mardi 27 novembre 2007

La maladie mentale et l'alcoolisme

Je viens de voir mon psychiatre, ça faisait longtemps que je ne l’avais vu. Il était content de savoir que je ne consommais plus d’alcool depuis presqu’un an. Je lui ai parlé de mon arrêt de séroquel. Il est totalement d’accord avec moi dans le sens qu’il pense que peut-être que le fait de consommer de l’alcool en si grande quantité exacerbait mon problème de maladie mentale. Tout ceci m’a rassuré sur ma décision de ne plus en prendre. Il m’a dit que le séroquel servait aussi des fois et peut être dans mon cas à diminuer mon agressivité. Mais maintenant que je suis sobre je ne me sens pas très agressif. Juste vivant.

Le paxil lui ne me fait pas de tort comme me faisait le séroquel j’ai décidé de continuer de le prendre sur le conseil de mon psychiatre.

Je suis heureux parce que ma santé s’améliore vraiment ma glande thyroïde est rétabli, ma maladie mentale est beaucoup moins pire.

Je voulais simplement exprimer ma gratitude envers tout ceux et celles qui m’aident à demeurer sobre que ce sois les médecins, les travailleurs sociaux, les thérapeutes que je vois ou que j’ai vu ainsi qu’aux membres AA que je côtoie. Merci mon Dieu!

Voici les promesses 1 et 12 des AA :

Nous serons étonnés des résultats, même après n'avoir parcouru que la moitié du chemin.

Soudainement nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes.

À bientôt,

Mouze

dimanche 18 novembre 2007

Je suis reconnaissant

Sobriété

Bonjour mes ami(e)s j’aimerais exprimer ma reconnaissance au mouvement AA pour avoir passé une belle journée hier. C’était la confirmation de mon filleul et je suis resté sobre pendant le dîner de la famille de mon frère. Avant j’aurais tout gâché parce que quand j’avais des réunions familiales ou des rencontres stressante j’avais l’habitude de boire. Et là par la grâce de ma puissance supérieure je n’avais pas le goût de boire. Je sens que les gens m’apprécient plus maintenant que je vis ma sobriété. Les relations sont plus vraies et plus satisfaisante. Mon frère accepte le fait que je ne bois pas et c’est très réconfortant. J’étais contant de voir mon filleul aussi même si je ne le vois pas souvent.




J’ai vu les dommages que l’alcool peut faire d’une certaines façon même si je ne veux pas juger la famille de la femme de mon frère qui aime consommer de l’alcool et ça fait des relations parfois pas très jojo. Je voulais vous partager ma journée d’hier et vous dire que j’étais fier de faire parti d’AA.



Le séroquel



Dans un autre ordre d’idée depuis deux semaine que je ne prends plus de séroquel j’ai enfin réussi. Ce ne fut pas facile parce qu’il y a eu des moments de sevrage difficile. J’ai diminué lentement par les conseils de ma pharmacienne. Peut être pas aussi lentement que j’aurais dû mais j’ai réussi et la je ne reviendrai pas a ce médicament. Je me sens mieux et beaucoup plus vivant. Mes journées sont plus douces et je suis moins fatigué durant le jour. Tout ça grâce a ma PS je crois.



C’est un beau dimanche matin pour moi et je suis heureux, je vais aller à une réunion que j’aime bien à 10 heure 30 et j’ai hâte parce que c’est mon booste d’énergie pour ma journée et ma semaine.



Je vous souhaite une bonne journée

Mouze XX

mardi 6 novembre 2007

Les jours gris ou quand la fatigue joue sur le moral


Point de vue de la consommation je peux dire que ça va, je n’ai pas bu depuis janvier mais c’est mon moral qui est attaqué c’est temps ci. C’est certain que la dernière idée actuellement est d’aller prendre un verre pour me détendre mais je sais qu’il faut que je fasse attention quand même.

Je me réveille le matin je suis déjà fatigué, et mes journées de travail sont lourdes et déprimantes. Le soir je ne suis plus incapable de faire de sieste comme auparavant et je suis amorphe. La nuit je dors très mal. Et ce cycle dur depuis environ quatre jours. Il faut que je sois attentif à ces signes.

Là je garde le moral, cette semaine je ne vois pas mon thérapeute peut-être c’est pour ça que je viens me plaindre ici car je n’ai pas beaucoup d’endroit pour m’exprimer réellement et je ne veux pas qu’on me fasse la morale j’aurais de la misère car je suis très sensible actuellement.

Je dois vous avouer que depuis vendredi j’ai abaissé ma dose de séroquel à 25 mg parce que sur le conseil de ma pharmacienne préféré c’est ce médicament que je pourrais sevrer en premier. Toujours dans ma lutte pour arrêter ma médication pour vivre au naturel je dois dire que je ne la trouve pas facile celle là. Je crois que ce soir je vais céder pour une nuit et reprendre ma dose complète de séroquel sois 50 mg.

Moi qui était diagnostiquer bipolaire de type 2 au départ je dois dire que ce diagnostique ne tiens plus la route parce qu’après de nombreuse lecture sur l’internet j’y ai appris que je serais dans une phase maniaque si je prendrais seulement des antidépresseurs. Je ne me vois peut-être pas mais je ne sens pas dans une phase manique actuellement bien que mon sommeil sois alléger je n’ai aucune énergie le jour et je suis plutôt déprimer.

Mais la déprime ne peut-elle pas faire partie de la vie normale : Pourquoi toujours vouloir être bien… La seule chose que je demande a Dieu c’est temps ci c’est d’avoir une bonne nuit de sommeil pour me réveiller tout en forme et passer une journée pour une fois avec de l’énergie. Si j’essais de diminuer ma consommation de médicaments c’était pour ça et maintenant que je réduit les dose ça ne marche pas mieux.

J’ai tellement le moral à plat que tous les gens me font chier et je critique tout c’est pas ce que j’appelle de la sobriété émotive. Je vais essayer de m’en remettre a ma Puissance Supérieure et aller méditer dans mon bain.

Merci de m’avoir lu, je reviendrai pour vous donner des nouvelles,

Mouze

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme