et membre de l'assciation "Vie Libre"depuis 1986. Qu'est-ce qui a le plus changé en trente ans de lutte contre l'alcoolisme ?

Les nouvelles générations Je suis très inquiet du constat que je fais sur le terrain: les jeunes tombent quasiment tous dans la poly-consommation - alcool plus tabac, plus cannabis, plus médicaments, parfois les 4 en même temps. Et ceux qui prennent de l'héroïne ou de la cocaïne passent presque systématiquement par la case alcool quand ils veulent s'en sortir.

Et cela commence à quel âge?

De plus en plus tôt. En 1986, ceux qui arrivaient en centre de cure avaient au minimum une trentaine d'années. Aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des "gamins" de 19, voire de 17 ans débarquer dans des services d'addictologie. Des cas lourds, pas des ados qui abusent une fois de temps en temps.

Que boivent-ils?

De tout. Mais cela s'est encore accéléré avec l'arrivée sur le marché, il y a quelques années, des premix [mélange d'alcool fort et de jus de fruit ou de soda acheté tel quel] et des bières extra-fortes (7, 8 voire 9 degrés) qu'ils achètent par caisses et qu'ils descendent consciencieusement. D'autres font leur propre mélange. Par exemple, des alcools blancs (tequilla, gin, vodka), auxquels ils ajoutent du soda ou même... de l'essence. J'ai même entendu parler de Destop, c'est vous dire.

Du Destop?!

En très petite quantité, oui cela arrive. En matière de défonce, l'imagination de certains est sans limites.

Quelle est la responsabilité des parents dans ces excès?

Elle est beaucoup plus importante que certains ne l'imaginent. Je songe par exemple à ce gamin de 8 ans qui a lancé récemment devant moi et d'autres adultes "On va déboucher une bouteille de champagne" parce qu'il voulait fêter un événement quelconque. Où cet enfant est-il allé trouver cette idée, sinon parce que ses parents l'ont prononcée devant lui? Attention à l'effet "modélisant" des adultes. Il peut faire des ravages.

L'alcoolisme au féminin est-il lui aussi en augmentation?

C'est l'autre grande évolution de ces trente dernières années. Quand en 1987 je suis devenu responsable de section dans mon département, le Finistère, on ne comptait aucune femme sur les 40 adhérents. Aujourd'hui, elles sont une quinzaine sur un total de 60. A l'échelon national, sur les 9 000 membres de Vie libre, la répartition hommes/femmes est de 60/40. Mais si l'on prend en compte toutes celles qui en France sont hospitalisées en psychiatrie pour des motifs liés à l'alcool, on est proche d'un 50/50.

Boivent-elles comme les hommes?

Difficile de généraliser. Toutefois, la plupart des hommes commencent par du "léger" - vin ou bière - avant de "monter en gamme" alors que les femmes, elles, démarrent immédiatement avec du pastis ou du whisky. Peut-être est-ce aussi lié au fait que leur alcoolisation est plus cachée: même aujourd'hui, il est plus mal vu pour une femme d'aller dans les bars.

Un dernier mot sur le Baclofène, ce médicament détourné de son usage et qui semble donner de bons résultats en matière de sevrage. Quel regard porte le président de Vie Libre sur ce phénomène?

Vie libre est une association qui prône l'abstinence totale et définitive, ce qui n'est pas nécessairement l'objectif des personnes sous Baclofène. En l'absence d'études sérieuses et avec un recul suffisant, nous n'avons pas de position officielle sur cette question. Et ce, même si nous savons bien que, au sein de notre association, certains se lancent dans l'aventure. Mon point de vue personnel, c'est que les risques de rechute sont plus grands quand on s'accorde de l'alcool, même à très faible dose.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/il-y-a-presque-autant-de-femmes-que-d-hommes-alcooliques_1293966.html#6jSH56jAQdv154vz.99

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vendredi 25 octobre 2013

Traitement de l'alcoolisme : une alternative à l'abstinence - Le Point

Traitement de l'alcoolisme : une alternative à l'abstinence - Le Point:

alcoolisme : une alternative à l'abstinence

Avec les nouveaux traitements, les médecins peuvent désormais proposer aux personnes souffrant d'addiction à la boisson une consommation "contrôlée".



En France, 4 millions de personnes boivent trop, et, parmi elles, 2,5 millions ne sont pas dépendantes. © TRAVERS ERIC / SIPA

Par ANNE JEANBLANC

À la une du Point.fr

"Entre dépendance et abstinence, y a-t-il une troisième voie ?" Cette question vient d'être posée lors de la dernière Matinée scientifique de l'Institut de recherches scientifiques sur les boissons (l'Ireb, fondé en 1971 à l'initiative de sociétés productrices et distributrices de boissons alcoolisées, pour contribuer à la recherche alcoologique). Certes, on pourra toujours arguer que les professionnels des boissons alcoolisées ont beau jeu d'inciter à la consommation, même modérée, de leurs produits. Mais ce serait ignorer la lame de fond qui traverse - depuis quelques années déjà - la prise en charge des patients dépendants. Ces changements sont liés à l'arrivée sur le marché de nouveaux médicaments, dont le désormais célèbre baclofène.

Lors de cette Matinée, Michel Hamon (vice-président du comité scientifique de l'Ireb et professeur de neuropharmacologie) a commencé par présenter une synthèse des voies de recherche actuelles les plus prometteuses sur le traitement de la maladie alcoolique. "Les récentes molécules agissent principalement sur les neuromédiateurs cérébraux qui entraînent la réduction de la consommation spontanée d'alcool et diminuent son appétence", a-t-il précisé. "Ces nouvelles molécules, dont le baclofène et le nalméfène, remettent en question le principe de l'abstinence comme seule voie de traitement." De plus, de nouvelles thérapeutiques, qui ciblent plusieurs récepteurs, permettent également d'obtenir des résultats avec des doses réduites et des risques diminués d'effets secondaires.
Consommation excessive sans dépendance


"L'abstinence n'est plus la seule possibilité de traitement des patients présentant un mésusage d'alcool, alors qu'elle a constitué pendant longtemps la référence de l'ensemble du dispositif de soins et d'évaluation des traitements", a ajouté Raymund Schwan, psychopharmacologue et spécialiste de la médecine des addictions. Tout en précisant, "non sans effets négatifs". Et pour cause. Les spécialistes estiment que de 8 à 40 % seulement des malades sont traités, en partie parce que nombre d'entre eux ne peuvent pas entendre le message d'abstinence. Et que seuls de 10 à 12 % des patients seront en mesure d'être abstinents pour le reste de leur vie. Autant de chiffres prouvant la nécessité de trouver d'autres solutions.

Dernier point : des études épidémiologiques montrent que le bénéfice de santé publique est le plus grand quand on réduit la consommation des plus gros buveurs. Et que les personnes concernées préfèrent - évidemment - la consommation contrôlée à l'abstinence. Mais aujourd'hui, il n'y a encore que 10 à 30 % des patients qui bénéficient de programmes de réduction de la quantité d'alcool ingérée. C'est évidemment très insuffisant, puisque, selon les dernières estimations, 4 millions de Français boivent trop et que, parmi eux, 2,5 millions le font sans pour autant être dépendants, ce qui ne les empêche pas de mettre leur santé en péril. C'est pourquoi les "alcoologues" estiment qu'il est temps de prendre en charge la consommation excessive d'alcool et d'avertir toutes les personnes concernées que l'abstinence n'est désormais plus obligatoire, dans la majorité des cas.
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jeudi 24 octobre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
24 OCTOBRE

« LA FOI ET LES ŒUVRES »

C’est sur la base solide de l’expérience que fut forgée la structure de notre association... Il en fut ainsi pour les AA. La foi et les œuvres nous ont permis de nous développer à partir des leçons tirées d’une incroyable expérience. Ces leçons sont encore vivantes aujourd’hui dans les Douze Traditions des Alcooliques anonymes qui, si Dieu le veut, nous maintiendront dans l’unité aussi longtemps qu’Il aura besoin de nous.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 149-150

Dieu m’a accordé le droit de me tromper, pour que notre association puisse exister comme elle est aujourd’hui. Si je mets la volonté de Dieu en premier dans ma vie, il est fort probable que les AA garderont leur forme actuelle.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.



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L'alcool est plus néfaste pour les femmes que pour les hommes | JOL Journalism Online Press

L'alcool est plus néfaste pour les femmes que pour les hommes | JOL Journalism Online Press:



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lundi 21 octobre 2013

Simandre | Le combat sans fin d’Olivier contre l'alcool - Le Journal de Saône et Loire

Simandre | Le combat sans fin d’Olivier contre l'alcool - Le Journal de Saône et Loire:

ADDICTIONLe combat sans fin d’Olivier contre l'alcool

Damien Valette


Après sa récente rechute et son hospitalisation à Mâcon, le quadragénaire sait à présent que l’abstinence totale est l’unique solution. Photo D. V.

Après des années d’abstinence et une rechute, Olivier Galopin, de Simandre, est persuadé d’une chose : la lutte contre l’alcool n’est jamais gagnée à 100 %.

Difficile pour Olivier d’expliquer comment il a sombré dans l’alcoolisme. Un premier verre de vin à 12 ans au cours d’un repas de famille, des fêtes étudiantes très arrosées, un service militaire où chaque journée s’achève par des rafales de bières… « La consommation s’installe petit à petit, mais sûrement. Et on finit par ne plus rien contrôler », analyse le quadragénaire avec le recul.

Insidieusement, les ivresses festives se muent en alcoolisme quotidien et solitaire. L’homme prend goût au whisky. Combien de verres par jour ? Impossible de le dire, Olivier boit directement à la bouteille. Un flacon devenu son indispensable « fortifiant », dissimulé dans la boîte à gant ou sous le siège de son véhicule de technicien commercial. Jamais de grosses doses, mais de petites quantités régulièrement dans la journée. Histoire d’avoir toujours la dose minimale d’alcool sans laquelle il ressent un malaise. Olivier n’est pas le genre d’alcoolique à finir sa nuit affalé sur un trottoir. Son addiction, il sait la cacher au regard de son entourage et de ses clients.
« Une façon de me protéger »

Et puis, un matin de 2007, c’est le déclic : « Je sentais que ça n’allait plus du tout. Je suis allé voir mon médecin, je lui ai avoué être dépendant de l’alcool. J’ai insisté pour être hospitalisé ». Pris en charge à Chalon pendant dix jours, il décroche. Prend contact avec l’association Alcool assistance. Et devient père d’un adorable petit garçon.

« Après cinq ans d’abstinence, on se croit fort, on pense que la maladie est vaincue, mais ce n’est pas vrai ». L’année 2012 lui donnera cruellement raison. Une vexation ressentie dans son entreprise. La colère qui monte. Un arrêt au supermarché pour acheter une bière. Une simple cannette qui signera le début de la rechute.

Cette fois-ci, Olivier ne met que quelques mois à réagir face à sa « ré-alcoolisation ». En septembre dernier, avec le soutien de son épouse, il entre pour dix jours à l’unité d’addictologie du centre hospitalier de Mâcon. « J’ai encore appris de nouvelles choses sur la maladie alcoolique, reconnaît le père de famille. Maintenant, je sais que la moindre goutte d’alcool peut me faire replonger. J’en ai parlé à tout mon entourage familial, associatif et professionnel. Une façon de me protéger, puisqu’à présent tout le monde connaît mon problème. »

Soutenu par ses proches et son patron, Olivier Galopin semble aujourd’hui serein. Tout en étant extrêmement conscient de sa fragilité : « C’est une maladie que l’on garde à vie, on n’en guérit jamais. Je n’ai plus d’autre choix que l’abstinence totale, avec le soutien de mes proches et d’Alcool assistance, devenue ma deuxième famille ».

Alcool assistance : 06.11.60.62.86 ou 03.85.44.84.12.

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Tournus | La mince frontière entre buveur et malade - Le Journal de Saône et Loire

Tournus | La mince frontière entre buveur et malade - Le Journal de Saône et Loire:

La mince frontière entre buveur et malade

Damien Valette



Au premier rang des participants (à droite), Lucien Lequin, responsable de l’antenne tournugeoise d’Alcool assistance. Photo D.V.

Une cinquantaine de personnes ont participé hier à une après-midi d’informations sur les méfaits de l’alcool en milieu rural, notamment parmi les jeunes.

À l’invitation de l’association Alcool assistance, une cinquantaine de personnes sont venues hier au palais de justice de Tournus pour prendre part à un débat sur les ravages de l’alcoolisme.

Cette rencontre était animée par Marie Hanauer, ancienne psychologue et bénévole de l’association, Gabriel Chopin, président départemental, et Loïc Karcezsky, président régional et secrétaire national d’Alcool assistance.

« L’aspect festif de l’alcool, son effet antidépresseur revendiqué par certains, finissent pas s’inverser et par renforcer la dépression », assure Lucien Lequin.

« Comment répondre à une personne qui vous dit : “Je ne suis pas alcoolique, je ne bois que le week-end” ? », a demandé une participante. « Il faut lui dire qu’à défaut d’être alcoolique, elle est en tout cas dans l’addiction », a conseillé la psychologue. « Sans oublier que cette addiction du week-end risque fort, un jour ou l’autre, de déborder sur les autres jours de la semaine, a ajouté le président régional avant de préciser : la frontière entre buveur excessif et malade alcoolique est très mince. On peut basculer très vite de l’autre côté ».
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Flers-en-Escrebieux : Douaisis Alcool guérison a fêté ses vingt ans - Douai et ses environs - www.lavoixdunord.fr

Flers-en-Escrebieux : Douaisis Alcool guérison a fêté ses vingt ans - Douai et ses environs - www.lavoixdunord.fr:

Région > Douai et ses environs

Flers-en-Escrebieux : Douaisis Alcool guérison a fêté ses vingt ans

PUBLIÉ LE 20/10/2013

Par La Voix du Nord





Dernièrement, l’association Douaisis Alcool guérison (DAG) a fêté ses vingt ans d’existence à la mairie annexe. C’est en 1993 qu’a été créée cette association afin d’aider les malades de l’alcoolisme. Composée de neuf antennes dans le Douaisis, la DAG ne compte aujourd’hui pas moins de 90 adhérents, dont des anciens malades et des sympathisants.

L’association travaille en collaboration avec le Centre de soins, d’accompagnement et de prévention (CSAPA) de Douai.

Pour aider ses adhérents à se sentir bien, la DAG organise plusieurs événements festifs par an : un repas de famille avec tous les adhérents, un pique-nique estival…

Même si l’alcoolisme reste un tabou, les bénévoles poursuivent leur combat contre les dangers de l’alcool.

Permanence le lundi de 18 h à 20 h à la mairie annexe de Flers-en-Escrebieux.
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mercredi 16 octobre 2013

Alcoolisme : les nouveaux traitements vont-ils changer la donne ? | Medscape France

Alcoolisme : les nouveaux traitements vont-ils changer la donne ? | Medscape France:

De Medscape France

Alcoolisme : les nouveaux traitements vont-ils changer la donne ?

Auteur : Aude Lecrubier

25 mars 2013


En France, l'alcool reste l'un des principaux problèmes de santé publique. Comme l'a rappelé une étude récente, l'alcool tue en France 134 personnes par jour, dont une majorité d'hommes et de jeunes adultes [1].

En revanche, depuis peu, rares sont les mois, voire les semaines, qui s'écoulent sans l'annonce d'une bonne nouvelle dans le domaine des traitements de l'alcoolisme.

L'actualité des médicaments de la dépendance à l'alcool est particulièrement riche et prometteuse. Après l'annonce d'une AMM européenne pour Selincro® (nalméfène), le premier traitement pris « occasionnellement » pour réduire la consommation d'alcool, et le lancement de deux essais cliniques pour le baclofène (Liorésal®, Baclofène®), une nouvelle étude sur le GHB devrait, peut-être, lui valoir une indication dans le traitement de l'alcoolodépendance d'ici 1 à 2 ans.

Les patients alcoolo-dépendants devraient donc bientôt pouvoir bénéficier d'un arsenal thérapeutique plus adapté aux besoins de chacun. Ces traitements médicamenteux « sur-mesure » vont-ils drastiquement changer la donne ? Et si oui, comment ? Le Pr Bernard Granger, professeur de psychiatrie à l'université Paris Descartes et responsable du service psychiatrie à l'hôpital Tarnier (Paris) répond à Medscape France.

Point de vue du Pr Bernard Granger

Medscape : L'actualité concernant les traitements médicamenteux de l'alcoolo-dépendance est très riche. Comment s'y retrouver ?

Ce que nous pouvons dire, c'est que le baclofène (Liorésal®, Baclofène®) est de plus en plus utilisé, même s'il l'est hors AMM, car il est très efficace. En avril 2012, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a d'ailleurs assoupli sa position sur l'usage du baclofène dans le traitement de l'alcoolo-dépendance hors AMM.

Les deux études de cohorte qui ont évalué la molécule dans le traitement de l'alcoolo-dépendance montrent des résultats supérieurs à 50% en termes d'abstinence ou de consommation modérée à un ou deux ans. Nous-mêmes avons une cohorte d'une centaine de patients et nous observons les mêmes résultats. Ce qui est frappant, c'est la qualité des résultats : les patients se sentent « libérés » car l'alcool leur est indifférent, alors qu'il avait hanté leur vie. C'est très remarquable par comparaison avec les effets obtenus par les autres traitements et les autres méthodes thérapeutiques. En revanche, il faut bien surveiller les patients étant donné le risque d'effets secondaires. Le baclofène agit sur les récepteurs gabaergiques de type B, très nombreux dans l'organisme, ses effets sont donc multiples. Nous observons, notamment, beaucoup d'effets sensoriels, même s'ils sont transitoires. Il faut aussi mettre en balance les effets secondaires du baclofène et les effets destructeurs de l'alcool… Nous attendons avec impatience les résultats des deux études en double aveugle contre placebo actuellement menées en France. Mais, les résultats des études de cohorte donnent une preuve d'efficacité, certes inférieure à celle des études en double aveugle contre placebo, mais qui ne doit pas être ignorée.

Autre actualité chaude : le nalméfène (Selincro®, Lundbeck) vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché européenne pour une catégorie particulière de patients qui ne présentent pas de symptômes physiques de manque et qui ne nécessitent pas de détoxification immédiate. Il est utilisé à la demande et peut s'avérer intéressant chez les personnes qui ont une forte consommation occasionnelle. En revanche, il n'a pas une efficacité très importante si l'on en croit l'étude en double aveugle contre placebo ayant justifié son autorisation : 11 g/j d'alcool en moins en moyenne par rapport au placebo sur 6 mois, pour une consommation moyenne avant traitement de 85 g/j (respectivement 34 g et 45 g en moyenne par jour le 6e mois). On ignore si les résultats se maintiennent au-delà, car dans une étude en double aveugle contre placebo menée sur 12 mois et destinée principalement à évaluer la sécurité d'emploi, la différence entre le placebo et le nalméfène n'était pas significative.

Concernant, l'oxybate de sodium, dit GHB, gamma-OH ou « drogue du violeur » (Alcover®, Gamma-OH®), une nouvelle étude vient de débuter dans l'objectif d'obtenir une AMM contre l'alcoolo-dépendance en France avec une forme du produit en granules. Le produit est déjà autorisé sous forme liquide en Autriche et en Italie en prévention du syndrome de sevrage et dans le maintien de l'abstinence. Mais, ces autorisations sont anciennes, il était donc nécessaire de mener une nouvelle étude répondant aux critères actuels (durée suffisante, nombre suffisant de patients..). Menée en double aveugle contre placebo, elle devrait permettre d'obtenir des données beaucoup plus robustes.

En France, et dans d'autres pays, le GHB est actuellement commercialisé dans le traitement de la narcolepsie-cataplexie sous le nom de Xyrem® (solution buvable d'oxybate de sodium : 500mg/ml). Il est classé dans la catégorie des stupéfiants.

La liste des mises en garde du Xyrem® est impressionnante: dépression respiratoire, risque d'abus et de dépendance, dépression du système nerveux central, porphyrie, effets neuropsychiatriques (confusion, anxiété, psychose, paranoïa, hallucinations, agitation), somnambulisme… Aussi, l'utilisation concomitante avec les benzodiazépines doit être évitée.

Le GHB a une double action. Il agit comme agoniste des récepteurs gabaergiques, comme le baclofène, mais aussi sur des récepteurs au GHB spécifiques présents dans le cerveau. Son action est donc plus large que celle du baclofène. Etant donné le profil de cette molécule, on pourrait supposer qu'il s'agit du baclofène avec des dangers en plus. La nouvelle étude française nous le dira.

Et concernant les molécules qui ont déjà une AMM en France ?

Trois molécules ont actuellement une AMM en France dans le traitement de l'alcoolodépendance. Il s'agit de l'acamprosate (Aotal®, Campral®), de la naltrexone (Nemexin®, Revia®) et du disulfirame (Esperal®). L'acamprosate et la naltrexone sont indiquées comme traitements de soutien dans le maintien de l'abstinence chez les patients alcoolo-dépendants. Elles n'ont pas fait la preuve d'une grande efficacité.

Le mécanisme supposé de la naltrexone est le blocage de certains récepteurs morphiniques (système de récompense) pour enrayer la prise d'alcool. L'acamprosate est un dérivé synthétique de la taurine possédant une ressemblance structurelle avec l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) ; il diminue la transmission glutaminergique.

Enfin, le disulfirame (Esperal®) va générer une réaction antabuse. En cas de prise concomitante avec de l'alcool, le patient va être victime d'une réaction désagréable (malaise, anxiété, troubles neurovégétatifs, hypotension artérielle). Le médicament a un très fort effet dissuasif par anticipation qui permet à certains patients de devenir abstinents.

Mais, les médicaments peuvent-ils tout ?

La prise en charge des patients peut parfois se limiter à la prescription d'un produit très puissant comme le baclofène mais, le plus souvent elle nécessite aussi une prise en charge psychologique ou psychiatrique qui n'est pas nécessairement centrée sur l'alcool. Dans certains cas, il peut aussi être important d'avoir recours à une assistante sociale. Lorsque l'on obtient une abstinence ou une forte diminution des prises d'alcool, les problèmes masqués par l'alcool sont mis à nus. Il faut aider les patients à reconstruire leur vie. Il ne faut pas imaginer qu'un médicament peut tout résoudre. Mais tant que l'alcool est là, on ne peut pas faire grand-chose.

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Alcolisme : réduire sans être abstinent, un nouveau concept | Medscape France

Alcolisme : réduire sans être abstinent, un nouveau concept | Medscape France:

De Medscape France
Alcoolisme : réduire sans être abstinent, un nouveau concept
Auteur : Aude Lecrubier
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1er octobre 2013
Paris, France - En mars dernier, le nalméfène (Selincro®, Lundbeck) a reçu une autorisation de mise sur le marché européenne dans l'objectif de maîtriser la consommation d'alcool et non dans celui d'atteindre l'abstinence. Il s'agit du premier traitement de l'alcoolo-dépendance qui s'éloigne du concept d'abstinence. Entre dépendance et abstinence, y-a-t-il une troisième voie ? Le Pr Raymund Schwan (Psychiatre, alcoologue, CHU/CPN Nancy) veut volontiers y croire. Il explique son point de vue à Medscape France.

Pourquoi remettez-vous en cause le concept d'abstinence totale dans la lutte contre l'alcoolo-dépendance?

Le concept d'abstinence totale est finalement assez arbitraire. En France, deux conférences de consensus, en 1999 et 2001 sous l'égide de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de la Société Française d'Alcoologie (SFA) recommandent un modèle biphasique de sevrage puis d'abstinence pour tous les patients : « l'abstinence est le seul critère objectif de l'interruption de la dépendance ». La prise de position en faveur d'une stratégie d'abstinence est développée en préambule du document, sans qu'aucune argumentation scientifique et méthodologique visant à légitimer une telle position ne soit trouvée dans le texte.

Pourquoi ce « paradigme » de l'abstinence totale doit-il être remis en question, selon vous ?

La conséquence est que la plupart des molécules du traitement du mésusage de l'alcool ont été évaluées sous le paradigme de l'abstinence avec des critères d'évaluation primaires comme le nombre de jours avant la rechute ou du nombre de jours d'abstinence. Mais, rarement avec des marqueurs biologiques, ou sur des critères d'évolution de la consommation, de la qualité de vie ou de l'adaptation sociale. Nous risquons de perdre des molécules qui peuvent aider les patients à réduire leur consommation parce que nous les avons évaluées avec un mauvais paradigme : celui de l'abstinence.

Y a-t-il des preuves de l'efficacité de la réduction de la consommation d'alcool versus l'abstinence?

Dès les années 1970, la possibilité de diriger certains patients alcoolo-dépendants vers des schémas cognitivo-comportementaux de consommation contrôlée a été décrite [1]. Depuis, de nombreuses études ont témoigné de l'existence de la consommation contrôlée, notamment Dawson et coll. [2,3]. Le fait que le nalméfène ait obtenu une AMM dans la réduction de la consommation de l'alcool est une preuve supplémentaire. En parallèle, le baclofène est aujourd'hui testé pour le maintien de l'abstinence mais aussi pour réduire la consommation d'alcool.

Ce concept de consommation maîtrisée est-il valable pour les très grands alcoolo-dépendants ou uniquement pour les moins grands consommateurs ? Quel serait le(s) profil(s) type(s) des patients qui pourraient maintenir une consommation contrôlée dans le temps ?

Je pense qu'à l'heure actuelle nous n'avons pas d'assez de connaissances scientifiques pour conclure définitivement. Il manque des études qui évaluent la consommation contrôlée en fonction de la sévérité du mésusage d'alcool ou d'autres caractéristiques liées aux patients comme, par exemple, l'impulsivité.

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L'alcoolisme a tué 49 000 français en 2009, dont 2/3 d'hommes et ¼ de moins de 34 ans | Medscape France

L'alcoolisme a tué 49 000 français en 2009, dont 2/3 d'hommes et ¼ de moins de 34 ans | Medscape France:

De Medscape France
Les Français boivent trop et en payent le prix fort
Auteur : Aude Lecrubier
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5 mars 2013
Villejuif, France—Les français boivent trop et ils en payent le prix fort. D'après une étude épidémiologique réalisée par Sylvie Guérin et coll. (Service de biostatistique et d'épidémiologie, Institut Gustave Roussy, IGR, Villejuif, France), en 2009, l'alcool aurait tué 49 000 personnes dans l'hexagone dont un tiers d'homme et un quart de personnes de moins de 34 ans [1].

L'étude publiée dans l'European Journal of Public Health a évalué la mortalité associée à l'alcool en France en fonction du sexe, de l'âge et du niveau de consommation pour l'année 2009. La prévalence de la consommation d'alcool a été estimée en fonction de données épidémiologiques et de ventes. Pour chaque cause de mortalité, le risque relatif de mortalité en fonction de la consommation d'alcool a été obtenu à partir d'une méta-analyse des données recueillies.
Une consommation d'alcool en baisse mais toujours importante

D'après les estimations de l'équipe de l'IGR, pour l'ensemble de la population d'au moins 15 ans, la consommation moyenne d'alcool est de 27 grammes par jour, ce qui correspond à 2,7 verres d'alcool de bistrot par jour. Si la consommation d'alcool a diminué de moitié depuis un demi siècle, elle est relativement stable depuis quelques années. Elle était de 33 g d'alcool pur/j et par adulte en 1994, de 30g/j en 2002-2003, de 27g/j en 2009, de 26,6g/j en 2010, et de 27,3g/j en 2011.

Ces données vont dans le sens de celles rapportées par le Haut Conseil de la Santé Publique, il y a tout juste un an, qui classent la France à la 4ème position des pays européens les plus consommateurs d'alcool, derrière l'Estonie, la République Tchèque et l'Irlande.

Rappelons que : 10 g d'alcool pur = Un ballon de vin à 12,5°(10 cl) = Un demi de bière à 5° (25 cl) = Un verre d'apéritif à 20° (6 cl) = Un verre d'alcool fort à 40° (3cl).
Les hommes et les jeunes payent le plus lourd tribu

Globalement, l'alcool a tué 36 500 hommes en France en 2009 ce qui correspond à 13% de la mortalité masculine totale et 12 500 femmes : 5 % de la mortalité féminine totale, soit trois fois plus de décès chez les hommes que chez les femmes. Ce taux est supérieur à ceux observés chez les hommes suisses (5%), italiens (3%) et danois (1%). Il en va de même pour la mortalité féminine due à l'alcool qui est plus élevée en France qu'en Italie (2%) ou au Danemark (1%).

Ces données confirment celles rapportées par le Haut Conseil de la Santé Publique, à savoir : un niveau de mortalité liée à l'alcool en France légèrement supérieur à la moyenne européenne et une forte disparité entre les sexes avec un nombre de décès de 2,9 fois plus élevé chez les français que chez les françaises en 2008.

En tout, les auteurs de l'étude de l'IGR estiment à 49 000 le nombre de victimes dont 15 000 décès par cancer, 12 000 décès par maladies cardiovasculaires, 8000 décès par maladies digestives (cirrhoses...), 8000 dus à d'autres causes (accidents…) et 3000 décès associés à des troubles mentaux ou comportementaux.

Les jeunes sont particulièrement touchés. L'alcool est responsable de 22% des décès chez les 15 à 34 ans et de 18% des décès chez les 35 à 64 ans. Après 65 ans, il est responsable de 7 % des décès.

Enfin, l'alcool est toxique même à faible dose, même en tenant compte de ses effets protecteurs, vasculaires en particulier.

L'étude montre notamment qu'une consommation de 13 g/j (1,5 verres de vin/j) serait associée à 1100 morts en 2009.

« L'alcool est responsable d'une grande part de décès prématurés. Ces résultats soulignent l'importance des politiques de santé publique pour réduire la consommation d'alcool en France », concluent les auteurs.


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Dépendance à l'alcool : l'Europe donne son feu vert au nalméfène, Selincro® | Medscape France

Dépendance à l'alcool : l'Europe donne son feu vert au nalméfène, Selincro® | Medscape France:

De Medscape France
Dépendance à l'alcool : l'Europe donne son feu vert au Selincro®
Auteur : Aude Lecrubier

5 mars 2013


Londres, Royaume-Uni — L'Europe vient d'autoriser la commercialisation d'un nouveau traitement contre l'alcoolo-dépendance : Selincro® (nalméfène, Lundbeck), qui présente la particularité d'être pris à la demande [1]. A chaque fois que le patient ressent le besoin de boire de l'alcool, il prend un comprimé, de préférence 1 à 2 heures en anticipation du moment de la consommation.

Autre petite révolution, l'objectif visé n'est plus l'abstinence avant tout mais la réduction de la consommation d'alcool.

Le Selincro® est indiqué pour réduire la consommation d'alcool chez les adultes dépendants à l'alcool, à consommation élevée (>60g/j pour les hommes : 6 verres de vin/j, >40 g/j pour les femmes : 4 verres de vin/j) qui ne présentent pas de symptômes de manque et qui ne nécessitent pas de détoxification immédiate.

Il s'agit d'un modulateur de l'action des opiacés. Antagoniste des récepteurs opioïdes, il agirait en contrant le renforcement positif induit par l'alcool sur la libération mésolimbique de dopamine, et limiterait ainsi la consommation d'alcool.

Le médicament ne doit être prescrit qu'en association avec un soutien psychosocial mettant l'accent sur l'observance et la réduction de la consommation. Et, le traitement ne doit être initié que chez les patients toujours à haut risque de consommation deux semaines après l'évaluation initiale.
Les médicaments autorisés en France à ce jour


Actuellement, trois médicaments sont autorisés en France: deux diminuent l'envie de boire, l'acamprosate (Campral®) et la naltrexone (Nemexin®, Revia®), antagoniste des opiacés comme le nalméfène. Le troisième, le disulfirame (Antabus®, Espéral®), a un effet antabuse (réaction désagréable lors de la prise d'alcool).

En avril 2012, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a assoupli sa position sur l'usage du baclofène (Lioresal et générique) dans le traitement de l'alcoolo-dépendance hors AMM (Autorisation de mise sur le marché).

Un changement de paradigme


Les études, sur le nalméfène ont permis de valider le concept de traitement à la demande. Si le patient n'a pas envie de boire, il ne prend rien, s'il a envie, il prend un médicament.

Avec ce mode d'administration, 3 études pivots, multicentriques, randomisées, en double-aveugle, contrôlées contre placebo sur près de 2000 patients adultes alcoolo-dépendants, ont montré une baisse de 40% de la consommation totale d'alcool dès le premier mois et de près de 60% après 6 mois/un an, ce qui représente l'équivalent d'une bouteille de vin par jour. Aucun problème majeur n'a été relevé quant à la tolérance du produit.

Avec ce nouveau traitement, l'objectif à atteindre est désormais de diminuer la consommation d'alcool sans forcément viser l'abstinence.

« Avec le baclofène et le nalméfène, nous sommes dans un changement de paradigme. Nous allons, peut-être, évoluer du dogme d'abstinence totale et définitive à la possibilité de diminuer la consommation pour diminuer les risques associés. C'est une forme de révolution qu'il va nous falloir encore deux ou trois ans pour assimiler et valider […] », avait commenté le Pr François Paille (médecin addictologue et alcoologue, Secrétaire général de la Fédération Française d'Addictologie (FFA), Président duCollège Professionnel des Acteurs de l'Addictologie Hospitalière (COPAAH), responsable de l'équipe de liaison en Alcoologie du CHU de Nancy), l'année dernière, pour Medscape France.

Selincro® devrait être commercialisé dans les premiers pays européens mi-2013. Un plan de pharmacovigilance accompagnera la commercialisation du produit.
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Sevrage alcoolique : progression des effets secondaires liés au baclofène | Medscape France

Sevrage alcoolique : progression des effets secondaires liés au baclofène | Medscape France:

De Medscape France

Sevrage alcoolique : progression des effets secondaires liés au baclofène

Auteur : Aude Lecrubier

Saint-Denis, France - Le compte rendu du suivi national de pharmacovigilance du baclofène (Liorésal®, Novartis ; Baclofène Zentiva®, Sanofi) dans son utilisation hors AMM dans le sevrage alcoolique a été publié sur le site de l'ANSM le 23 août [1].

Le rapport, présenté lors de la séance du Comité technique de pharmacoviglance (CRPV) du 16 avril 2013, indique une augmentation des ventes de la molécule pour 2012, une forte progression des effets secondaires et l'apparition de nouveaux effets indésirables.

Augmentation des prescriptions en 2012

Le nombre de comprimés de baclofène vendus a progressé de 52% en 2012 par rapport à l'année 2011. Et, « d'après les estimations des laboratoires, la proportion de l'usage hors AMM dans le traitement de l'alcoolo-dépendance correspondrait à environ 50% des ventes de baclofène sur le territoire national en 2012 », rapporte le CRPV/CEIP de Grenoble, en charge du dossier.

Les doses utilisées sont très hétérogènes, avec une dose médiane de 120 mg par jour. Les principaux prescripteurs seraient les addictologues, les psychiatres et les généralistes.

Une nette progression des effets indésirables attendus

Au cours de l'année 2012, 263 cas (93 graves et 170 non graves) correspondant à 405 effets indésirables ont été rapportés avec le baclofène dans le traitement des addictions, soit 163 cas de plus que pour l'année 2011. « Cette augmentation peut s'expliquer par une moindre sous-notification et/ou une augmentation de la fréquence de survenue des effets indésirables », note le rapport.

Les types d'effets indésirables les plus souvent rapportés sont les troubles neurologiques (33,6%), les troubles psychiatriques (21,2%) et les troubles gastro-intestinaux (10,1%).

Alors que les ventes ont progressé de 50% en 2012, les effets secondaires, notamment neurologiques et psychiatriques, ont augmenté dans des proportions bien plus élevées. Les troubles mnésiques ont été multipliés par 7, alors que les troubles dépressifs et le syndrome de sevrage ont été multipliés par 10. Les problèmes d'abus et de dépendance ont augmenté d'un facteur 8.

De nouveaux effets secondaires

En parallèle, de nouveaux signaux sont observés, témoignant d'un profil d'effets indésirables différent dans le traitement des addictions.

Il s'agit de troubles sensitifs et sensoriels (24), d'erreurs de prise (19), de xérostomie (16), d'insomnie (14), de décompensation maniaque (14), d'accidents (11), de syndrome de sevrage sur le mode confusionnel et hallucinatoire se rapprochant du delirium tremens alcoolique (10), de sudation excessive (10), d'abus-dépendance (8) et de syndrome oedémateux (5).

Aussi, d'après le rapporteur, d'autres signaux plus faibles émergent et devront faire l'objet d'une surveillance : l'hypertriglycéridémie (3), la prise de poids (3), les troubles anxieux paradoxaux (3), le rétrécissement du champ visuel (2), l'allongement du QT en cas de surdosage (2), le diabète insipide en cas de surdosage (2), et le syndrome d'apnée du sommeil (2 dont 1 à réévaluer).

« Ces nouveaux signaux témoignent de notre connaissance limitée dans les diverses fonctionnalités du récepteur GABA-B dont la pharmacologie est complexe et non élucidée. La notification spontanée doit être encouragée et la poursuite du suivi national est indispensable. Certains effets indésirables déclarés apparaissent clairement comme des effets indésirables limitants : décompensation maniaque, dépression et risque suicidaire, risque convulsif, ainsi que toutes les formes d'abus », insiste le rapport.

La présence de troubles mnésiques et de l'abaissement du seuil épileptogène en cours de traitement en particulier lors d'alcoolisation sont confirmés.

En revanche, le suivi national 2012 ne confirme pas certains signaux attendus tels que les troubles extrapyramidaux et les syndromes des jambes sans repos, le syndrome amotivationnel, l'hémorragie digestive, le syndrome sérotoninergique ou l'abus à des fins dopantes par analogie avec le GHB.

Modification des RCP

Face à ces résultats, le rapport préconise la poursuite du suivi national de pharmacovigilance et l'accès à une RTU (Recommandation Temporaire d'Utilisation) pour permettre la mise en place de mesures de minimisation de risques. La RTU devrait être votée d'ici à la fin de l'année, a indiqué l'ANSM à Medscape France.

Le rapporteur propose également de ré-analyser les études de phase 1 et 2 déposées par les laboratoires, et de voir si des études complémentaires sont nécessaires à des doses élevées.

Enfin, une harmonisation et actualisation des RCP est recommandée. Les risques de décompensation maniaque, de dépression et de passage à l'acte suicidaire devraient désormais être indiqués dans la rubrique « mise en garde et précaution d'emploi ». Le syndrome oedémateux, la sécheresse buccale, les troubles anxieux paradoxaux, et le syndrome d'apnée du sommeil dans les effets indésirables. Et le diabète insipide et l'allongement du QT dans la rubrique surdosage.

Les résultats des études BACLOVILLE et ALPADIR, qui devraient préciser le profil de sécurité et l'efficacité du baclofène dans la prise en charge de l'alcoolo-dépendance, sont attendus pour 2014. En attendant, aux médecins de tenter de cibler les patients qui pourraient vraiment bénéficier du traitement sans oublier que les effets secondaires de l'alcool sont, eux, parfaitement bien connus…

Un suivi national de pharmacovigilance depuis 2011
Le suivi national de pharmacovigilance du baclofène dans son utilisation hors AMM dans le sevrage alcoolique a été mis en place en mars 2011. Pour analyser le profil de tolérance, les chercheurs ont utilisé les données de la littérature scientifique, les cas de la Base Nationale de Pharmacovigilance reçus ou survenus au cours de l'année 2012, les cas français déclarés aux laboratoires Novartis et Sanofi en 2012 et les chiffres de vente 2012 des spécialités à base de baclofène.

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Boire moins ou ne plus boire ? | Medscape France

Boire moins ou ne plus boire ? | Medscape France:

Boire moins ou ne plus boire ?


Paris, France -- Malgré une baisse régulière, la France reste championne d'Europe de la consommation d'alcool. La consommation excessive d'alcool concernerait 5 millions de personnes et 2 et 3 millions seraient alcoolo-dépendantes.

Face à l'ampleur du problème, le nombre de prises en charge reste faible. En 2010, les CSAPA (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) ont reçu 140 000 personnes et les hôpitaux ont réalisé 44 000 sevrages.

Bien plus que les hôpitaux et centres de soins, les médecins généralistes réalisent de nombreuses consultations en lien avec la dépendance à l'alcool. Selon une enquête réalisée en 2009, le sevrage ou la prise en charge d'un alcoolo-dépendant représenterait 50 000 consultations de médecine générale sur une période d'une semaine.

Le problème est donc de taille avec des moyens qui pendant longtemps se sont limités au recours à l'effet antabuse avec l'Esperal® puis à l'acamprosate (Aotal®, Campral® ) et à la naltrexone (Nemexin®, Revia®) en ciblant le « zéro alcool ».

Remise en cause du dogme de l'abstinence



Concernant le sevrage, le sujet tant débattu du rapport bénéfice/risque de fortes doses de baclofène (Liorésal®, Novartis ; Baclofène Zentiva®, Sanofi) devra encore attendre les résultats des deux essais randomisés français, pour statuer. On sait déjà que l'efficacité du produit a été confirmée par deux études de cohortes et que le Pr Dominique Maraninchi a annoncé en juin dernier la création d'une RTU du baclofène dans cette indication. Le baclofène est un agoniste des récepteurs gabaergiques.

Un autre produit, le GHB (Alcover®, Gamma-OH®), proche du gamma-OH (adjuvant anesthésique) est actuellement en cours de recrutement pour un essai randomisé.

Mais la plus importante nouveauté est certainement la remise en cause du dogme de l'abstinence.

De nouveaux produits, visant cette fois-ci, la réduction de la consommation d'alcool et non pas le sevrage, vont venir renforcer l'arsenal thérapeutique. L'Europe a récemment donné son feu vert au nalméfène (Selincro®, Lundbeck) qui est un antagoniste des récepteurs opioïdes comme la natrexone mais dont l'objectif est de limiter la consommation. Le produit est pris à la demande en anticipation d'une consommation excessive d'alcool.

On peut se demander pourquoi le principe de la réduction des risques, comme dans le VIH ou le tabagisme, n'avait pas encore été appliqué à l'alcool dont l'abus causerait près de 50 000 morts par an en France. A ce titre, l'arrivée de nouvelles options thérapeutiques est une bonne nouvelle.

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Actu santé : ALCOOL: Découverte d’une protéine à l’effet detox

Actu santé : ALCOOL: Découverte d’une protéine à l’effet detox:


Hepatology



Elle s’appelle Fra-1 et cette protéine découverte par des scientifiques espagnols s’avère être un régulateur majeur de la désintoxication, capable de protéger le foie contre les dommages induits par l’alcool et autres drogues. Les conclusions de ces travaux, publiées dans la revue Hepatology, ouvrent non seulement la voie à de nouveaux médicaments contre les maladies liées à l'accumulation de substances toxiques, comme l’alcoolisme, la fibrose et la cirrhose du foie, l’insuffisance hépatique et même le cancer mais peuvent permettre d’éclairer certains processus de résistance des tumeurs à la chimiothérapie.




Les chercheurs du Centro Nacional de Investigaciones Oncologicas (CNIO-Espagne) ont découvert que la protéine Fra-1 neutralise les dommages causés par les agents toxiques, comme l'acétaminophène (paracétamol) et joue un rôle protecteur majeur sur le foie.

Les chercheurs ont développé un modèle de souris «super-detox », conçue pour produire des niveaux très élevés de protéines Fra -1 dans le foie, de manière à servir de modèle d’étude de la fonction spécifique de FRA-1 dans cet organe sans les effets secondaires d'un excès de protéines dans d'autres tissus.

Les scientifiques constatent que l'augmentation de la production de Fra -1 dans le foie de ces souris protège l'organe de dommages causés par les médicaments, comme le paracétamol. En revanche, la suppression de Fra -1 chez la souris entraîne une augmentation significative des lésions au foie.

Fra -1 protège doublement le foie, en stimulant les gènes liés au système de défense contre les radicaux libres et donc en limitant ainsi les dommages cellulaires et en stimulant les gènes qui causent l'élimination des toxines du corps.


C’est donc un nouveau composant moléculaire « cible » pour le développement de nouveaux médicaments pour les maladies liées à l'accumulation de composés toxiques, tels que la maladie de foie aiguë, l’alcoolisme ou le cancer du foie. ...Mais c’est aussi une explication possible à la résistance de certaines tumeurs à la chimiothérapie car Fra -1 pourrait avoir également un rôle clé dans l’élimination des agents chimiothérapeutiques.

Source: Hepatology 10 OCT 2013 doi: 10.1002/hep.26518 The AP-1 transcription factor Fra-1 is dispensable for murine liver fibrosis, but modulates xenobiotic metabolism (Visuel © kmiragaya - Fotolia.com, vignette NIH)

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L'alcool dangereux à plus d'un titre

L'alcool dangereux à plus d'un titre:

L'alcool dangereux à plus d'un titre

Publié le 14/10/2013, Dernière mise à jour le 14/10/2013
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Alors que l'alcool est directement impliqué dans 49.000 décès chaque année, seulement 8% des personnes concernées par cette addiction sont actuellement prises en charge et souvent à un stade avancé de leur maladie, observe Le Figaro-santé (pages 12 et 13). Une situation d'autant plus aberrante, selon ce quotidien, qu'un tiers des affaires délictuelles et criminelles seraient liées à l'alcool. Bilan auquel il faut ajouter les violences conjugales et familiales, ainsi que les séquelles chez les enfants dont la mère a consommé de l'alcool pendant sa grossesse.

"Tout comme il y a des victimes du tabagisme passif, il y a des victimes d'alcoolisme passif, mais personne ne parle jamais d'elles", dénonce, dans Le Figaro, le Pr Mickaël Naassila, directeur de recherche à l'Inserm.

Pourquoi une telle tolérance à l'égard de l'alcoolisme ? "Beaucoup pensent en­core à tort que seuls les buveurs excessifs, incapables de contrôler leur consommation, sont en danger, constate le Pr François Paille, du CHU de Vandoeuvre-lès-Nancy. C'est vrai, ils le sont, mais, à titre d'exemple, les grands buveurs dénutris et atteints d'une cirrhose ne représentent “que“ 2.500 des 49.000 décès annuels imputables à l'alcool, alors que les cancers et les maladies cardiovasculaires en relation avec une consommation excessive d'alcool font 27.000 morts dans le même temps !"

Pour changer cette vision dépassée des troubles de l'alcoolisation dans notre société, les spécialistes veulent bannir la notion d'"alcoolique chronique", car elle laisse supposer qu'une toute petite frange de la population a des problèmes avec l'alcool. Autre mesure recommandée par les alcoologues : "Inciter tous les professionnels de santé à demander à leurs patients combien ils boivent de verres d'alcool par jour, de la même façon qu'ils s'inquiètent de leur consommation de cigarettes." "Cela permettrait aux personnes en difficulté d'oser enfin parler de leur souci, sans craindre d'être stigmatisées", estime, dans Le Figaro, le Pr Henri-Jean Aubin, addictologue à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne).

La France sans cigarettes : une utopie ?
"Aucun responsable de premier plan ne porte ce combat aujourd'hui", regrette l'ancien ministre de la Santé, Claude Evin, dans une interview au Journal du dimanche (page 15). "Il y a toujours une absence de volonté politique" dans la lutte contre le taba­gisme, dénonce le père de la loi sur le tabac de 1991. "Sans doute parce qu'en France, notre système de santé est organisé pour soigner les maladies et non les prévenir", explique-t-il.

Le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France estime que "la dernière hausse des taxes sur le tabac a été trop limitée pour inverser les chiffres déplorables des années Sarkozy, durant lesquelles le nombre de fumeurs a recommencé à augmenter".

Contrairement à la France, plusieurs pays mènent actuellement une croisade pour interdire purement et simplement la cigarette, constate le JDD. L'Irlande a ainsi lancé, début octobre, un plan ciblant les jeunes pour devenir un pays "tobacco free" en 2025. Un objectif partagé par l'Australie (paquets de cigarettes sans logo ni couleurs), la Nouvelle-Zélande (interdiction de fumer dans les stades, parcs et prisons) et la Finlande (vente aux mineurs passible de prison).

Un monde sans tabac n'est-ce pas une utopie ? "La consommation a déjà beaucoup baissé en quinze ans dans les pays riches, souligne, dans le JDD, Bertrand Dautzenberg, président de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT). Il suffirait de suivre cette tendance pour y arriver. […]. C'est un rêve très réaliste, seulement sa date de réalisation est inconnue."

"L'idée d'un “end game“ [fin du jeu] est à la mode. Ce n'est pas de l'utopie, mais une révolution culturelle en marche à l'horizon du siècle", renchérit la cancérologue Agnès Buzyn, présidente de l'Institut national du cancer (Inca). Une conférence internationale sur ce thème s'est tenue en Inde le mois dernier, après un premier colloque à Boston (Etats-Unis), en mars. "Et la France ?", interroge le JDD. Elle manquerait de stratégie à long terme, selon les experts qui scruteront à la loupe le troisième Plan cancer.

John Sutton

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samedi 12 octobre 2013

Contre la gueule de bois, buvez du Sprite ! - Topsante.com

Contre la gueule de bois, buvez du Sprite ! - Topsante.com:


Contre la gueule de bois, buvez du Sprite !
Le 11 octobre 2013 à 14h00 - par Agathe Mayer





Boire du Sprite serait un excellent remède contre la gueule de bois, selon des chercheurs chinois.


© AbleStock.com

Une étude menée par les chercheurs du laboratoire de nutrition Guangdong Provincial Key et de la Sun Yat-Sen University (Chine) a révélé que 2 boissons semblent avoir des effets positifs contre la gueule de bois.

Les scientifiques ont testé 57 boissons, dont 5 sodas, 12 thés et 40 infusions. Ils ont évalué les effets de ces boissons sur les effets néfastes de l’alcool. Ils ont conclu qu’un équivalent chinois du « Sprite » nommé « Xue bi » et une limonade chinoise le « hui yi di da shui » ont une influence positive sur le métabolisme de l’alcool chez les hommes.

L’alcool agit dans le foie

L'éthanol, un alcool présent dans toutes les boissons alcoolisées est décomposé par le foie avant d’être éliminé. Il est d'abord métabolisé par une enzyme du foie, « l'alcool déshydrogénase (ADH) » pour donner une substance chimique, l’acétaldéhyde, responsable des effets néfastes de l'alcool, dont la gueule de bois. Cette substance est ensuite métabolisée par une seconde enzyme du foie, l'aldéhyde déshydrogénase (ALDH) pour devenir l’acétate, un composé moins nocif pour le corps.

Le rôle des boissons sur la gueule de bois

Les chercheurs ont voulu comprendre dans quelle mesure ces différentes boissons pourraient augmenter ou diminuer l’efficacité de ces 2 enzymes. Les scientifiques ont ajouté chaque boisson à 2 mélanges différents, éthanol + ADH et acétaldéhyde + ALDH, afin de simuler les 2 étapes du métabolisme de l’alcool. Les chercheurs ont mesuré ensuite la vitesse du processus de métabolisation.

L’équivalent du Sprite et la limonade chinoise réduisent les effets de la gueule de bois. En effet, le « Sprite » chinois a permis de réduire de 28% les niveaux d’acétaldéhyde, la fameuse substance chimique responsable des effets néfastes de la gueule de bois.

Et, le soda nature a réduit l'activité de l'alcool déshydrogénase (ADH) lors du processus de métabolisation de l’éthanol, diminuant de moitié l'augmentation (néfaste) de l'activité d’ALDH.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé et le meilleur moyen d’éviter la gueule de bois est de consommer de l’alcool avec modération.

Cette étude a été publiée dans la revue Food and Fonction.
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mercredi 9 octobre 2013

www.larep.fr - Montargis - MONTARGIS (45200) - Une écoute pour alcooliques et victimes

www.larep.fr - Montargis - MONTARGIS (45200) - Une écoute pour alcooliques et victimes:

LOIRET > GÂTINAIS > MONTARGIS 08/10/13 - 17H15

Une écoute pour alcooliques et victimes

 Les bénévoles de l’association « Vie libre » assistent à l’audience du vendredi matin où il est questiond’infractions routières et souvent d’alcool au volant. - LA REP Photo
Les bénévoles de l’association « Vie libre » assistent à l’audience du vendredi matin où il est questiond’infractions routières et souvent d’alcool au volant. - LA REP Photo

Les personnes désemparées après les décisions rendues par le tribunal peuvent y trouver des oreilles attentives.
Au tribunal de Montargis, l'audience du vendredi matin est consacrée aux infractions routières. Cette cour des miracles enchaîne des situations embarrassantes où le prévenu se demande un peu ce qu'il fait à la barre. L'alcool au volant est souvent en cause.

C'est la raison pour laquelle deux bénévoles de la section montargoise de l'association « Vie libre », qui lutte contre l'alcoolisme, assistent à ces débats publics. Après avoir écouté les démêlés des uns et des autres, ils retiennent ceux liés à l'alcool. Une fois le jugement prononcé, ils accostent la personne dans la salle des pas perdus.

« Pas réceptifs »

Comme cet homme, employé communal, qui s'est fait prendre avec 0,87 mg d'alcool par litre d'air expiré. Son permis a été automatiquement annulé pour cause de récidive, à quelques jours près. En dépit de la confiance renouvelée de son employeur et de soins prodigués pour ne plus boire, l'homme va être condamné à de la prison avec sursis. « Ce n'est pas évident pour nous de faire passer notre message d'accompagnement. Mais nous laissons nos coordonnées si la personne souhaite se faire aider », expliquent les deux bénévoles. « Je pense que les gens qui passent au tribunal pour des infractions routières liées à l'alcool ne sont pas réceptifs à notre discours. Ils ne se considèrent pas comme des délinquants. Ils ont le droit à une leçon de morale et à une sanction. L'intervention de Vie libre est une plus value énorme », analyse Florent Boura, le procureur de la République. « L'audience est une porte d'accès à cette structure. »


Deux autres associations ont pignon sur rue au tribunal. Le mercredi, jour de l'audience correctionnelle, l'association de l'Aide aux victimes du Loiret (AVL) s'installe dans la salle de confidentialité. En 2012, 63 entretiens ont eu lieu et 41 personnes ont été reçues par un juriste. « Ce n'est pas parce que le doute doit profiter au mis en cause, avec un classement sans suite ou un non-lieu, que les poursuites s'arrêtent. Par exemple pour un accident mortel ou grave, une agression sexuelle, du harcèlement, des violences en réunion », énumère Florent Boura. « Le parquet saisit de façon systématique l'AVL qui offre une aide psychologique et juridique. »

L'agglo montargoise, lors de sa réunion du 30 septembre, a voté une subvention de 15.000 € en faveur de l'AVL qui assure des permanences, en plus de celle au tribunal, à l'antenne du centre Nelson Mandela (4 jours par semaine) et au commissariat le lundi matin.

La Maison de la famille

Le vendredi matin, c'est la Maison de la famille, dont le but est de proposer des aides en direction de toute personne (parents, enfants…) confrontée à une situation de conflits familiaux, qui s'installe dans la salle de confidentialité. « En tant que chef d'établissement, je gère la mise à disposition des locaux. C'est depuis 2009 que la Maison de la famille intervient dans notre enceinte », se souvient Véronique Marmorat, la présidente du tribunal de Montargis.

Alexis Marie
alexis.marie@centrefrance.com

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Baclofène : l’ANSM donne son feu vert à une prescription encadrée - Pourquoi Docteur ?

Baclofène : l’ANSM donne son feu vert à une prescription encadrée - Pourquoi Docteur ?:

Sevrage alcoolique
Baclofène : l’ANSM donne son feu vert à une prescription encadrée
par Melanie Gomez | Publié le 8 Octobre 2013

L'Agence du médicament a donné un avis favorable à l’octroi d’une recommandation temporaire d’utilisation du baclofène avec prescription ouverte aux généralistes.

On l’attendait depuis le printemps, c’est maintenant officiel. L’Agence nationale de sécurité sdu médicament (ANSM) vient de rendre un avis favorable à l’octroi d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour le baclofène dans le sevrage alcoolique. A la suite d’une réunion qui s’est tenue en juillet, l’avis qui vient d’être mis en ligne sur le site de l’Agence précise toutefois les indications et contre indications, la posologie maximale. L’ANSM donne donc son feu vert officiel pour la prescription du baclofène, un relaxant musculaire, en dehors des indications constituant son autorisation de mise sur le marché (AMM), y compris pour les médecins généralistes.

Ecoutez le Pr Philippe Jaury, coordonnateur de l’étude Bacloville menée chez les médecins de ville : « Les généralistes sont les principaux prescripteurs du Baclofène (...), nous formons actuellement des médecins dans toute la France sur ce médicament qui est très particulier. »


La Baclofène sera donc l’un des tout premiers médicaments à bénéficier d’une RTU, un système qui permet la prescription d’une molécule hors AMM dans une autre indication. Mais dans son avis, l’Agence sanitaire précise cependant les conditions dans lesquelles il pourra être utiliser dans le traitement de l’alcoolisme.
D’une part, les médecins auront l’autorisation de le prescrire dans « l’aide au maintien de l’abstinence après sevrage chez les patients dépendants à l’alcool et en échec des autres traitements. Enfin, la 2ème indication est la « réduction majeure de la consommation d’alcool jusqu’à un niveau faible de consommation (…) chez des patients alcoolo-dépendants à haut risque et en échec des traitements disponibles. Pour les médecins spécialistes de cette addiction, cette 2ème indication est la plus importante.

Ecoutez le Pr Philippe Jaury : « Nous voyons arriver des personnes qui n’auraient jamais consulté pour leur problème d’alcool. C’est important de pouvoir leur dire, vous pourrez continuer à consommer d’une façon médicalement correcte avec un traitement. »


Par ailleurs, le compte rendu de l’avis précise que la posologie maximale recommandée est de 200mg/jour, en raison,notamment, du risque d’effets indésirables qui augmente avec les fortes doses. Une recommandation que ne comprend pas le Pr Philippe Jaury : « Je ne vois pas pourquoi il limite à 200, c’est un retour en arrière. Dans l’essai Blacloville, l’ANSM a pourtant autorisé en ambulatoire la dose de 300mg/jour».
Enfin, d’après les données de l’Assurance maladie, au moins 50 000 personnes ont été prises en charge avec le baclofène depuis 2008 pour un traitement de l’alcoolisme, dont 22 000 nouvelles prises en charge uniquement en 2012, dans un contexte hors AMM qu’il était temps d’encadrer.

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mardi 8 octobre 2013

Les ravages de l’alcool | Metropolitaine

Les ravages de l’alcool | Metropolitaine:

 Par anibalhardy4884

Si trop de personnes considèrent encore la consommation abusive d’alcool comme inoffensive, de nombreuses personnalités sont victimes de l’alcoolisme. De John Galliano à Amy Winehouse, en passant par Robert Eringer, retour sur trois victimes de l’alcool.



Galliano : une carrière brisée

John Galliano était l’un des couturiers les plus en vue de la planète : son style unique a révolutionné la mode. Ses tenues de haute couture, prisées par le monde entier, étaient et restent autant d’œuvres d’art.

Voilà un exemple d’une carrière de génie brisée par l’alcool. La solitude et une vie sentimentale désordonnée ont conduit peu à peu Galliano à la dépression. La vie nocturne qui va de pair avec son métier l’aura fait sombrer dans l’alcool.

Devenu alcoolique, il s’aigrit peu à peu, perd son talent, et ses frasques, lorsqu’il est ivre, détruisent sa réputation. Ses propos antisémites filmés à une terrasse d’un café est le coup de grâce qui mettra fin à sa carrière. Depuis, une rumeur sur un éventuel retour court toujours, mais reste incertaine.

L’homme est d’ailleurs revenu sur son alcoolisme dans un entretien pour Vanity Fair :

«Au début, l’alcool était comme une béquille quand j’étais à l’extérieur de la maison Dior. Ensuite, je l’utilisais de façon intensive au lendemain des collections. Je prenais quelques jours pour m’en remettre, comme tout le monde. Mais avec plus de collections à faire, l’accident s’est produit plus souvent. Ensuite j’en étais un esclave. Puis il y a eu les pilules parce que je n’arrivais pas à dormir. Ensuite, d’autres pilules parce que je ne pouvais pas m’arrêter de trembler. J’avais aussi ces énormes bouteilles d’alcool que les gens m’envoyaient. Vers la fin, c’était la seule chose que je pouvais tenir dans mes mains. Vodka, ou vodka tonic. Le vin, j’avais la conviction qu’il m’aidait à dormir. Faux. Je devais arrêter les voix. J’avais toutes ces voix dans ma tête, qui me posaient beaucoup de questions, mais j’étais incapable d’admettre une seule seconde que j’étais un alcoolique. Je pensais que je pouvais contrôler.»

Amy Winehouse : une mort tragique

Tout le monde connait la tragique histoire d’Amy Winehouse. Cette chanteuse et compositrice de génie, devenue une icône mondiale en quelques années, est morte l’année de ses 27 ans, comme Kurt Cobain, Jim Morrison, ou Janis Joplin.

Cette Anglaise à la voix unique est rapidement tombée dans l’alcoolisme, puis dans la drogue. On se souvient de sa relation tumultueuse avec Blake Fielder-Civil, alcoolique et drogué, qui l’aura enfoncée un peu plus dans ses démons.

Pourtant, ce n’est pas la drogue mais bien l’alcool qui a tué Amy Winehouse.

Selon l’enquête de la police britannique, la mort accidentelle de la jeune femme est bien due à un abus d’alcool. Les médecins légistes sont ainsi trouvé 4,16 mg d’alcool par litre de sang au cours de l’autopsie.

Rober Eringer : le mythomane pathétique

Contrairement aux deux autres exemples, Robert Eringer est loin d’être un génie. C’est d’ailleurs à cause de ses complexes qu’il s’est probablement tourné vers l’alcool. En effet, Eringer a souvent été amené à côtoyer des gens brillants ayant réussi leur carrière professionnelle. De son côté, alors qu’il rêvait d’être journaliste il s’est retrouvé pigiste pour un tabloïd anglais. Il s’est alors mis à boire et à mentir, ce qui a marché un certain temps, puisqu’il a réussi à décrocher un travail de consultant pour la Principauté monégasque.

Mais à trop boire, l’homme s’est mis à se comporter n’importe comment. Si bien qu’il s’est fait renvoyer par le Prince Albert lui-même.

Depuis, Eringer se noie dans le whisky, la bière, le gin et la haine des puissants. Réfugié à Santa Barbara, il a ouvert un bar et mis en ligne un blog dans lequel il invente des pseudos scoops (l’alcool l’aidant à inventer des histoires improbables). Condamné plus de trente fois pour ses déclarations diffamatoires par la justice française, il crie au complot et prétend user de sa liberté d’expression.

La Constitution américaine et le whisky sont désormais ses ultimes remparts.

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jeudi 3 octobre 2013

Pour boire moins, changez de verre ! - Topsante.com

Pour boire moins, changez de verre ! - Topsante.com:

La taille, la couleur et la forme du verre influencent  notre consommation de vin.  Mais plus  surprenant aussi, la manière dont on se sert !

Pour boire moins, changez de verre !

Une étude de l’Université de Cornell (Etats-Unis) publiée dans la rue scientifique américaine « Substance Use & Misuse » montre que le verre dans lequel nous buvons a une influence sur notre consommation d’alcool.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont observé le comportement de 73 étudiants âgés de plus de 20 ans buvant au moins un verre de vin par semaine.

Le protocole de l’étude était simple. Les bénévoles devaient se remplir un verre de vin dans plusieurs situations. Les scientifiques ont analysé la quantité de vin que se servaient les étudiants en fonction de la taille des verres et de de leurs couleurs. Ils ont aussi pris en compte le moment de la consommation (pendant un repas ou non), l’environnement (spacieux ou étroit) et aussi si les étudiants tenaient le verre dans leur main ou le posait sur une table.

Pour boire moins, laisser votre verre transparent et petit sur la table
Lorsque les volontaire se servent eux-mêmes, ils versent  en moyenne 11,9 % de vin en plus dans un verre large, forme ballon, que dans un verre fin.
Plus surprenant, tenir son verre à la main pousse aussi à la consommation ! Les étudiants se versent 12% de vin en plus quand leur verre est posé sur la table.
Le contraste entre la couleur du verre et celle du vin modifie aussi la perception de la quantité. Selon les observations des chercheurs, on a tendance à plus remplir son verre transparent par du vin blanc que par du vin rouge (+9,2%).

Des consommateurs conscients
Après avoir identifié les différents types de comportements des bénévoles, les chercheurs les ont questionnés pour savoir s’ils savaient ce qui les poussaient  à boire plus.
Les volontaires ont répondu avoir tout à fait conscience que la couleur, la taille et la manière de se servir modifient leur consommation de vin et influencent la quantité qu’ils en boivent.

Le verre semble être la clé des études sur la consommation d’alcool. En effet, une précédente  étude de l'école de psychologie expérimentale de Bristol (Royaume-Uni) révélait aussi que la forme du verre influe sur la rapidité avec laquelle nous buvons.

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mercredi 2 octobre 2013

Alcool : 300 enfants britanniques de moins de 11 ans hospitalisés l'an passé - monde - Directmatin.fr

Alcool : 300 enfants britanniques de moins de 11 ans hospitalisés l'an passé - monde - Directmatin.fr:

ALCOOL : 300 ENFANTS BRITANNIQUES DE MOINS DE 11 ANS HOSPITALISÉS L'AN PASSÉ

[AFP/Archives]

Selon une étude révélée hier par la BBC, 300 enfants britanniques âgés de 11 ans ou moins ont été admis en état d’ébriété aux urgences l’an passé. Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme.

Alcool : 300 enfants britanniques de moins de 11 ans hospitalisés l'an passé


Moins de deux semaines après l’annonce des autorités britanniques concernant l’éventuelle mise en service de cellules de dégrisement payantes confiées à des sociétés privées, le sujet de l’alcoolisme vient une nouvelle fois occuper l’actualité de nos voisins anglais. En cause : l’alcool y fait des ravages et  touche même de très jeunes enfants.

Les chiffres sont préoccupants : Près de 300 enfants, âgés de 11 ans ou moins, ont été admis en un an aux urgences au Royaume-Uni pour avoir bu trop d'alcool, selon des chiffres officiels révélés hier par la BBC, la société publique de radio et de télévision de ce pays.

Pour parvenir à ce chiffre, les autorités de santé ont passé au crible 125 des 189 établissements gérés par le NHS, le système public de santé britannique pour la période 2012-2013.

Leurs travaux ont également démontré qu’au total ce sont  6.580 mineurs qui ont été admis aux urgences pour des problèmes d’alcool. L’étude souligne toutefois que ce chiffre est en baisse par rapport à la période précédente, soit sur 2011-2012 où il était de 7.821 mineurs.

En termes de répartition, les filles âgées de 12 à 14 ans et celles entre 15 et 17 ans sont plus nombreuses que les garçons à souffrir de problèmes d'alcool. Mais cette étude s’est également penchée sur la consommation de drogue des jeunes anglais et elle indique que 1.897 mineurs, dont 145 enfants de 11 ans ou moins, ont été hospitalisés aux urgences pour cause de toxicomanie.



Quatre litres de bière par semaine

Toujours selon cette étude, au Royaume-Uni, un mineur consommateur d’alcool sur quatre boit l’équivalent de sept pintes par semaine, soit un peu moins de quatre litres de bière.

Le président de l’association UK Alcohol Health Alliance, Ian Gilmore, déclare qu"un enfant sur dix" âgé de 11 ans a consommé de l'alcool au cours de la dernière semaine.

Ce sont les habitudes de consommation d’alcool des jeunes qui se sont modifiées, l’âge des mineurs consommateurs étant lui en diminution.

"Il y a des signes encourageants qui montrent que le nombre des mineurs consommateurs d'alcool diminue mais ceux qui boivent le font plus tôt et en consomment davantage, de ce fait nous ne pouvons certainement pas faire preuve de complaisance", a-t-il indiqué à la BBC.

"L'industrie de la boisson a travaillé dur pour s'assurer que le fait de boire de l'alcool soit complètement normalisé dans notre société. Tellement normal que des enfants de 10 ou 11 ans reconnaissent les marques de bières avant celles de glaces ou de gâteaux", conclu en s’indignant le docteur Evelyn Gillan qui dirige l'association écossaise Alcohol Focus Scotland.

C’est dans ce contexte que plusieurs associations de lutte contre les méfaits de l'alcool ont appelé les parents à parler à leurs enfants des risques d'une consommation excessive.

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mardi 1 octobre 2013

2013/09/30 > BE Israël 92 > Nouvelle solution pour éviter la rechute alcoolique

2013/09/30 > BE Israël 92 > Nouvelle solution pour éviter la rechute alcoolique:

Nouvelle solution pour éviter la rechute alcoolique

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74046.htm

L'alcool est une addiction dont il est très difficile de se sevrer. Et même après avoir arrêté, la partie est loin d'être gagnée, puisque 70 à 80% des alcooliques rechutent moins d'un an après avoir fermé leur dernière bouteille. Le docteur Segev Barak, de la Sagol School of Neuroscience de l'Université de Tel-Aviv, et le professeur Dorit Ron, de l'Ernest Gallo Clinic and Research Center de l'Université de Californie à San Francisco, ont fait une découverte qui pourrait aider à traiter la dépendance à l'alcool et surtout éviter les rechutes.



Verre de whisky sour
Crédits : Mitchell Bartlett


Une nouvelle stratégie thérapeutique

D'après le docteur Barak, l'alcoolisme, comme l'addiction aux drogues, est une maladie avec une base biologique pouvant altérer sévèrement la santé. Le haut taux de rechute suite à un sevrage est lié à des souvenirs gravés dans la mémoire des anciens alcooliques. Les lieux et les objets, sans parler bien entendu des odeurs et goûts associés à l'alcool, sont autant de facteurs pouvant inciter un ancien consommateur à rechuter. L'idéal serait donc d'effacer ces souvenirs. C'est la nouvelle stratégie mise au point par l'équipe de chercheurs américano-israélienne.

La mémoire des sens

Le protocole expérimental mis au point consistait à proposer à des rats un choix entre une boisson alcoolisée et de l'eau pendant 2 mois. Environ 10 à 20% des rats buvaient de l'alcool sans montrer de signes d'addiction et furent par la suite exclus de l'étude. L'étape suivante consistait à entraîner les rats présentant des signes d'addiction à recevoir de la solution alcoolisée en actionnant un levier. Après 10 jours d'abstention, les chercheurs "réveillèrent" la mémoire sensitive des rats en leur présentant des portions minuscules d'alcool ou en leur faisant respirer les vapeurs. Les rats alcooliques essayèrent par la suite de s'auto-administrer des doses d'alcool.

Des scanners réalisés sur les cerveaux des rats ont révélé que la partie de la mémoire contenant les souvenirs liés à la consommation d'alcool active un complexe protéique appelé mTORC1. Cette molécule est responsable de la synthèse de nouvelles protéines dans les synapses entre les neurones du cerveau. Elle a donc un rôle important dans la création des souvenirs.

Des résultats encourageants

Les chercheurs ont alors remarqué que la mémoire contenant les souvenirs liés à l'alcoolisme activait cette protéine dans des parties spécifiques du lobe frontal. Celui-ci est responsable des souvenirs émotionnels et est impliqué dans les symptômes liés au sevrage. Le docteur Barak explique qu'une activation aussi forte et précise d'une protéine dans une partie spécifique du cerveau est très rare.

Neutraliser l'activation de cette protéine est ainsi devenu un enjeu capital. Pour cela, la Ramapycine, un médicament utilisé normalement chez les individus ayant fait des rejets de greffes, a été utilisée. Une fois administré, ce traitement s'est déplacé vers les aires cérébrales associées à l'alcoolisme et a prévenu l'activation du processus initié par le complexe mTORC1.

L'équipe du professeur Ron et du docteur Barak a montré comment la mise en place de l'alcoolisme se produit au niveau cellulaire. Elle a également montré par quelles voies métaboliques les souvenirs liés à la consommation d'alcool stimulent les rechutes. Un traitement empêchant la réactivation de ces souvenirs est donc capital et la recherche effectuée par la collaboration américano-israélienne apporte un espoir de guérison pour de nombreux malades traversant les affres du sevrage.
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Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme