dimanche 23 décembre 2007

Erreur 404


J’arrive à ma réunion du dimanche et c’était un ballon rouge c'est-à-dire qu’à l’entrée on te remet un billet avec un numéro et quand ton numéro est tiré tu te dois si tu peux d’aller partager ce que tu vis aujourd’hui à l’intérieur de deux minutes et demie environ.

Mon billet était le numéro 404 et quand ils ont tiré mon numéro je suis devenu très mal parce que j’avais peur et honte d’aller partager. J’aurais tellement voulu y allé mais je suis mal aujourd’hui et j’ai feint de n’être pas la personne avec le billet 404.

Je me sens terriblement coupable d’avoir agi ainsi et de ne pas avoir été capable de me lever pour partager. J’espère qu’un jour je serai mieux pour pouvoir partager. Je voulais vous partager cela et aussi que l’essentiel des partages aujourd’hui portaient sur les fêtes qui sont pour nous alcooliques en rétablissement souvent source de difficulté.

Moi je suis en vacance depuis vendredi puis je peux dire que j’appréhende énormément Noel et le jour de l’an. À Noel, demain, je serai dans ma famille et l’alcool coulera à flot, je vais emmener de la littérature puisque que je séjourne la bas je ne peux pas fuir et c’est très difficile pour moi.

Il faut que je fasse attention parce que l’année passé c’est à Noel que je rechutais. Comme la dit un membre c’est très insidieux les fêtes. Le 6 Janvier j’aurais un an d’abstinence et je prie pour le célébrer.

Même si je suis abstinent d’alcool et de drogue je ne suis pas zen toujours et c’est pour ca que j’ai besoin des meetings et de vous autres, d’ailleurs je vous en remercie tous les membres proche et moins proche d’être là.

Comme hier je me suis saoulé avec ma télévision, j’étais sur des chaines nulles jusqu’à temps que mon corps (fatigue physique et émotionnel) n’en peut plus. C’est comme une autre façon de geler ma souffrance. Je me suis réveillé avec un mal de tête horrible, vous voyez j’ai vraiment quelques choses qui cloche. Faut toujours que je tombe dans l’obsession et dans l’excès. Merci mon Dieu tu m’as enlevé celle et l’alcool et des drogues puisse svp m’aider à vivre mon quotidien si telle est ta volonté.

Si quelqu’un veut bien m’aider durant cette période difficile pour moi ce serait merveilleux, je suis de Montréal.

Je suis Mouze et je suis un alcoolique et dépendant.


En passant Joyeuses Fêtes à tous!

samedi 8 décembre 2007

Le rêve de boire c'est un cauchemar....

Cette nuit revenant d'un party à mon travail pour les fêtes ou je n'ai pas bu bien sûr j'étais hyper fatigué et le soir venu quand je me suis endormi j'ai rêvé.

J'ai rêvé que je buvais, que j'étais saoul et c'était vraiment dramatique, je me sentais tellement mal avec ce fait cauchemardesque. Quand je me suis réveillé ça m'a pris du temps avant de réaliser qu'enfin de compte ce n'était qu'un mauvais rêve.

En allant à ma réunion du samedi matin je me suis informé de ça à des ami(e)s AA puis ils m'ont dit qu'ils avaient déjà eu ce genre de cauchemar eux aussi et de ne pas m'en faire que c'était mon subsconscient qui me jouait des tours. J'ai vécu une genre de rechute dans mon sommeil et voilà aujourd'hui je peux me dire:

"fiou ce n'était qu'un rêve...!!!"

Ça m'emmêne a penser quece serait l'enfer pour moi si un jour je reconsomme. Et merci mon Dieu de m'envoyer ce message juste avant les fêtes ou les alcools coulent souvent beaucoup.

En fait je terminerais sur n extrait du livre Vivre sans Alcool page 34:

"Un nombre suffisant de membres ont fait de tels rêve pour savoir qu'ils sont fréquents et inoffensifs.

L'interprétation des rêves ne relevant pas de la compétence des AA, nous ne sommes pas en mesure de révéler leur signification cachée, s'il en est une, au même titre que les psychanalistes et autres onirologues. Afin de vous éviter toute surprise,nous nous contentons de vous signaler que de tels rêves peuvent survenir. Parmi les rêves les plus fréquents, il y a celui ou nous nous retrouvions ivres et stupéfiés de l'être, sans souvenance aucune d'avoir pris un verre. Il arrivera même qu'on se réveille avec des frissons, des tremblements et d'autres séquelles de l'ivresse, sans que, bien sûr, on n'ait pris une goutte depuis des mois. Ce n'était qu'un mauvais rêve qui peut surgir sans raison, depuis bien, bien longtemps aprèes le dernier verre.

Il est peut-être profitable de se sentir effrayé et peut-être malheureux à la seule pensée de boire, ne serait-ce qu'en rêve. Il faut peut-être y voir un indice que nous commençons vraiment à comprendre, au plus profond de nous-mêmes, que l'alcool nous est néfaste. Mieux vaut l'abstinence, même en rêve...."

À bientôt,

Mouze

dimanche 2 décembre 2007

Se souvenir les choses que le cerveau voudrait oublier

Je me sens toujours mieux avec moi même je crois qu'au début de l'arrêt de ma consommation en janvier dernier je ne pouvais pas espérer un rétablissement rapide. Le plus beau cadeau que AA et les membres que je côtoies c'est ma relative joie de vivre que je retrouve petit à petit.


Je me sens moins seul et moins inférieur aux autres ou différent. J'ai plus de facilité à communiquer et à échanger avec les autres. C'est sur rien n'est parfait mais je reviens de très loin.


Plus j'avance dans mon rétablissement plus je prends conscience de l'atteindre profonde que j'avais avec mon alcoolisme. C'est drôle de voir a quel point la maladie alcoolisme fait voir la vie de façon a ne jamais remettre en cause les effets de l'alcool. Je crois que c'est pour ça que les Alcooliques Anonymes est tellement bénéfique pour moi.


Ça m'aide a me rappeler d'ou je viens et à voir des gens qui m'inspirent tellement,


Ce qui sera le plus dur dans mon cas ce sera les vacances de Noel il faut que je vois ca un jour a la fois et me souvenir d'appeller avant de boire,


Je vous redonne des nouvelles,


Mouze A+

mardi 27 novembre 2007

La maladie mentale et l'alcoolisme

Je viens de voir mon psychiatre, ça faisait longtemps que je ne l’avais vu. Il était content de savoir que je ne consommais plus d’alcool depuis presqu’un an. Je lui ai parlé de mon arrêt de séroquel. Il est totalement d’accord avec moi dans le sens qu’il pense que peut-être que le fait de consommer de l’alcool en si grande quantité exacerbait mon problème de maladie mentale. Tout ceci m’a rassuré sur ma décision de ne plus en prendre. Il m’a dit que le séroquel servait aussi des fois et peut être dans mon cas à diminuer mon agressivité. Mais maintenant que je suis sobre je ne me sens pas très agressif. Juste vivant.

Le paxil lui ne me fait pas de tort comme me faisait le séroquel j’ai décidé de continuer de le prendre sur le conseil de mon psychiatre.

Je suis heureux parce que ma santé s’améliore vraiment ma glande thyroïde est rétabli, ma maladie mentale est beaucoup moins pire.

Je voulais simplement exprimer ma gratitude envers tout ceux et celles qui m’aident à demeurer sobre que ce sois les médecins, les travailleurs sociaux, les thérapeutes que je vois ou que j’ai vu ainsi qu’aux membres AA que je côtoie. Merci mon Dieu!

Voici les promesses 1 et 12 des AA :

Nous serons étonnés des résultats, même après n'avoir parcouru que la moitié du chemin.

Soudainement nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes.

À bientôt,

Mouze

dimanche 18 novembre 2007

Je suis reconnaissant

Sobriété

Bonjour mes ami(e)s j’aimerais exprimer ma reconnaissance au mouvement AA pour avoir passé une belle journée hier. C’était la confirmation de mon filleul et je suis resté sobre pendant le dîner de la famille de mon frère. Avant j’aurais tout gâché parce que quand j’avais des réunions familiales ou des rencontres stressante j’avais l’habitude de boire. Et là par la grâce de ma puissance supérieure je n’avais pas le goût de boire. Je sens que les gens m’apprécient plus maintenant que je vis ma sobriété. Les relations sont plus vraies et plus satisfaisante. Mon frère accepte le fait que je ne bois pas et c’est très réconfortant. J’étais contant de voir mon filleul aussi même si je ne le vois pas souvent.




J’ai vu les dommages que l’alcool peut faire d’une certaines façon même si je ne veux pas juger la famille de la femme de mon frère qui aime consommer de l’alcool et ça fait des relations parfois pas très jojo. Je voulais vous partager ma journée d’hier et vous dire que j’étais fier de faire parti d’AA.



Le séroquel



Dans un autre ordre d’idée depuis deux semaine que je ne prends plus de séroquel j’ai enfin réussi. Ce ne fut pas facile parce qu’il y a eu des moments de sevrage difficile. J’ai diminué lentement par les conseils de ma pharmacienne. Peut être pas aussi lentement que j’aurais dû mais j’ai réussi et la je ne reviendrai pas a ce médicament. Je me sens mieux et beaucoup plus vivant. Mes journées sont plus douces et je suis moins fatigué durant le jour. Tout ça grâce a ma PS je crois.



C’est un beau dimanche matin pour moi et je suis heureux, je vais aller à une réunion que j’aime bien à 10 heure 30 et j’ai hâte parce que c’est mon booste d’énergie pour ma journée et ma semaine.



Je vous souhaite une bonne journée

Mouze XX

mardi 6 novembre 2007

Les jours gris ou quand la fatigue joue sur le moral


Point de vue de la consommation je peux dire que ça va, je n’ai pas bu depuis janvier mais c’est mon moral qui est attaqué c’est temps ci. C’est certain que la dernière idée actuellement est d’aller prendre un verre pour me détendre mais je sais qu’il faut que je fasse attention quand même.

Je me réveille le matin je suis déjà fatigué, et mes journées de travail sont lourdes et déprimantes. Le soir je ne suis plus incapable de faire de sieste comme auparavant et je suis amorphe. La nuit je dors très mal. Et ce cycle dur depuis environ quatre jours. Il faut que je sois attentif à ces signes.

Là je garde le moral, cette semaine je ne vois pas mon thérapeute peut-être c’est pour ça que je viens me plaindre ici car je n’ai pas beaucoup d’endroit pour m’exprimer réellement et je ne veux pas qu’on me fasse la morale j’aurais de la misère car je suis très sensible actuellement.

Je dois vous avouer que depuis vendredi j’ai abaissé ma dose de séroquel à 25 mg parce que sur le conseil de ma pharmacienne préféré c’est ce médicament que je pourrais sevrer en premier. Toujours dans ma lutte pour arrêter ma médication pour vivre au naturel je dois dire que je ne la trouve pas facile celle là. Je crois que ce soir je vais céder pour une nuit et reprendre ma dose complète de séroquel sois 50 mg.

Moi qui était diagnostiquer bipolaire de type 2 au départ je dois dire que ce diagnostique ne tiens plus la route parce qu’après de nombreuse lecture sur l’internet j’y ai appris que je serais dans une phase maniaque si je prendrais seulement des antidépresseurs. Je ne me vois peut-être pas mais je ne sens pas dans une phase manique actuellement bien que mon sommeil sois alléger je n’ai aucune énergie le jour et je suis plutôt déprimer.

Mais la déprime ne peut-elle pas faire partie de la vie normale : Pourquoi toujours vouloir être bien… La seule chose que je demande a Dieu c’est temps ci c’est d’avoir une bonne nuit de sommeil pour me réveiller tout en forme et passer une journée pour une fois avec de l’énergie. Si j’essais de diminuer ma consommation de médicaments c’était pour ça et maintenant que je réduit les dose ça ne marche pas mieux.

J’ai tellement le moral à plat que tous les gens me font chier et je critique tout c’est pas ce que j’appelle de la sobriété émotive. Je vais essayer de m’en remettre a ma Puissance Supérieure et aller méditer dans mon bain.

Merci de m’avoir lu, je reviendrai pour vous donner des nouvelles,

Mouze

dimanche 28 octobre 2007

Pour les nouveaux dans le mouvement des AA

Partant de ma propre expérience dans les AA j’adresse cette lettre à toi le nouveau qui voudrait essayer d’arrêter de boire pour aujourd’hui avec AA.

Qu’importe les raisons qui te fais venir à une réunion l’important c’est de venir au début.

Sache qu’il n’est pas nécessaire d’avoir la foi en Dieu et que ce Dieu n’est rien d’autres qu’une puissance supérieure. Personne dans le mouvement ne t’imposera un Dieu ou une façon de penser. Les AA ne sont pas une secte. Et n’appui et ne conteste aucune cause c’est un mouvement autonome et neutre.

Si as ta première réunion tu ne t’identifie pas aux autres ne t’en fait pas moi aussi au début c’était comme ca et ca peut prendre du temps, à chacun son rythme. Le but n’est pas non plus de s’identifier à chacun, chaque personne est différente et il est normal d’avoir je crois plus d’affinité avec certaines personnes.

L’important n’est pas la façon dont tu fais du mouvement parce que chacun a sa progression et c est ça qui est merveilleux dans ce mouvement. Il y a un slogan qui dit : ‘l’important d’abord’ ce qui signifie pour moi : ‘Ne pas boire aujourd’hui’.

C’est vrai que l’implication dans le mouvement ça aide mais ne te sens pas coupable de ne point en faire si t’en a pas envie.

Au début je ne comprenais rien, aujourd’hui j’en comprends un peu plus mais pas tout.

Ne te mets pas de pression avec les étapes, l’important c’est d’être disposer à essayer.

Il peut t’arriver que des émotions remontent en surface et c’est merveilleux ainsi, tu es en contact avec toi.

Tout ne se fait pas en un jour mais cela se fait un jour à la fois.

Tout ce que je peux dire c’est que tout n’est pas merveilleux dans ma vie mais beaucoup mieux que quand je consommais.

Je te souhaite à toi le nouveau de te sentir comme moi chez toi chez les AA. C'est-à-dire que tu as ta place ici tout comme moi tu l’as payé assez cher. :)

Bonne journée,

Mouze Zoomba

Un peu de lecture: petit guide pratique des AA

samedi 20 octobre 2007

Reponse a l'article de Pierre-Yves Boily Travailleur social de Québec dans le Soleil ce vendredi

Tout d'adord voici son article:

Le vendredi 19 octobre 2007

La dépression, une maladie?

Sous prétexte de contrer les préjugés à l'égard des personnes déprimées, une publicité du gouvernement du Québec, se termine en affirmant que la dépression est une maladie. Pour tous ceux qui tiennent à classer le comportement humain en catégories nécessitant un traitement pharmacologique dès qu'ils transgressent une normalité, rien de mieux que les petites boîtes psychiatriques du DSM-IV. Ce canevas de «recherche», établi par une seule spécialité d'une seule profession, tend à nous faire croire avec des mots issus du grec ancien que les réactions humaines sont saines ou malsaines en raison de conditions intrapsychiques et biologiques.

Or, la dépression peut aussi être considérée comme une réaction sensible et intelligente à un milieu stupide et dangereux, à des conditions de vie axées sur une compétition et une performance inhumaine. Le corps et l'esprit font une pause, se rebellent contre des exigences de «normalité» complètement folles.

Bien sûr, des milliers de personnes «traitées» aux antis dépresseurs, jureront que la psychiatrie les a beaucoup aidées à traverser leur «maladie» mais personne ne saura ce qu'elles auraient changé ensemble si elles s'étaient attaquées aux conditions de vie qui les ont siphonnées. Je préfère l'ancienne expression de bien-être social à celle plus chimique de santé mentale.

Pierre-Yves Boily
Travailleur social
Québec

Et voici ma réponse:

Cher M. Boily je demande des excuse de votre part pour tous ceux qui sont aux prises avec la maladie de la dépression. Vous êtes insultant pour ces malades en mélangeant déprime et dépression.

Vous devriez applaudir ces messages commerciaux du gouvernement qui aident à diminuer les tabous sur les maladies mentales.

En tout cas vous en n'avez pas côtoyé beaucoup de personne aux prises avec des maladies mentales dans votre pratique mais sachez que ça existe bel et bien.

Je crois aussi que vous mélangez industrie pharmaceutique et profession psychiatrique; la première veut faire des profits mais la deuxième vise à aider ces personnes.

Et soyez gentil ayez l'amabilité de signer vos articles avec votre nom seulement quand il s'agit de votre opinion personnelle pas besoin d'inclure toute votre profession.

Mouze

dimanche 14 octobre 2007

Lettre aux Alcooliques

Bon matin je reviens de ma réunion du dimanche matin et je suis plein de gratitude face au mouvement AA qui m’a sauvé la vie. Hier je me suis couché un peu tard parce que j’ai lu un texte de Pierre Fouquet qui s’adresse à l’alcoolique qui rentre dans son département de thérapie fermé en 1956. Il s’agit de douze lettres dont les pensionnaires reçoivent une a chaque jour pour les aider à comprendre la maladie. Hier à la lecture de ces lettres j’ai vu que le traitement n’a pas énormément changé depuis.

Je vous donne le liens si cela vous intéresse de lire ces les lettres : http://www.croixbleuepoissy.com/lettres_fouquet.htm




Voilà ce qu’il pense des Mouvement comme celui des AA :



"LES GROUPEMENTS DE POST-CURE 2 -Vous devez connaître l'existence de groupements d'anciens malades.
Ils constituent une modalité de psychothérapie collective qui ne s'oppose nullement aux liens psychothérapiques personnels noués entre vous et moi; au contraire, ces activités peuvent être pour vous un complément de cure extrêmement utile, durable et puissant.


Pour lutter contre l'incompréhension générale de la Société et contre le sentiment déprimant d'être seuls de leur espèce, donc plus ou moins rejetés et abandonnés, d'anciens buveurs ont créé des associations. Historiquement ce furent d'abord les églises protestantes, puis catholiques qui, désirant venir en aide à certains de leurs membres en difficultés avec l'alcool, suscitèrent, à la fin du siècle dernier, ces mouvements confessionnels. Grâce au recours spirituel, ils engagent leurs adhérents non seulement à lutter individuellement pour leur propre cause, mais
aussi à pratiquer une activité militante de prosélytisme : dénoncer le péril alcoolique et ses funestes conséquences, combattre ses causes, aider les victimes à trouver, avec l'aide de Dieu, les voies du salut.


Plus tard, se sont créés des groupements soit professionnels, soit nationaux, soit même internationaux; selon les pays, ils connaissent des succès divers. Le plus connu, de fondation relativement récente (1935), est celui des "Alcoholics Anonymous" qui, aux Etats-Unis, rassemble plus de 100.000 membres et possède des filiales dans de nombreux pays. Son succès est dû à l'édification d'une véritable doctrine concernant les fondements de la maladie
et sa thérapeutique morale.


En France, deux Groupes d'obédience religieuse 3, "Ia Croix Bleue" et "La Croix d'Or", sont devenus très actifs depuis la dernière guerre. Sont nées d'autres associations d'aide aux anciens buveurs, par exemple : "Vie libre", "Joie et Santé" , "Amitié P.T.T.» .Tous développent une grande activité sur le territoire national.


Je suis à votre disposition pour vous donner des détails complémentaires sur l'un ou l'autre de ces mouvements français, étrangers ou internationaux. Je tiens leurs adresses, centrales ou régionales, à votre disposition. Tous éditent des journaux, des brochures ou des livres, et réunissent périodiquement leurs membres. Vous pourrez trouver une documentation très large sur tous ces points au Comité National 4, 20, rue Saint-Fiacre, Paris, 2", où
une visite de votre part sera toujours bien accueillie.


Retenez enfin que si les règles particulières à chacun de ces groupements sont parfois assez différentes, leurs fondements, que vous pratiquiez ou non une religion, s'inspirent en grande partie des principes de base suivants : seul un ex-alcoolique peut comprendre ses frères de misère 5. Il a lutté pour lui, il doit maintenant lutter pour les autres, activité qui le soutiendra personnellement. Il est alors capable de découvrir l'ampleur terrifiante du mal sur le plan collectif; par le combat auquel il est convié, il donnera un sens nouveau à sa vie.
Pendant votre séjour ici, vous aurez la possibilité d'assister à une ou plusieurs réunions de l'un de ces Groupements. Nous aurons ensuite à en parler. Parmi bien d'autres choses, vous y découvrirez une fraternité humaine inconnue de vous. Votre conjoint pourra également en bénéficier.



2 Même remarque – On dirait aujourd'hui : groupes, mouvements ou associations d'anciens buveurs.
3 Cette appartenance confessionnelle très marquée à l'origine n'existe plus aujourd'hui. Tous ces mouvements sont, sans exclusion, strictement indépendants de toute organisation politique, syndicale ou religieuse.
4 Le Comité National des années 1950 est devenu aujourd'hui l'Association Nationale de Prévention de l'Alcoolisme (A.N.P.A.).
5 Bien que fortement ancré dans l'esprit d'une majorité des anciens buveurs, tout au moins au début de leur vie sans alcool, ce sentiment est loin d'être partagé par tous. Les capacités d'écoute et d'accompagnement ne sont nullement l'apanage des personnes ayant été dépendantes, et les personnes qui font partie de l'entourage d'un ancien buveur savent également ce que souffrir de l'alcool veut dire.



Vous comprendrez mieux alors que le programme de soins intensifs qui a été suivi pendant votre stage ici constitue seulement le tout début d'un long processus. C'est pourquoi je vous engage à fréquenter l'un ou l'autre de ces Groupes.


Le rôle du médecin va se modifier : autant il a pu être primordial à certains moments, autant il va maintenant diminuer d'importance; ce sont surtout les Autres qui pourront vous aider. Ceci n'empêche pas que je désire quevous puissiez revenir me voir régulièrement à la consultation pour que nous suivions ensemble les développements de votre renouveau."



Tiré de la lettre intitulé : La Post Cure dans Lettre aux Alcooliques 1956.

Voilà c’était mon partage d’aujourd’hui j’espère vous aurez autant de plaisir à lire ces lettres que moi.


Je vous donne aussi le lien sur Wikipdia qui parle de sa conception de la maladie de l’alcoolisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fouquet


À bientôt!

mercredi 10 octobre 2007

Ca n'a pas ete comme je le pensais....

Juste un petit mot pour vous dire que l’aventure de baisser ma médication ma pas bien réussi, premièrement mon sommeil était très léger puis la première journée je me suis senti mieux. Mais le lendemain après une autre nuit sans vraiment dormir j’allais travailler et je me sentais super tendu, agressif même je commence à croire que j’ai vraiment besoin de cette médication et que j’ai malheureusement un problème de santé mentale. J’ai vu mon thérapeute mardi soir et il m’a trouvé bizarre et même il était inquiet. Lundi je me sentais super mal j’avais sauté les plombs a mon travail avec quelques personnes.

Je crois que l’idée de baisser ma dose de moitié d’un coup n’était pas bonne depuis hier soir je reprends ma médication normale et j’ai passé une journée formidable au travail.

Mon amie ma dit que je devrais le faire si je le voulais sous supervision médicale d’ailleurs mon thérapeute abonde dans ce sens.

Le film de Québec sous ordonnance de Paul Arcand que j’ai vu ainsi que le médecin au congrès des AA a remis en question le fait de prendre des médicaments pour moi. Je ne blâme nullement ce film qui sois dit en passant est très bon ni le médecin du congrès je suis le seul responsable de mes décisions. C’est vraiment moi qui voulais essayer de vivre libre parce que je pensais que le fait de me libéré de ma médication me donnerait une plus grande liberté. Je crois que peut être il y a des abus mais il y a aussi des médecins qui veulent le bien de leurs patients.
Mais en conclusion je vais continuer de prendre ma médication parce que maintenant si j’arrête je me retrouverais probablement interné sur une aile psychiatrique et là je pourrais que rêver de la liberté. Et rien ne m’empêche de réessayer une autre fois avec l’aide d’un médecin même si c’est long en voir un parfois.

lundi 8 octobre 2007

Je me sens pret a reessayer...


D’abord intoxiqué pendant plus de 20 ans je reviens à la vie, la vraie vie, et ce ne sera pas facile.

Depuis 9 mois que je ne consomme plus j’ai décidé hier de réduire mes médicaments de moitié (de 50 à 25 mg de séroquel et de 20 à 10 de paxil) et de prendre le risque de ne pas dormir.

Mais j’ai eu un bon sommeil cette nuit et aujourd’hui je me sens bien même mieux que depuis longtemps. Les médicaments que je prends pour mon états dépressif et aussi pour mes high ne sont peut être moins utile maintenant que je ne suis plus « gelé ». En tout cas qui le saura si ce n’est pas moi. Je ne peux pas attendre de voir un médecin, je n’ai ni la patience, ni le temps voulu.

La rencontre avec le médecin au congrès de Montréal m’a permis d’accepter mon alcoolisme comme ma plus grande maladie. Et j’ai reçu mes médicaments (mon diagnostique) pendant ma consommation. Maintenant que je suis sobre depuis 9 mois je prends ce risque de diminuer ma médication.

Je ne peux crier victoire car une seule journée n’est pas assez pour savoir l’effet long terme de cette diminution de dosage. J’essais de diminuer lentement pour ne pas sentir l’effet du sevrage, et je prendrai le temps qu’il faudra.

Au pire je me dis que je reviendrai à mes doses prescrites. Je ne fais en aucun cas le procès des médicaments soyons clair là dessus, ces derniers m’ont sûrement sauvé la vie (état suicidaire) mais maintenant je pense que je peux diminuer.

Je vous tiendrai au courant au fil des jours,

A bientôt vous qui me lisez,

Mouze Zoomba

samedi 6 octobre 2007

Quel beau congres

Oui mes amis AA ou toutes autres personnes qui me lisent j’ai été au congrès AA de la région 87 tenu au Collège Jean-de-Brébeuf.

J’ai assisté à deux conférences toutes les deux étaient vraiment intéressantes. La première était intitulé « Le médecin face à l’alcoolisme ». Deux médecins prenaient place pour nous expliquer un peu l’approche médicale face au problème de l’alcoolisme.
Le docteur Marianne Collin, urgentologue et le docteur William Barakett. L’exposé du Dr Barakett était très intéressant et m’a rassuré sur le rôle de ma médication au moins jusqu'à un an après l’arrêt de ma consommation d’alcool. J’ai appris qu’environ 30% des personnes avec un problème d’alcool présentaient aussi une maladie mentale. Que le diagnostique de maladie mentale devait être prudent pendant la consommation. Puis qu’il y avait des similitudes très fortes de dépression pendant les épisodes de consommation d’alcool. L’idée aussi qu’une personne sous consommation d’alcool a les idées confuse, a de la difficulté avec les concepts abstraits.

Cela me faisais penser à moi quand j’ai commencé chez les AA voila même pas 8 mois j’étais tout confus sur la spiritualité. Ca m’a aidé a accepté le fait de prendre des médicaments peut être pour rétablir la chimie de mon cerveau pour tout le temps peut être pour l’arrêter dans quelques mois quand j’aurai atteint mon un an d’abstinence.

Il y a aussi l’idée avancé par le Dr Barakett selon laquelle que quelqu’un qui consomme durant toute son enfance perd de la faculté de maturation et que dans les AA ont réapprend en quelques sortes la vie.

Pour la deuxième conférence il s’agissait M. Leonard M. Blumenthal LLD qui est un des administrateurs des AA il fait parti des 7 administrateurs de classe A dans l’organisation c'est-à-dire qu’il n’a pas de problèmes avec l’alcool. À travers son exposé nous avons vu toute la grandeur du mouvement AA. Aussi il nous adressé un message sur la responsabilité de chacun de protéger le mouvement qui est, même si on ne s’en doute, toujours assez fragile tout de même. On a vu les différences dans quelques pays. Et en fin de compte la chance d’être au Canada pour avoir tellement de réunions.

Je suis parti de là et j’y ai rencontré quelques membres que je connais, cette journée a été pour moi un cadeau que je me suis fait. Et ca m’aide à savoir pourquoi je ne veux pas boire.

Merci à tous les organisateurs et bénévoles pour ce beau congrès et j’espère qu’il y en aura un l’année prochaine.

Mouze Zoomba

jeudi 4 octobre 2007

Les 12 etapes ou du moins les 3 premieres


Aujourd'hui je suis en vacance pour 5 jours je suis très reconnaissant d'avoir un peu de temps pour moi. Ce midi j'ai entendu un partage qui m'a aidé dans l'acceptation de ma maladie de l'alcoolisme mais aussi celle d'être bipolaire. J'essayais de réduire ma consommation de médicament sois le séroquel. Cette personne était comme moi et elle avait accepté sa maladie. J'ai été l'a remerciée et ça m'a aidé a comprendre que je devais pratiquer les 12 étapes dans tous les domaines de ma vie ou au moins les 3 première.


Je vous cacherai pas que hier soir j'ai essayer de ne pas prendre mon séroquel ce qui a eu pour effet que je me suis endormi vers 3 heure ce matin. Je crois que je dois accepter le fait que j'ai besoin d'une aide médicamenteuse pour vivre.


Merci mon Dieu d'avoir mis cette personne sur ma route aujourd'hui,


À bientôt,


Mouze Zoomba

mercredi 3 octobre 2007

Peur de decevoir, peur d'etre

Je suis ambigu aujourd'hui je viens de finir ma semaine parce que j'ai pris une journée personnelle et puis que j'ai aussi vendredi et lundi de congé pour l'action de grâce je serai en vacance pendant 5 jours.

J'avais la possibilité d'allé voir ma mère pour ces 5 jours parce qu'elle a eu des problèmes de santé dernièrement ou de rester à Montréal. Ce soir je me devais de lui donner une réponse mais elle n'est pas en ligne sur msn. J'espère que je ne la décevra pas car j'aimerais rester chez moi pour ces 5 jours, allé au congrès AA de Montréal et faire du meeting.

Des fois dans la vie c'est pas facile de prendre des décisions, depuis que je ne bois plus je suis je crois plus sensible aux autres et je trouve difficile de "dealer" avec tout ça.

Mais pendant que je vous écris je pense que ma mère veut seulement mon bonheur donc je vais penser à moi, est ce que je suis égoïsme?

L'état de santé de ma mère s'est beaucoup améliorer depuis ces dernier temps, c'est beaucoup plus stable puis aussi quand je vais chez elle j'angoisse après deux jours.

J'ai besoin de me retrouver et je crois que je dois être bien avec moi pour être avec les autres, ça me fais du bien de le vous partager car je sais que vous allez garder mon anonymat :),

Je sais ma PS m'aime et sera d'accord avec ma décision,

Mouze Zoomba

lundi 1 octobre 2007

Journee fantastique aujourd'hui...

Je remercie Dieu pour ma belle journée, sans anicroche, sans turbulence dans le calme et la douceur. Tout était parfait même à mon travail ce qui est très rare. Je me suis remis de mon traumatisme de dimanche en tout cas un peu mieux. Je crois que je dois m'accepter comme un être imparfait et même plus qu'imparfait, cela fait mal parfois mais je me sens moins comme un serpent. C'est à dire que je me sens plus entier, plus droit avec le monde en essayant d'accepter les bonnes et surtout les moins bonnes choses que j'ai faites dans ma vie.

C'est bizarre depuis que je ne consomme plus je vois plein de gens par hazard mais ces personnes que j'ai connues ou que je connait donne un sens et une signification a ma vie.

Comme aujourd'hui j'ai croisé sur la rue la barmaid d'un bar ou j'allais souvent et Dieu sais que j'ai mis sa patience à l'épreuve aujourd'hui je m'en rends compte, et elle m'a fait un beau sourire et m'a saluer.

La vie peut être belle si on se donne la peine de regarder :)

Je vous laisse,

Mouze Zoomba xxx

dimanche 30 septembre 2007

Je suis tout croche... dans moi...


Je suis complètement traumatisé ce matin a penser tout le mal que j'ai fait quand je consommais, toutes les personnes que j'ai blessé par mes paroles, toutes les choses que j'ai brisées,....


J'ai passé la nuit a revoir tout ça, (méchante nuit) et ce matin aussi, je me demande comment ça se fait que j'ai fait tout ces choses et c'est juste maintenant que tout ça ressors. Je peux bien être tout croche dans moi. Ça veux dire que tout le temps de ma consommation j'ai empiler chaque actions en moi sans jamais m'en libérer pour la peine j'ai jamais fait d'amende honorable a personne. Mon Dieu pardonne moi et donne moi la force ou aide moi a mettre ces personnes devant moi pour que je puisse me libérer du pire. J'avais de la misère à faire la liste de mes défauts je crois que pour moi c'est mieux de faire la liste des personnes que j'ai blessé et de voir mes défaut après.


j'ai vois mes défaut beaucoup mieux irrévérencieux, moqueur, je m'en foutisse, jaloux, violent etc... Je ne sais pas pourquoi ca sors aujourd'hui il y a quelques possibilité voila:


Hier j'ai fait trois réunion; peut être que trois c'est beaucoup et ça m a aidé a voir clair.


J'ai entendu un partage qui m'a fait travaillé tellement beaucoup inconsciemment (hypothèse)


Après 8 mois c'est le genre de chose qui se produit parce que je dégèle tranquillement


Hier une membre m'a donné de l'affection et ça m'a plu mais bouleversé en même temps parce que c est rare pour moi et ça fait tout sortir


Je voulais juste vous partager tout ça espérant que mon mal être s'améliore aujourd'hui,


Mouze Zoomba

jeudi 27 septembre 2007

L'amour dans les yeux des membres...

Je suis toujours reconnaissant de voir l'amour dans les yeux des membres, ce soir j'ai été à une réunion AA et j'ai senti l'amour des membres. L'atmosphère qui s'y dégage est toujours bon pour nous membres des AA tous des personnes comme moi qui expérimente la maladie de l'alcoolisme. Je compte bien un jour faire du service parce que j'ai besoin de plus en plus d'échanger avec ces personnes merveilleuse que sont les membres qui mettre en pratique le mode de vie.


J'ai appris qu'il y aura un congrès à Montréal et je compte bien y assister, je suis allé dans le passé à celui de Longueuil et cette expérience m'avait rempli, c'est l'occasion de prendre conscience de la grandeur du mouvement AA.


À Montréal le 5 et 6 octobre il y aura une conférence donné par un président de NewYork traduit simultanément en français et en espagnol.


Je vous invite tous que vous soyez membres ou non membres, je vous laisse un lien pour plus d'info: http://www.aa-quebec.org/region87/evenements/congresRegional_fr.htm


Je voulais simplement exprimer ce soir ma gratitude au mouvement des AA et à Dieu de ne pas m'avoir abandonné.


Je vous souhaite belle vie et la chance de connaître le mode de vie des AA ou sinon le mode de vie basé sur les douze étapes.


Mouze Zoomba

mardi 25 septembre 2007

Le sommeil, les émotions, et l'imperfection

Liste des choses que je dois faire demain:


Aller voir mon psy,


Appeler mon avocate,


Aller travailler,


Faire une sieste si j'ai pas dormi trop bien la veille,


Aller à mon cours de step,


J'espère dormir ce soir parce qu'avec mes problèmes de sommeil je passe difficilement au travers de mes journées, hier j'ai augmenté ma dose de séroquel pour pouvoir dormir je l'ai doublé en fait ça m'a réussi. Là je viens de prendre ma dose normal.


J'ai passé une bonne journée et j'ai été capable de demeurer distant face à mes émotions tandis que des fois je souffre en dedans surtout quand je paranoïde sur mon amie. J'arrive difficilement à être avec les autres quand je suis parano mais aujourd'hui je peux dire que ça particulièrement bien été. L'important c'est que je reste moi même et j'essaie de ne pas trop prendre d'engagement à mon travail ou de promettre des choses irréalisable. Je me suis aperçu que souvent je faisait cela et après j'étais pris avec douze milles affaires a faire. Qu'est ce que je ne ferais pas pour plaire aux autres ou plutôt pour être parfait aux yeux des autres.


Parlant de perfection j'ai été dans une réunion ce soir et la fille qui partageait disait qu'elle avait été déçu par des membres, c'est vrai que les AA sont une association d'homme et de femme qui sont imparfait. Moi aussi au début je pensais que tout le monde était gentil ça invite à la prudence et ça m'aide a relativiser mieux les choses.


Je vous souhaite bonne nuit


Le sommeil ça m'aide a être mieux avec mes émotions, je me souhaite une bonne nuit,

dimanche 23 septembre 2007

Difficulté d'identification aux membres du groupe...

Ce matin j'ai été dans un groupe que j'aime bien allé le dimanche matin, et toutes mes peurs et ma culpabilité étaient moins fortes. Hier je crois d'exprimer ma difficulté face à la première étapes m'a aidé grandement. Je l'ai écris ici et je l'ai médité cette nuit bien médité c'est un grand mot mais ça fait son bout de chemin dans ma tête.


Ce matin en allant à la réunion je me suis dit que j'étais et que les autres étaient tous comme moi: alcoolique.


Je me suis senti bien tout le long du meeting et non comme un imposteur. Je suis l'imposteur de moi même c'est à dire que des fois faute d'humilité je me prends pour quelqu'un d'autres. Et dans mon alcoolisme actif j'étais juste ça quelqu'un d'autre.


Voici un extrait du livre les 12 12 p.:27 que j'aime bien:


Sous le fouet de l'alcoolisme, nous sommes entraîner vers les AA et c'est là que nous découvrons le caractère fatal de notre état. Alors, et alors seulement pouvons-nous, à l'exemple des mourants, ouvrir notre esprit et accepter d'écouter. Nous sommes prêt a tout pour nous libérer de cette impitoyable obsession.


Je suis content de ces prises de conscience et j'ai retrouvé une relative paix à l'intérieur de moi, je vous souhaite un bon dimanche à tous et merci encore de me lire,


Mouze Zoomba

"Nous avons admis que nous étions impuissant devant l'alcool - que nous avions perdu la maitrise de notre vie."

C'est pas drôle j'ai encore de la misère avec la première étape. Je dois l'avouer. Depuis que je suis allé à la cours pour fixer une date pour mon procès de conduite avec faculté affaiblie je me sens mal. Tout à l'heure en marchant je me suis aperçu que j'avais encore du mal a admettre mon impuissance face a l'alcool. Un membre disait un jour que la seule étape qu'il fallait faire à la perfection était celle la, puis que les onze autres étapes on doit essayer c'est ça qui compte. Je vais perdre mon permis de conduire pour la deuxième fois, ça va me coûter 7000$ environ puis j'arrive encore a ne pas croire mon impuissance avec l'alcool. J'ai vraiment perdu la raison.


Je crois que c'est a cause de ça que je me sens mal depuis que je suis allé en cours au lieu de m'avouer vaincu j'aurais aimé revenir en arrière. Mon orgueil m'anesthésie le cerveau pour me faire croire que c'est encore une malchance. Mon Dieu je suis vraiment malade. Heureusement je m'en rends compte ce soir. Et je dois travailler dans ce sens, c'est pour ça que je me sentais mal quand je suis allé a la réunion aujourd'hui. Si je me sens pas alcoolique comment je peux être vrai avec les autres membres?


Si vous saviez depuis l'âge de douze ans le nombre de "black out" (perte de conscience sous alcool) que j'ai fait, comment l'alcool m'a emmené dans des situations épouvantable et pour faire court j'ai connu la folie, la prison, et la mort j'ai bien essayé.


Je vais faire un exercice avec vous je vais répondre au questionnaire des AA pour savoir si je suis un vrai alcoolique (quasiment honteux mais je vais le faire pareille):


1. Avez-vous déjà résolu d'arrêter de boire pendant une semaine ou deux, sans pouvoir tenir plus que quelques jours ? oui

2. Aimeriez-vous que les gens se mêlent de leurs affaires concernant votre façon de boire, qu'ils cessent de vous dire quoi faire ? oui à l'époque

3. Avez-vous déjà changé de sorte de boisson, dans l'espoir d'éviter de vous enivrer ? non

4. Vous est-il arrivé, au cours de l'année, d'avoir à prendre un verre le matin pour pouvoir vous lever ? non

5. Enviez-vous les gens qui peuvent boire sans s'occasionner d'embêtements ? oui

6. Avez-vous eu, au cours de l'année, des problèmes reliés à l'alcool ? oui

7. Votre façon de boire a-t-elle causé des problèmes à la maison ? oui

8. Vous arrive-t-il, lors d'une soirée, d'essayer d'obtenir des consommations supplémentaires parce qu'on ne vous en donne pas suffisamment ? oui

9. Vous dites-vous à vous mêmes que vous pouvez cesser de boire n'importe quand, même si vous continuez à vous enivrer malgré vous ? oui

10. Avez-vous manqué des journées de travail ou d'école. à cause de l'alcool ? oui


11. Avez-vous des trous de mémoire ? oui

12. Avez-vous déjà eu l'impression que la vie serait plus belle si vous ne buviez pas ? oui


Voilà un beau 10 sur 12 une belle performance! Alors je ne doute plus maintenant...


Vous avez probablement un problème d’alcool qui affecte votre santé et votre vie. Les AA peuvent certainement vous aider. Assistez aux réunions des Alcooliques Anonymes, lisez leur documentation et joignez-vous à eux. Vous trouverez, à la section Ressources, des informations sur les groupes d’entraide de votre région.


Vous pouvez ce test sur le site de ToxQuébec ici


Vous pouvez garder vos résultat je vous demande pas de savoir mais moi je suis performant hihihhi!


Je vous laisse bonne nuit!

samedi 22 septembre 2007

En fin de compte... j'ai un sentiment de culpabilité


En fin de compte j'ai besoin de ma médication, hier j'ai bien essayé mais finalement je me suis relevé de mon lit pour prendre une séroquel 25 mg, ensuite j'ai dormi d'un sommeil pas trop profond, ça tournait dans mon esprit. Le pire c'est que je ne me souviens plus si me suis relevé pour en prendre un autre ni même si j'ai pris mon paxil.


En fin de compte je me suis levé ce matin avec l'apparence que j'allais bien, mais ce n'était qu'une apparence. Je m'en suis aperçu parce que j'ai été à une réunion en fait mon groupe d'attache, mon groupe ou j'ai une marraine et je me sentais mal. J'avais le goût de pleurer.


En fin de compte je viens de reprendre ou de prendre une paxil pour essayer d'aller mieux.


Je me sens coupable en ce moment je me sens pas bien, coupable de ne pas être correcte avec les autres et pas assez bien pour eux.


En fin de compte pour l'instant je vais essayer de prendre ma médication comme avant.


Il faut que j'accepte que j'en ai besoin, que je suis malade mentalement tout comme l'alcoolisme.


C'est samedi je suis épuisé là, je suis triste mais heureusement que je vais quand même au réunion même quand ça ne me tente pas parce que je me sens un peu mieux que ce matin.


J'aimerais avoir une pensée positive a partager avec vous en ce moment et je dois me tourner vers Dieu... parce qu'il y a rien de trop bon à l'intérieur de moi.


Je peux peut être partager cette réflexion de Bill sur la culpabilité qui m'aide:


Une vie sereine


Lorsqu'un soûlard a la gueule de bois parce qu'il a trop bu la veille, il ne peu pas bien vivre aujourd'hui. Il y a cependant une autre sorte de gueule de bois que nous connaissons tous par expérience, que nous ayons bu ou non, celle causée par des émotions excessives et négatives d'hier et parfois d'aujourd'hui: colère, peur, culpabilité, jalousie et autres.


Si nous voulons vivre sereinement aujourd'hui et demain, nous devons certainement éliminer ce genre de gueule de bois. Il ne s'agit pas de vivre morbidement dans le passé, mais plutôt de reconnaître nos erreurs et de vouloir les corriger maintenant.


Les Douze Étapes, P. 60
Bon samedi je reviendrai ce soir ou demain...

vendredi 21 septembre 2007

Les médicaments!

Que faire avec les médicaments que je prends pour mon trouble de santé mentale, je suis très ambivalent sur cette question, pourtant j'accepte mon état. Je croyais qu'en arrêtant de boire je n'aurais plus besoin de médicaments mais pourtant... Des fois je me sens vulnérable, paranoïaque, et j'ai peur des relations sociales, ou des gens si vous préféré.

Vous savez quand je suis devenu membre des AA au début je me sentais coupable d'avoir besoin de médication pour vivre. Mais maintenant j'accepte mieux cela.


Mais mon séroquel qui m'aide à dormir je prends 50 mg au coucher pourrait peut-être être pris occasionnellement. Si je me pose cette question c'est que à l'heure ou je vous écris je m'endors vraiment et j'ai le goût de ne pas prendre mon séroquel, juste mon paxil et voir comment je vais passer cette nuit. Il y a aussi de voir comment je vais me sentir demain aussi.


Ce qui m'a donné l'idée de le prendre occasionnellement c'est le site http://www.crazymeds.org/seroquel.html que j'ai lu hier soir sur le séroquel. Ils disent qu'à un niveau aussi bas de séroquel pour dormir ils pouvaient être pris au besoin.


Alors que faire vous vous dites sûrement pourquoi ne pas le prendre si t'en a besoin, si ça te fais du bien mais honnêtement bien que cette substance me fasse dormir (il n'y a pas de doute) le sommeil n'est pas aussi bon je trouve et le lendemain je me sens tout flou et je dois prendre en moyenne 6 café pour revenir sur terre.


Pour mon paxil c'est le volet sexuel (baisse de libido) qui m'inquiète mais pourquoi m'en faire je n'ai personne pour l'instant.


En tout cas je vais réfléchir pour ce soir pour voir ce que je vais faire et je vous donne des nouvelles demain,


À demain alors,


Mouze Zoomba

mercredi 19 septembre 2007

Merci mon Dieu!

Pas facile d'être zen quand on va à la cours, j'ai arrivé là bas je ne savais même pas à quoi mon avocat ressemblerait. J'étais nerveux, j'ai récité ma prière de la sérénité en boucle pour me calmer.


Mais finalement tout c'est bien dérouler, j'ai vu à la cours une femme que je vois des fois quand je vais dans un groupe le dimanche, je me suis senti entouré même si je ne lui ai pas adressé la parole.


Elle était la elle aussi accusé par un truc.


L'important c'est qu'hier je n'ai pas bu et aujourd'hui j'étais mieux même si ça pas été facile nécessairement.


Dieu m'a envoyé des signes j'ai vu une autre fille que je connaissais de mon cours de danse d'aérostep sur le chemin du retour du travail. Je sais qu'elle a perdu son permis l'année dernière pour faculté affaibli et elle avait l'air radieuse. Elle m'a envoyé la main de sa voiture a la mienne. Sur le coup je ne l'ai pas reconnu et elle a enlevé ses lunettes sur le feu de circulation pour que je puisse mieux la voir.


Vous allez me dire que je suis fou mais cette fille je ne l'avais pas vu depuis au moins un an, c'est comme si mon Dieu d'amour me parlais à travers cette fille et cette évènement en me disant: "Tu vois tu vas t'en sortir!!!"

mardi 18 septembre 2007

Que Ma Puissance Supérieure m'aide a accepté les choses que je ne peux changer...

Il existe des conséquences à l'alcool, et j'en suis victime c'est pas parce que ça fait 9 mois que je suis sobre que le quotidien disparait. J'ai fait des bêtise dans ma consommation et aujourd'hui je paie encore pour celà.


J'ai perdu mon permis de conduire il y a 11 ans pour conduite avec faculté affaiblie, aujourd'hui je viens de recevoir l'appel de mon avocate pour me présenter à la cours demain. Pourquoi?


Parce que il y a 11 ans quand j'ai perdu mon permis je n'ai pas cesser de consommer et jai refait la même bêtise en 2006. La première fois je remercie Dieu de n'avoir tué personne parce que j'étais tellement ivre que je ne me souvenais plus si j'avais frappé un poteau ou un être humain. Ma voiture à l'époque une chevette était une perte total.


Puis les années passent et étant tellement dépendant d'alcool, j'ai continué à me geler. Je buvais tellement je voulais plus sentir mon mal être. Tellement trop.


Il y en a dans les AA qui disent qu'ils ont aimé la période ils ont bu, moi c'était vraiment pour ne pas me sentir et c'est très souffrant. Je peux dire le plaisir a été très éphémère. Quelques années de ma vie...


C'est très souffrant de se sentir impuissant face à un produit de perdre le contrôle de sa vie, de payer les pots casser. Pour dire la première fois que ça m'est arrivé j'ai voulu en finir avec moi.


J'ai essayer en me garochant devant une voiture mais elle ne roulais pas assez vite, alors maintenant je suis là a écrire ce blog.


Voilà ça fait un ans que j'ai soufflé mon deuxième ballon et demain je me présente chez le juge, je demande a Dieu non pas de ne pas me faire sentir quest-ce qui arrivera demain, ni de m'éviter le pire mais de m'aider a faire de moi ce qu'il voudra, car J'AI PERDU LA MAÎTRISE DE MA VIE.


Buvez si vous le voulez, buvez si vous aimez, buvez si vous le pouvez mais moi je ne peux pas et heureusement je n'ai plus soif, je vous en reparlerai un autre jour de ça quand je serai plus calme.


Merci de me lire avec votre coeur




dimanche 16 septembre 2007

Que faire pour garder sa sérénité à l'extérieur du mouvement?


J'ai eu la chance aujourd'hui d'entendre un partage d'une exceptionnelle valeur à mes yeux. J'ai vraiment besoin d'être avec des gens comme moi. Cette personne célébrait son 20 ans de sobriété. Tout de son partage m'a touché. Je suis rentré chez moi je me sentais bien.


Que faire quand on rencontre une personne qu'on a pas vu depuis longtemps pour lui expliquer son nouveau mode de vie?


Une amie m'a appelé ça faisait 2 ans que je ne lui avait pas parlé. Je lui est tout dit a propos de ma relation avec le mouvement des alcooliques anonymes. C'est la première fois que je sens dans une personne de mon entourage un préjugé au sujet de ce mouvement. Et pour vous dire je ne me suis pas senti bien. Je crois que j'ai changé un peu avec le mouvement depuis, mais elle est la même qu'avant. Je ne sais pas si ma relation avec cette fille même amicale sera bon pour moi. Est-ce que ça se peut quand on fréquente les AA d'avoir besoin de changer ses amis aussi. Je n'en sais rien mais je ne sens pas bien du tout en ce moment.


Je crois que je dois écouter ma voix intérieure quand j'avais arrêter de voir cette personne j'avais des bonne raison et elle n'a pas changer.


J'ai eu aujourd'hui une bonne relation avec des membres du groupe. Moi je suis plutôt timide et je me sens toujours coupable de ne pas trop parlé aux gens dans une réunion. J'aimerais adresser la parole a tout le monde. Parce que souvent je me sens a part des autres. Pourtant s'il y a une place ou les autres sont ouvert c'est bien là. En plus ce sont tous des gens qui ont le même problème que moi.


Je remercie Ma Puissance Supérieure aujourd'hui et je lui demande de faire de moi Sa volonté.

samedi 15 septembre 2007

dimanche 5 août 2007

Mon expérience AA

Je vous souhaite la bienvenue sur ma page toute simple je vais écrire en toute humilité quest ce que je retire de mon expérience AA. Je suis plein de gratitude envers ce mouvement qui aujourd'hui me donne une vie avec un certain sens. Tout au long de la lecture vous apprendrai à me connaître, je l'espère, mais je souhaite bien sûr garder une certaine anonymat. Je ferai attention de ne point nommer de noms ou de place qui pourrait nuire à d'autres.




Au jour le jour je relaterai mes difficultés et mes joies mais aussi ma perspective face à ces dernières. J'écris pas tant pour être lu que pour moi même. Mais si cette lecture peut redonne un espoir si petit soit-il tant mieux.


Alors vous êtes prêt? Moi oui


Je vais me décrire juste brièvement, j'ai 37 ans et j'habite à Montréal (Canada). Ma relation avec l'alcool a été au début bonne et s'est vite transformé en cauchemar. C'est pour cela que je fais du mouvement ou plutôt que j'ai commencé a en faire. En fait au début j'avais des préjuger gros comme le bras sur les AA. Faut dire que je ne savais rien sauf que j'avais entendu ici et la des gens en parler. Je pensais que c'était un espèce de secte.


Je savais aussi peu de temps après la mort de mon père qu'il avait eu une fréquentation AA parce qu'une membre avait appelé ma mère pour savoir pourquoi il ne venait plus au réunion. C'est comme ça que ma mère a appris que mon père faisait du mouvement peu de temps avant sa mort.


Pour en revenir à moi c'est mon thérapeute qui m'a vraiment convaincu de faire du mouvement mais ça n'a pas été facile. Je suis en centre de traitement pour mon problème d'alcool et mon problème de santé mentale. Mon problème de santé mentale je vais vous en reparler plus tard mais vous allé vous en rendre compte aussi hihihihih!


Je souhaite arrêter là pour aujourd'hui parce que j'ai eu une grosse journée.


Mais je continuerai dans les prochains jours. Je vous laisse sur une prière qui m'aide beaucoup:

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Mise à jour 2016

Si par hasard vous voulez lire mes témoignages qui se trouvent vers les années 2007-2008 et 2009 je vous mets ces trois liens par contre pour l'ordre chronologique il faudra partir du bas, merci de me lire :)...

2007

2008

2009

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme