lundi 13 octobre 2008

La guerison de l'esprit d'abord

L'alcoolisme est un problème de santé mentale
Voici un petit texte qui rejoint pas mal ce que je pense du chemin spirituel celui ci est tiré d'un livre: Totalement humain, Totalement divin publié aux Éditions Quebecor

Dans ce premier d'une série d'articles portant sur le processus de transformation et de guérison spirituelle, je vous fais partager quelques réflexions sur ce sujet souvent méconnu qu'est la guérison spirituelle.

À la fin de ma quatrième année d'étude chez Barbara Ann Brennan, j'ai pu nommer et identifier que la guérison spirituelle était d'abord un chemin spirituel. J'ai réalisé à quel point le manque d'amour envers moi-même avait été l'élément clé de ma souffrance. Apprendre à m'aimer, à m'accepter et à grandir en conscience a favorisé l'éveil du guérisseur intérieur qui n'est nul autre que cette source d'amour infini à l'intérieur de chacun de nous. J'ai également découvert que la guérison physique n'implique pas nécessairement la guérison spirituelle et que la guérison spirituelle n'implique pas automatiquement la guérison physique; plusieurs sages sont morts de cancer, totalement sereins et en paix.

La guérison spirituelle est donc devenue un chemin qui ne nous promet pas nécessairement la guérison physique, mais plutôt le retour à notre joie profonde, à notre sagesse intrinsèque et à notre liberté innée. C'est un long processus de maturation et d'élargissement de l'ego qui passe par l'amour de soi, par l'acceptation de ce que nous sommes, de toutes nos facettes sans exception et duquel notre guérison physique peut émerger.

Un engagement envers soi-mêmeAyant moi-même été accompagnée tout au long des formations que j'ai suivies, je sais maintenant que ce processus demande tout notre dévouement et tout notre engagement. La guérison ne dépend pas uniquement des autres, bien au contraire, elle est la combinaison de l'aide que nous recevons, de notre capacité à recevoir cette aide, de notre motivation profonde ainsi que du temps et de l'énergie que nous y consacrons. C'est l'ensemble de tous ces éléments qui nous donne la force et le courage d'entreprendre ce voyage intérieur qui nous conduit lentement au cœur de notre être. Pour que se révèle notre nature profonde et pour accéder à notre potentiel, nous devons accomplir un travail concret sur nos façades, notre enfant intérieur, nos blessures, nos émotions refoulées, notre enfant malin, notre cruauté, nos démons, notre orgueil, notre peur et notre égoïsme.

Le chemin de la guérison est parsemé de doutes, d'embûches, de résistances, de libérations, de moments difficiles, de découvertes, de surprises, de peines, de chagrins, de révélations, de joies, bref, de tout ce que nous pouvons expérimenter en tant qu'êtres humains.

Il nous ramène à notre état d'unité initial où toute trace de séparation disparaît pour laisser la place à notre nature profonde, où notre personnalité est complètement transformée et au service de la Vie. - Guérir, c'est grandir en conscience.- C'est retrouver notre dignité d'être humain.- C'est accepter tout ce que nous sommes.- C'est changer notre relation avec tous les aspects de la vie, avec tous les aspects de notre vie.- C'est changer notre vision du monde.- C'est apprendre à voir les choses comme elles sont et non pas comme nous voudrions qu'elles soient.- C'est expérimenter cet espace infini dans lequel tout existe.- C'est apprendre à mourir et à renaître sans arrêt, apprendre à vivre dans le moment présent, apprendre à regarder avec les yeux du cœur.- C'est accepter notre humanité pour retrouver notre divinité.

La souffrance qui nous fait grandir

Pourquoi accueillir autant la souffrance que le plaisir? Voici le sujet de ce deuxième article portant sur le processus de transformation et de guérison spirituelle. Lorsque nous vivons dans la négation, nous sommes très malheureux. Nous vivons en état de guerre et nous ne le savons même pas. Nous sommes en guerre contre la « vie », contre l'humanité. Nous refusons d'être humain. Nous refusons cet aspect de la vie humaine qui est faite de souffrance, de peines, de déceptions, de pertes, de toute une panoplie d'émotions et d'événements. Nous refusons le changement et le mouvement, nous ne voulons que ce qui est agréable. Nous ne voulons qu'une partie de la vie. Si nous voulons guérir et nous transformer, nous sommes appelés à nous ouvrir à l'autre moitié de la vie qui est aussi l'autre moitié de nous-mêmes. La moitié qui nous fait souffrir, la moitié que nous ne cessons de fuir depuis notre premier souffle et même parfois avant.

Le chemin de la guérison et de la transformation est un chemin d'unification vers l'acceptation de cette autre moitié de la vie. C'est ce que tous les chemins spirituels nous enseignent, l'acceptation totale de ce qui est. Apprendre à dire oui à notre souffrance est la porte d'entrée de notre guérison. Nous devons nous souvenir qu'il existe un état de conscience où nous existons qui est au-delà du plaisir et de la souffrance et qui englobe ces deux polarités : le niveau de l'être éveillé à sa nature véritable, un niveau de conscience où la relation sujet-objet disparaît. C'est le niveau où les contraires sont réconciliés, où ils ne sont plus séparés mais complètement unifiés comme les deux côtés de la même médaille. C'est le niveau de conscience qui unit. Dans notre conscience dualiste, nous vivons toujours polarisés d'un côté ou de l'autre de la médaille, dans la souffrance ou le plaisir.

En vivant à partir d'un niveau d'une conscience qui unit, nous apprenons à expérimenter les opposés d'une façon harmonieuse. Nous pouvons accueillir autant le plaisir que la souffrance et de cet accueil émergent une joie et une paix réelles; la joie d'être en vie et de couler avec tous les changements que la vie apporte; d'être partie intrinsèque de son mouvement perpétuel, autant, au dehors de nous qu'en dedans de nous; la joie de ne plus être séparés de quoi ou de qui que ce soit; la joie d'être à l'aise partout; la paix d'être enfin réconcilié et réunifié. Lorsque nous cessons de réagir négativement à nos malaises, nous créons un climat d'accueil et de détente à l'intérieur de nous-même.

Nous nous donnons un nouvel espace pour exister et pour réellement explorer ce qui se passe en dedans de nous. Nous nous plaçons dans un état d'écoute et de réception. Nous cessons de subir pour nous ouvrir à une nouvelle relation avec ce que nous ressentons et avec nous-même. Nous pouvons peu à peu diminuer notre réaction négative et par le fait même, notre souffrance secondaire. Nous voulons entrer en contact avec la blessure originelle pour la ressentir, la vivre, l'intégrer et guérir. Notre souffrance devient alors révélatrice et constructive.

Source :Lorraine DesmaraisGazette officielle des thérapeutesExtrait du livre Totalement humain, Totalement divin publié aux Éditions Quebecor

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme