samedi 30 novembre 2013

Réflexion quotidienne AA du 30 novembre

30 NOVEMBRE

UNE PROTECTION POUR TOUS

– Sur le plan personnel, l’anonymat permet aux membres de ne pas être reconnus comme alcooliques, ce qui constitue souvent une garantie d’une importance particulière pour les nouveaux.

– Au niveau de la presse, de la radio, de la télévision et du cinéma, l’anonymat fait ressortir l’égalité de tous les membres dans le mouvement en mettant un frein aux ambitions de ceux qui pourraient autrement chercher à se servir de leur appartenance aux AA pour se faire reconnaître et obtenir pouvoir et richesse.


LE SENS DE L’ANONYMAT, P. 5

L’attrait est la force même des AA. Le miracle de la sobriété continue des alcooliques membres du mouvement le confirme, jour après jour. Il serait dommageable pour le mouvement de faire sa promotion en rendant publique, dans les médias, à la radio ou à la télévision, l’appartenance à AA de personnalités célèbres. La sobriété est une chose fragile. Si l’une ou l’autre de ces personnalités avait une rechute, les observateurs en concluraient que notre mouvement n’est pas très fort, et ils pourraient mettre en doute la véracité du miracle du siècle. Notre association n’est pas anonyme, mais ses membres le sont.


Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


Sensibiliser en s’amusant


Mardi matin, les comédiens Arnaud Coutancier, Christophe Cousteix et Lise Marie Eudier, de la compagnie Le Trimaran, ont fait participer des élèves du Lycée agricole de Bazas à des saynètes autour de l’alcoolisme. Chaque passage sur scène très drôle et très applaudi, rondement mené a donné lieu ensuite à des réflexions et des échanges.

Ce spectacle interactif conçu par Stéphane Tournu-Romain dans un décor de Wuze a pour but de sensibiliser les lycéens au problème de l’alcoolisation des jeunes. Il est parrainé par Jeunesse et sports, le Conseil régional, Entreprise et Prévention et l’Union nationale des footballeurs professionels. Christophe Basson, cycliste qui lutte contre le dopage et se consacre maintenant au VTT, participait à cette rencontre. Trois classes, les BTS première année, les Terminale CGEA et Forêt étaient présents dans l’amphithéâtre.


Spectacle interactif

Et Stéphane Tournu-Romain d’expliquer « Alcool’Ego est un outil de prévention qui s’appuie essentiellement sur le théâtre interactif pour parvenir au débat et à l’échange. Au-delà du côté ludique, le besoin d’expression est très présent chez les jeunes. Notre travail est de pouvoir parler sereinement de cette thématique forte qui est celle de l’abus d’alcool chez les jeunes, en respectant la parole de chacun. Une réflexion immédiate se fait après les sketches. Durant les années 2011-2012, 123 actions de prévention ont été réalisées dans trois régions différentes (Midi-Pyrénées, Bretagne, Aquitaine). Ce sont plus de 10 221 jeunes qui ont participé à l’action de terrain et plus de 62 336 jeunes qui ont été sensibilisés. Par une action éducative et originale, nous pouvons créer une réflexion objective ».

Sylvie Melliès

vendredi 29 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
29 NOVEMBRE

DES GARDIENS ACTIFS

Pour nous, toutefois, c’est beaucoup plus qu’une solide politique de relations publiques. Il ne s’agit pas seulement de renoncer à la renommée personnelle. Cette Tradition nous rappelle sans cesse et concrètement que l’ambition personnelle n’a pas sa place chez les AA. C’est la Tradition qui permet à chacun des membres de devenir un gardien actif de notre Mouvement.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 209-210

C’est le concept fondamental de l’humilité qui est exprimé dans la Onzième Tradition. Il me permet de participer pleinement au programme des AA d’une manière à la fois simple et profonde ; il comble mon besoin de faire partie intégrante d’un tout important. L’humilité me rapproche de l’esprit de groupe et de l’unité sans lesquels je ne pourrais pas rester abstinent. En me rappelant que chaque membre est un exemple de sobriété, vivant la Onzième Tradition, j’arrive à connaître la liberté parce que chacun de nous est anonyme.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.

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Un gène qui régulerait la consommation d'alcool a été découvert




Un gène qui régulerait la consommation d'alcool a été découvert

Le HuffPost  

Certains d'entre nous sont-ils prédisposés à la consommation abusive d'alcool? Une récente découverte scientifique a en tout cas établi un lien entre un gène et ses mutations et la consommation d'alcool.

L'Université de Newcastle a fait savoir ce mardi 26 novembre que des chercheurs "avaient identifié un gène qui régule la consommation d'alcool. Lorsque celui-ci est défectueux, il peut provoquer une consommation excessive d'alcool".

Publiée sur Nature Communications, l'étude menée par cinq équipes de scientifiques a été conduite sur des souris. Les souris "normales" n'ont montré aucun intérêt pour l'alcool et n'en ont pas ou peu bu lorsqu'on leur proposait au choix, de l'eau ou de l'alcool dilué dans de l'eau.

A l'inverse, les souris ayant une mutation sur le gène Gabrb1 ont préféré boire de l'alcool, plutôt que de l'eau. Pour ces souris-là, 85% de leur liquide vital quotidien était de l'alcool, précise l'université.

Prendre en compte les facteurs environnementaux

Le Dr Quentin Anstee qui a participé à l'étude estime que "c'est incroyable de penser qu'un petit changement dans le code pour un seul gène peut avoir de tels effets sur des comportements complexes comme la consommation d'alcool".

"Nous poursuivons notre travail afin de déterminer si le gène a une influence similaire chez les humains, même si nous savons que pour les personnes atteintes d'alcoolisme, c'est beaucoup plus compliqué car les facteurs environnementaux entrent en jeu", a-t-il déclaré.

Un travail de longue haleine

Initialement financé par le Medical Research Council (MRC), cette recherche a mis près de dix ans à aboutir. Un travail long mais indispensable pour le Professeur Hugh Perry de la MRC. "L'alcoolisme fait peser un lourd fardeau sur l'individu, sa famille et la société en général. Il y a encore beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, mais les résultats de ce projet de longue haleine suggèrent que, chez certaines personnes, il peut y avoir une composante génétique", a-t-il souligné.

"Si d'autres études confirment qu'un mécanisme similaire vaut pour les humains, il pourrait nous aider à identifier les personnes les plus à risque et à faire en sorte qu'elles reçoivent le traitement le plus efficace", a-t-il conclu.

lien: http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/28/gene-consommation-alcool_n_4355984.html

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jeudi 28 novembre 2013

Borloo caricaturé dans "Les Guignols" : l'alcoolisme est une maladie, pas une blague - le Plus

Borloo caricaturé dans "Les Guignols" : l'alcoolisme est une maladie, pas une blague - le Plus:

Par Fatma Bouvet de la Maisonneuve
Psychiatre, addictologue

LE PLUS. Jean-Louis Borloo est "touché" et "blessé" par sa marionnette dans "Les Guignols de l'Info" qui le présente comme alcoolique. Et nombreuses sont les personnes publiques à être moquées sur ce point dans les médias. Pourtant, ces dérives sont dangereuses. Explications avec Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue, auteur de "Les femmes face à l'alcool".
Édité et parrainé par Louise Pothier



Marionnette de Jean-Louis Borloo dans les Guignols de l'info
Dans "les Guignols de l'Info", la marionnette de Jean-Louis Borloo est alcoolique. (Capture d'écran)

De nombreuses personnalités politiques ou médiatiques sont ridiculisées du fait de leur supposée appétence pour l'alcool. Parfois sur de simples suppositions, les rumeurs se succèdent pour finir en prétendue réalité.

En ce qui concerne Jean-Louis Borloo et sa marionnette des "Guignols", une fois, deux fois, ça allait, mais si cela devient une antienne, c’est lassant. C’est aussi faire de la peine gratuitement à un homme dont on ne sait rien et c'est blesser son entourage. Il a eu raison de s’en indigner car c’est un manque de respect, pas seulement pour lui, surtout pour les malades.


Je n’ai pas d’humour face à la maladie

Je précise que je pense avoir un peu d'humour et que j'ai aussi moi-même pu rire en assistant à des scènes particulières qui se manifestent sous l'emprise de l'alcool.

Mais je n'ai plus beaucoup d'humour face à la maladie car elle n'épargne pas. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur la maladie addictive de Jean-Luc Delarue qui a été tournée en dérision et, d'une certaine façon, brouillée par d'autres aspects qui n'avaient rien à voir avec la souffrance de l'homme.

Pour l'alcool, j'ai le même réflexe. Je pense que cela touche à la dignité humaine.

Le déni collectif par l’humour

On ne se moque pas du cancer, de la maladie d'Alzheimer, d'un handicap etc. Mais de l'alcool, oui, on se le permet trop souvent. C’est probablement la désinhibition qui fait rire.

Il arrive que l'on s'amuse d'une personne un peu éméchée, mais, si vous faites bien attention, si son comportement devient plus inquiétant, on en rit jaune, car on ne sait plus maîtriser la situation.

Je pense que rire de la maladie alcoolique relève de la gêne, souvent. Elle renvoie à une image que l'on a pu avoir de soi-même lors de soirées arrosées ou à des moments de sa vie où on en a abusé aussi.

On rit souvent de ce qui nous fait peur et pour éviter le fond du sujet. Il s'agit là d'un déni collectif par l'humour, car l'alcool est un véritable problème en France. Plus de la moitié des Français a été confrontée à un proche touché par la maladie alcoolique et en connait donc les réelles caractéristiques, qui ne sont pas drôles du tout.

"Je préfère avoir un cancer qu’être alcoolique"

De nombreux patients me disent :

"Je préfère avoir un cancer qu'être alcoolique. Au moins on me reconnaîtrait socialement comme malade et je n'aurais pas honte de moi."

C'est dire le poids de cette maladie sur le plan social et familial. En général, les familles sont tellement bouleversées par leur proche qui souffre qu’elles ne se moquent pas. Elles peuvent surveiller, ne pas comprendre, penser qu'il suffit d'un peu de volonté pour s'en sortir.

Les moqueries ne surviennent en général que dans un contexte de rupture, où il n'y a plus rien à récupérer en terme de liens ni d'aide.

La responsabilité de ceux qui en rient en public

Ceux qui s'adonnent à cette banalisation et à ces railleries ne réalisent pas la responsabilité qu'ils portent. Ils ont une parole publique et devraient être un peu plus attentifs aux conséquences de ce qu'ils disent, même s'ils sont humoristes, car bien sûr, cela a des conséquences.

Cela ne fait qu'entretenir la culpabilité des malades et cela contrarie notre travail qui est précisément de placer ce trouble dans le cadre des maladies et non des tares, comme ces humoristes le sous-entendent.

S'ils reçoivent des messages paradoxaux de deux sources qui comptent pour eux (média et soignants), nos patients sont pris en étau entre deux croyances et finissent par ne plus savoir quoi penser. D'autant que nous, médecins, sommes trop peu nombreux à faire de la prévention.

Pour ceux qui n'ont jamais consulté, ils vont être confortés, hélas, dans l'idée selon laquelle ils souffrent d'un vice. Et n'auront évidemment pas le réflexe de demander conseil à un médecin. Les malades ont déjà énormément de mal à faire ce premier pas.

Je suis d'autant plus surprise de cette légèreté que le milieu des médias et de la communication est un milieu à risques – avec d'autres bien sûr – en terme de maladie alcoolique. Alors, peut-être les auteurs le font-ils, comme je le disais auparavant, pour ne pas avoir à se poser des questions sur eux-mêmes ?

Toujours est-il qu'il est bon qu'ils sachent qu'ils peuvent faire du mal avec ce type d'humour. Il y a d'autres sujets que la maladie pour rire, non ?

Le paradoxe français

L’inconscient collectif prête encore à l'alcool des  vertus comme le  pouvoir de désaltération, de redonner des forces, d'être un anti-douleur ; et sa consommation est encore considérée comme un mode d'entrée dans la maturité. La France est vin, si je puis dire.

L'alcool accompagne tous les événements festifs de la vie familiale et sociale dans notre pays. Il fait partie intégrante de la culture, du patrimoine et des traditions françaises.

Il y a une très belle citation qui le démontre, c'est celle de Charles de Brosses, magistrat et écrivain. Il écrit : "L’amour de la patrie, vertu dominante des grandes âmes, me saisit toujours à l’aspect d’une bouteille de vin de Bourgogne." Cela veut tout dire.

Alors, de fait, si vous ne buvez pas, c'est que vous ne participez pas à cette communion et vous vous sentez exclu. C'est l'impression qu'ont mes patients qui sont abstinents. Ils ne sentent pas "dans la fête, mais à côté".

Et ce sont eux qui soulignent le mieux le paradoxe français selon lequel lorsque vous ne buvez pas, on vous accuse de "plomber l'ambiance". Et si vous avez un problème avec l'alcool, ces mêmes personnes se moquent de vous.

Mais rassurez-vous, ce n'est qu'une impression. Lorsqu'on est en cours de soins et que l'on est abstinent, on peut très bien s'amuser à l'eau pétillante. Certains disent d'ailleurs qu'ils profitent mieux. Alors qu'avant, en état d'ivresse, ils étaient moins attentifs aux autres.  

Changer le regard posé sur la maladie alcoolique

Dans de nombreux pays,  la question de l'alcool est posée dans des termes médicaux, du fait des conséquences et grâce à une politique de prévention massive.

Ainsi, la personne qui identifie un problème chez un proche peut en parler sans jugement moral.

La seule façon, à mon sens de changer cette image est de considérer le problème à sa juste mesure. Le problème est grave en France, on le sait depuis longtemps, même si la consommation d'alcool y a diminué depuis les années 1960, elle se fait différemment et de nouvelles cibles sont concernées. Nous ne connaissons pas son évolution pour les années à venir.

L'urgence me semble résider dans la prévention, ses méthodes et ses moyens, la publicité, l'information etc. La France est embarrassée par la question de l'alcool du fait du poids économique du vin dans notre pays.

Il ne s'agit en aucun cas de prohibition – ce serait dommage pour "le bon vivre et le bien manger à la Française" –, mais de prévenir les personnes à risques. Car nous ne sommes pas tous égaux face à ces produits non dénués de danger.

La période des fêtes, un cauchemar pour les malades

Tenez, par exemple : nous sommes à la veille des fêtes (il en est de même en été), ce sont des périodes cauchemardesques pour les personnes qui souhaitent être abstinentes et qui sont soumises à tant de de pression publicitaire à cette période de l'année.

Ils nous en parlent très bien et ils sont furieux du peu de cas qui est fait de leur problème pourtant connu pour être très répandu.

Il y a donc plusieurs façons de changer l'image sociale : la première est de respecter les malades et leur dignité. Pour ceux dont ne sait pas s'ils souffrent de trouble ou non, il vaut mieux les laisser tranquilles sur cet aspect personnel.

Il me semble plus courageux de discuter, par exemple, de leurs idées.

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mercredi 27 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
27 NOVEMBRE

ATTENTION AUX FEUX DE LA RAMPE !

Au début, les gens de la presse ne parvenaient pas à comprendre pourquoi nous refusions toute publicité personnelle. Ils étaient tout à fait déconcertés de nous voir tant tenir à l’anonymat. Puis ils ont compris. Ils avaient devant eux un phénomène rare dans notre monde : une société désireuse de faire connaître ses principes et son action, mais non pas ses membres. La presse a été ravie de cette attitude. Et depuis, ces bons amis ont parlé des AA avec un enthousiasme que les membres les plus ardents auraient du mal à égaler.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 208

Pour ma survie personnelle et pour celle du mouvement, il importe que j’évite de me servir des AA pour me mettre sous les feux de la rampe. L’anonymat est pour moi un moyen de cultiver mon humilité et la pratique de l’humilité est une excellente façon de venir à bout de mon orgueil, qui est l’un de mes défauts les plus dangereux. C’est par les différentes méthodes utilisées pour faire connaître ses principes et son action, et non par la promotion personnelle des membres, que le mouvement des AA obtient une reconnaissance mondiale. L’attrait que suscitent mes changements d’attitude et mon dévouement auprès des autres contribue beaucoup plus au bien-être des AA que toute publicité que je ferais au sujet de mon rétablissement.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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FRANCE2 Replay : Infrarouge : Voyage au coeur de l'alcoolisme du 26 Novembre 2013

FRANCE2 Replay : Infrarouge : Voyage au coeur de l'alcoolisme du 26 Novembre 2013:


Infrarouge est une émission de télévision française de documentaire diffusée le mardi soir en troisième partie de soirée sur France 2. Le mardi 26 Novembre, l’émission s’est intéressé de près aux alcooliques dans un documentaire qui s’intitule Voyage au coeur de l’alcoolisme.

Christophe Otzenberger vous invite à un voyage intime au coeur d’humanités blessées, meurtries, émouvantes…
Pourtant, malgré les difficultés, les personnages font face : pugnaces ils affrontent leurs démons, se confrontant à eux-mêmes et aux autres sans tricher. Avec sincérité et générosité ils se livrent pour nous permettre de mieux appréhender la complexité de cette maladie aux causes multiples.

Au fil de ces fragments de vie poignants, nous comprenons qu’il ne s’agit ni d’une faiblesse de caractère ni d’un vice moral, mais d’une maladie. Une maladie d’autant moins acceptée que l’alcool apparaît convivial, festif…, qu’il fait partie intégrante du patrimoine culturel français, si ce n’est universel.

Pour voir le replay du documentaire Infrarouge : Voyage au coeur de l'alcoolisme du 26 Novembre 2013 : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/26-11-2013_152733

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mardi 26 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
26 NOVEMBRE

LES DANGERS DE LA PUBLICITÉ

Les personnes qui incarnent des valeurs et des idées répondent à un besoin profond des êtres humains. Chez les AA, nous ne remettons pas ce phénomène en cause, mais il nous faut bien regarder les faits comme ils sont et reconnaître qu’il est risqué, surtout dans notre cas, d’être mis en évidence dans la société.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 207

En tant qu’alcoolique rétabli, je dois faire un effort pour mettre en pratique les principes des AA, qui sont fondés sur l’honnêteté, la vérité et l’humilité. Quand je buvais, je cherchais constamment à occuper le devant de la scène. Maintenant que je suis conscient de mon manque d’intégrité et de mes errements passés, je serais malhonnête de rechercher le prestige, même pour servir la juste cause du message des AA. La publicité entourant le mouvement et les miracles qu’il engendre valent sûrement beaucoup plus que cela. Pourquoi ne pas laisser les gens qui m’entourent apprécier d’eux-mêmes les changements que les AA ont produits en moi ? Ce serait là une bien meilleure promotion du mouvement que toute recommandation que je pourrais faire.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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dimanche 24 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

24 NOVEMBRE

UNE QUÊTE UNIVERSELLE

Empressez-vous de trouver les bons côtés de la religion et mettez à profit ce que ces adeptes proposent.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 99

Je ne prétends pas avoir toutes les réponses en matière de spiritualité, pas plus que je ne prétends tout savoir dans le domaine de l’alcoolisme. D’autres que moi sont aussi engagés dans la recherche spirituelle. Si je garde l’esprit ouvert à ce que les autres ont à dire, j’ai beaucoup à gagner. Ma sobriété se trouve grandement enrichie et ma pratique de la Onzième Étape plus fructueuse, quand j’ai recours aux écrits et aux pratiques de la tradition judéo-chrétienne et des autres religions. De nombreuses ressources peuvent ainsi m’aider dans mes efforts pour m’éloigner du premier verre.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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Lectoure. Lutter contre l'alcoolisme au lycée - 23/11/2013 - LaDépêche.fr

Lectoure. Lutter contre l'alcoolisme au lycée - 23/11/2013 - LaDépêche.fr:

Lectoure. Lutter contre l'alcoolisme au lycée



Les jeunes Gersois se singularisent par leur méconnaissance des règles de la Sécurité routière. Cette ignorance parfois doublée d’alcoolisation est dévastatrice dans le département. Malgré une baisse de 12,5 % des tués sur la route depuis le début de l’année, la cité scolaire Maréchal-Lannes prend à cœur sa mission d’éducation et de prévention. Dans le cadre de son Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté, plusieurs actions se dérouleront tout au long de l’année scolaire tant pour les collégiens que pour les lycéens. Le mardi 19 novembre, deux acteurs de la compagnie tarn-et-garonnaise Le Trimaran ont présenté le spectacle «Alcool’égo» aux quelque 90 élèves internes de l’établissement.

Un spectacle en deux parties : la première où les deux comédiens jouent un dialogue comique entre deux personnages, l’un ayant trop bu, l’autre plus sobre, dans lequel ils font participer les élèves qui rient beaucoup ; la seconde sous forme de sketches interactifs joués par de petits groupes d’élèves qui les interprètent et les font ensuite discuter par leurs camarades sur des situations en rapport avec la consommation d’alcool. La cité scolaire Maréchal-Lannes continuera ses actions de sensibilisation avec une évacuation de bus, la Sécurité routière, un simulateur de deux-roues, des tests aux chocs de voitures, un film sur l’accidentologie.

Renseignements sur la compagnie Le Trimaran par téléphone au 05 63 40 58 18 ou par courriel à letrimaran@aol.com, ou encore sur le site www.letrimaran.com.

La Dépêche du Midi


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samedi 23 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
23 NOVEMBRE

« TOURNE-TOI VERS LA LUMIÈRE »

« Que ta foi soit plus profonde. Tourne-toi vers la Lumière, même si tu ne la vois pas en ce moment. »

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 3

Un dimanche d’octobre, pendant ma méditation matinale, j’ai regardé par la fenêtre le frêne devant la maison. J’ai été éblouie par sa magnifique couleur dorée. Pendant que j’admirais cette œuvre d’art de Dieu, les feuilles ont commencé à tomber et, en quelques minutes, les branches se sont dénudées. La tristesse m’a envahie à la pensée de l’hiver qui s’en venait, mais en réfléchissant au cycle automnal, j’ai compris le message de Dieu. Tout comme les arbres se dépouillent de leurs feuilles à l’automne pour se donner un nouveau feuillage au printemps, Dieu m’a enlevé mes obsessions égoïstes, afin que je puisse devenir une membre abstinente et joyeuse des Alcooliques anonymes. Merci, mon Dieu, pour les changements de saison et pour ma vie en perpétuel changement.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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Trois-Rivières accueille le 40e congrès des AA - Société - L'Hebdo Journal

Trois-Rivières accueille le 40e congrès des AA - Société - L'Hebdo Journal:



Trois-Rivières accueille le 40e congrès des AA

Marie-Ève Bourgoing-AlariePublié

Les Alcooliques Anonymes (AA) tiendront leur 40e congrès de Trois-Rivières les 22 et 23 novembre à l'école secondaire Chavigny sous le thème: «Rassemblons-nous pour transmettre le message».

Une trentaine de conférenciers défileront pour partager leur histoire, ce qu'ils étaient, ce qu'ils sont devenus. Les participants auront notamment l'occasion d'entendre d'un homme et d'une qui ont été incarcérés et qui ont connu les AA en prison.

«Ils avaient commis des délits parce qu'ils étaient en état d'ébriété. Ils sont conférenciers aujourd'hui et montrent qu'il est possible de s'en sortir grâce au modèle proposé par les AA», mentionne Roger, membre du comité organisateur du congrès.

En plus d'assister aux conférences, les participants auront l'occasion d'assister à une pièce de théâtre, le samedi à 19h30, réalisée par des membres AA.

«La pièce est drôle, mais explique en quoi consiste la maladie de l'alcoolisme et ses défis», précise Roger.

Il sera aussi possible de consulter de la documentation sur le sujet sur place.

Le congrès est ouvert à tous et Roger invite autant les membres AA que toute personne souhaitant s'informer sur la maladie d'alcoolisme et la méthode mise de l'avant par l'organisation pour surmonter l'alcoolisme.

«C'est l'occasion de voir en quoi consistent les Alcooliques Anonymes. Comme ça le dit, c'est anonyme, donc confidentiel. C'est la condition première de l'organisation. C'est grâce à ce caractère anonyme qu'on survit sinon, on n'accepterait pas de s'ouvrir le cœur», soutient Roger.

Les visages de l'alcoolisme
«Vaincre son alcoolisme n'est pas qu'une question de volonté. C'est beaucoup plus et ça prend une méthode pour aider à arrêter de boire. Un membre AA ne peut pas boire de temps en temps: c'est l'abstinence totale. On propose un mode de vie spirituel en 12 étapes qui permet aux gens de vivre heureux sans alcool et de changer les comportements qu'ils avaient», mentionne Roger.

Les Alcooliques Anonymes sont présents dans 175 pays. En Mauricie seulement, on recense 90 réunions par semaine. Et le profil des personnes alcooliques a aussi beaucoup changé depuis les débuts de l'organisation, remarque Roger.

«Avant, quand on parlait d'alcoolisme, on pensait à de vieux robineux tout sales, couchés sur un banc avec de l'alcool dans un sac en papier. Ce qui m'a le plus surpris dans une salle de réunion où je suis allé récemment, c'est de voir une femme, bien maquillée. L'alcoolisme est une maladie qui progresse, de sorte que ça peut commencer avec un peu de cognac dans le café du matin… pour que quelque temps plus tard, une personne en soit déjà à quelques bouteilles de vin à midi», souligne Roger.

«On voit aussi apparaître un nouveau phénomène: des jeunes de 16, 17 ou 18 ans viennent assister à des réunions. Je me souviens d'un jeune de 12 ans qui racontait qu'il avait consommé à boire de l'alcool à l'âge de 9 ans», raconte-t-il.

D'ailleurs, l'un des témoignages de l'activité portera sur des parents vivant avant des enfants qui ont des problèmes d'alcool.

40 personnes touchées
Des études ont démonté que le problème d'alcoolisme d'une personne peut toucher entre 40 et 60 personnes dans son entourage. C'est un peu dans cette veine, pour soutenir les proches d'une personne alcoolique, qu'est né le mouvement des Groupes familiaux Al-Anon.

«Si autrefois on retrouvait seulement des femmes dans le mouvement Al-Anon, on retrouve aujourd'hui autant des hommes que des femmes, des enfants adultes d'alcooliques qui pourraient être encore marqués par l'alcoolisme de leurs parents», explique Jocelyne, impliquée auprès des Groupes familiaux Al-Anon.

«Même comme proche, il faut se remettre en question, parce que c'est facile de mettre tout ce qui ne fonctionne pas sur le dos de la personne alcoolique, mais c'est important de voir quelles attitudes nous devons ajuster selon les circonstances», note-t-elle.

Le congrès des AA à Trois-Rivières débutera à 19h15 le vendredi pour se terminer à 15h15 le 23 novembre.

Info:

AA: 819-376-6279

Al-Anon: 819-373-1206

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Alcool : dire non au verre de trop - Topsante.com

Alcool : dire non au verre de trop - Topsante.com:


Savoir dire non au verre de trop c’est protéger sa santé. Tel est le message que l’Institut national de prévention et d’éducation pour  la santé veut faire passer à quelques semaines des fêtes.

Le "petit dernier pour la route" semble avoir la vie dure en France, notamment chez les plus de 30 ans. C’est pourquoi l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a décidé de lancer un campagne de prévention pour lutter contre les risques santé associé à une grande consommation d’alcool. Après le célèbre "Tu t’es vu quand t’as bu", c’est une campagne un peu moins décalée qui appelle à "Savoir dire non au verre de trop" qui est lancée cette année à l’approche des fêtes.

Mais si cette campagne vise une fois encore à débanaliser l’alcool et à réduire sa consommation excessive, son approche va plus loin : elle souhaite valoriser le comportement responsable de ceux qui osent refuser le verre de trop.  « Déjà utilisée dans des campagnes de prévention contre l’alcool aux Etats-Unis ou en Australie, cette technique permet de renforcer la capacité de celui qui ose dire non à un verre supplémentaire sans aucune stigmatisation » explique l’Inpes. « S’il est communément admis que refuser un verre peut donner l’impression de gâcher le moment festif, les spots de cette campagne de prévention s’emploient à montrer justement l’inverse. Dire non à l’alcool devient simple, possible sans passer pour un ringard ».

Alcool : une progression des alcoolisations excessives
C'est entre 18 et 25 ans que les garçons et les filles peuvent devenir dépendants à l'alcool : 46 % d'entre eux ont déclaré une ivresse dans l'année et un quart au moins trois ivresses, selon les données du baromètre santé 2010. Mais ce sont les plus de 30 ans que la consommation quotidienne d’alcool devient plus fréquente. D’ailleurs un Français sur deux déclare avoir déjà conduit sous l’emprise d’un état alcoolique Selon le Baromètre santé Inpes 2010, 21 % des 31-45 ans et 10 % des 46-60 ans ont connu au moins une ivresse au cours de l’année. Les taux d’alcoolisation ponctuelle importante (API) ne sont également pas négligeables puisque 18 % des 31-45 ans et 16 % des 46-60 ans ont déclaré une API à une fréquence mensuelle lors des douze derniers mois.

« Face à ces chiffres, le renforcement du dispositif d’aide à distance devient aussi une des clés pour débanaliser l’alcool. C’est pourquoi Alcool Info Service va aussi faire peau neuve pour mieux répondre aux questions et aux doutes du grand public. » ajoute l’Inpes.

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vendredi 22 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
22 NOVEMBRE

SEULEMENT DEUX PÉCHÉS

... Il n’y a que deux péchés : le premier c’est d’entraver la croissance d’un autre être humain, le second c’est d’entraver sa propre croissance.

ALCOHOLIC ANONYMOUS, 3E ÉDITION, P. 542

Le bonheur est tellement insaisissable. Combien de fois mes prières pour les autres ne cachent-elles pas des demandes pour moi-même ? Combien de fois ma quête du bonheur n’est-elle pas un obstacle sur le chemin de la croissance de quelqu’un d’autre, ou même de ma propre croissance ? Chercher à croître avec humilité et un esprit d’acceptation semble n’apporter que des choses bonnes, saines et vitales. Avec le recul, je constate que la souffrance, les luttes et les échecs ont fini par contribuer à la sérénité de ma croissance dans le programme des AA.

Je demande à ma Puissance supérieure de m’aider aujourd’hui à ne pas entraver la croissance de quelqu’un d’autre ou la mienne.


Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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Blake Lively, Bradley Cooper…. Ces stars qui ne boivent pas d’alcool - Paris Match

Blake Lively, Bradley Cooper…. Ces stars qui ne boivent pas d’alcool - Paris Match:

Ces stars qui ne boivent pas d’alcool

Blake Lively



Si certaines stars profitent pleinement de leur célébrité pour boire l’alcool qu’on leur propose, d’autres préfèrent rester sobre. C’est le cas de Jennifer Hudson, Blake Lively, Kim Kardashian, Jennifer Lopez ou encore Bradley Cooper. C’est aussi le cas de certaines célébrités qui, après avoir connu l’enfer de l’alcoolisme, ont choisi de reprendre leur vie en main, à l’image de Colin Farrell ou Eminem.

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mercredi 20 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

DAILY REFLECTIONS
20 NOVEMBRE

« TA VOLONTÉ, NON LA MIENNE »

... à chacune de nos demandes précises, il sera bon d’ajouter cette condition : « ... si c’est là Ta volonté ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 116

Je demande simplement que Dieu me donne la meilleure compréhension possible de sa volonté ainsi que la grâce de l’exécuter tout au long de ma journée. À mesure que la journée avance, quand j’ai à faire face à certaines situations et à prendre des décisions, je fais une pause et renouvelle cette simple demande : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. »

Je dois toujours me rappeler, en toute occasion, que j’ai la responsabilité des efforts et que Dieu a celle des résultats. Il est plus facile de lâcher prise et de laisser agir Dieu quand je répète humblement : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. » La patience et la persévérance dans la recherche de sa volonté à mon égard me libéreront de la souffrance des attentes égoïstes.


Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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"Chacun doit s'interroger sur le lien entre fête et alcool" - RTBF Societe

"Chacun doit s'interroger sur le lien entre fête et alcool" - RTBF Societe:



Le "binge drinking" est-il l'antichambre de l'alcoolisme? Quels sont les dangers pour la santé de nos jeunes qui se livrent régulièrement à des "bitures-express"? Pierre Maurage de l'UCL, qui a mené une étude sur les conséquences du "binge-drinking", a répondu aux questions des internautes.
L’activité du "binge drinking", qui consiste à boire une grande quantité d’alcool en le moins de temps possible, semble se répandre parmi les jeunes, étudiants ou non : 60% des 16-25 ans sont concernés en Europe. Une étude réalisée conjointement par l’UCL et l’université de Glasgow examine les impacts négatifs sur les buveurs que peut avoir le "binge drinking". Non seulement il altère de manière marqué et durable le cerveau cognitif, mais on sait maintenant qu’il a aussi des effets sur les capacités émotionnelles, et qu'il peut nuire à la vie sociale. Et il peut aussi favoriser l’alcoolo-dépendance.

Pourquoi boit-on? "Les motivations peuvent être multiples, mais chez les adolescents et jeunes adultes, il y a le plus souvent l'influence des pairs (c'est-à-dire du groupe d'amis et la volonté de s'y affirmer) et la volonté aussi de tester ses propres limites, ce qu'on retrouve dans beaucoup de conduites à risque des adolescents" explique d’emblée Pierre Maurage. "Pour ce qui concerne le seuil, la proposition générale est qu'en-deçà de 6 doses par occasion (par soirée) une fois par mois, il ne semble pas y avoir de conséquences à long terme. Mais la grande majorité des jeunes et étudiants sont au-delà de ce seuil".

De binge drinker à alcoolique

Et l’alcoolisme ? "La différence majeure entre binge drinking et alcoolisme (ou alcoolo-dépendance) est la présence d'une dépendance. Les binge drinkers ne consomment pas tous les jours et sont pour la plupart capables de stopper leur consommation (par exemple en période d'examens pour les étudiants). Le binge drinker a donc une consommation excessive mais épisodique et encore contrôlée" répond le chercheur.

Mais il précise qu’il "n'y a pas un lien univoque et direct entre binge drinking et alcoolo-dépendance. La plupart des étudiants binge drinkers ne deviendront pas alcoolo-dépendants à l'âge adulte. Cependant, une étude épidémiologique a montré que les adolescents binge drinkers présentent un risque deux à trois fois plus grand de devenir alcoolo-dépendants à l'âge adulte que les non-buveurs. L'évolution vers l'alcoolo-dépendance se fait le plus souvent de manière insidieuse: avec l'insertion professionnelle, on abandonne la consommation de type binge drinking mais on peut se mettre à consommer de manière plus quotidienne (par exemple lors des repas, en rentrant du travail) et c'est là que l'alcoolo-dépendance peut s'installer, via une augmentation progressive du nombre de verres consommés".

"Les filles tendent à rattraper les garçons"

Est-ce un phénomène récent ? "La consommation excessive d'alcool chez les jeunes a bien entendu toujours existé, mais on a vu une systématisation du phénomène durant ces 10-15 dernières années, avec en particulier un changement des objectifs de la consommation (on boit de plus en plus avec pour but exclusif d'être saoul le plus vite possible) et de la population (on commence le binge drinking de plus en plus jeune, et les filles tendent à rattraper les garçons). C'est donc un phénomène ancien mais qui s'est systématisé dans la dernière décennie" explique Pierre Maurage.

Quels sont les effets sur la mémoire ? "Nous avons maintenant un recul d'une dizaine d'année, et une vingtaine d'études sur la mémoire. Les résultats sont clairs: après seulement 1-2 ans de binge drinking "modéré" (environ 15-20 bières par semaine, réparties en 2-3 soirées), les capacités de mémorisation à court et à long terme sont réduites par rapport à un groupe de non-buveurs. Et ces effets persistent plusieurs mois (donc sont présents quand les étudiants doivent par exemple étudier leurs cours). Ces résultats sont désormais bien établis au plan scientifique" indique le chercheur.

"La consommation d'alcool est largement encouragée"

Les autorités devraient-elles intervenir ? Pour Pierre Maurage, "il est évident que l'accumulation de résultats clairs sur les effets cérébraux et cognitifs du binge drinking devraient conduire à une prise de conscience au plan politique. L'omniprésence de la publicité pour l'alcool par exemple, mais aussi le faible prix de l'alcool et sa disponibilité font de la Belgique un pays où la consommation d'alcool est largement encouragée (pensez au lien entre publicité pour alcool et football...). Bref, je ne peux que plaider pour une prise de conscience des instances politiques. Mais au-delà, chacun devrait s'interroger sur ce lien entre valeurs positives et alcool (par exemple, consommer de l'alcool lors de tout moment festif)" conclut le chercheur.

Relisez ci-dessous le chat avec Pierre Maurage, professeur à l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCL.

RTBF

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Baclofène : 2 patients sur 3 modèrent leur consommation d'alcool - Pourquoi Docteur ?

Baclofène : 2 patients sur 3 modèrent leur consommation d'alcool - Pourquoi Docteur ?:

La baclofène, un relaxant musculaire prescrit pour traiter l’alcoolisme, donne une nouvelle fois de bons résultats sur des patients alcoolo-dépendants.


 
Baclofène : 2 patients sur 3 modèrent leur consommation d'alcool

Et une étude de plus en faveur de la prescription du baclofène dans l'alcoolodépendance ! Dans un entretien  accordé au Nouvel Obsvervateur, le Pr Bernard Granger, praticien hospitalier à l’hôpital Tarnier, confirme une nouvelle fois l’efficacité de ce décontractant musculaire dans l’addiction à l’alcool. Chiffres à l'appui.
Une annonce importante dans un contexte indécis pour ce médicament. Pour évaluer « la sécurité et l’efficacité » du produit,  l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son feu vert à  deux essais cliniques. La première étude (Bacloville), lancée en mai 2012 pour 18 mois, a pour objectif d’évaluer l’efficacité du médicament  après un an de traitement en ambulatoire versus placebo.
La seconde étude (Alpadir), comparative versus placebo elle aussi, autorisée en octobre 2012, a été initiée en milieu hospitalier auprès de 316 personnes. La moitié a pris du baclofène avec une posologie importante. Dans l'attente de ces résultats, l'ANSM a déjà donné un avis favorable à l’octroi d’une recommandation temporaire d’utilisation du baclofène avec prescription ouverte aux généralistes.
C'est dans ce contexte que le Pr Bernard Granger mène actuellement sa propre étude dans son service de psychiatrie.

Un taux de succès de 68 %
L’étude en question porte sur l’ensemble des patients alcoolo-dépendants ou buveurs excessifs ayant consulté dans le pavillon tarnier de l'hôpital Cochin (psychiatrie) où exerce le Pr Bernard Granger. Ces participants ont commencé à prendre du baclofène à compter du début 2012.
Au total, 81 patients (53 hommes et 28 femmes) âgés en moyenne de 47 ans, 18 ans pour le plus jeune, et 67 pour le plus vieux Les résultats obtenus par l'équipe du Pr Bernard Granger sont encore meilleurs que ceux révélés en 2012 par d'autres équipes françaises. Ils montrent à six mois une proportion de 68 % de patients abstinents ou ayant une consommation modérée. Le taux de succès s’élève même à 83 % si on inclut ceux qui ont réduit au moins de moitié leur consommation d’alcool, confie le Pr Granger.

Des effets indésirables fréquents
Seul bémol dans cette étude, le taux d'effets indésirables élevé retrouvé chez les patients. Ce taux serait de près de 100 %. Seuls 3 patients n'en ont pas rencontré. Les plus fréquents sont l'insomnie et l'asthénie. Ils ont été le plus souvent transitoires et n'ont nécessité l'interruption du traitement que pour 3. Quatre, en outre, ont dû être hospitalisés (5 %). Les cas d'arrêt du baclofène en raison d'effets secondaires sont finalement assez rares, « - 4 % dans notre étude », rappelle le Pr Bertand Granger.
Conclusion du psychiatre, « la balance bénéfices-risques penche indéniablement en faveur de la prescription baclofène ». Pour lui, « ne pas utiliser cette voie thérapeutique est une forme de non-assistance à personne en danger. C’est évident, puisqu'aucun autre traitement n’a l’efficacité du baclofène dans cette indication », indique-t-il au Nouvel Observateur.

60 % des patients sous baclofène indifférents à l'alcool
En mars 2012, des médecins français, des pionniers de la prescription du baclofène, ont publié la première étude sur l'intérêt de ce médicament dans l'alcoolisme. 181 buveurs à haut risque ont été inclus dans cette étude française. Ils avaient essayé tous les traitements, ils étaient dans l'impasse. Quelque 132 patients ont été suivis pendant un an. Résultat : près de 60 % d'entre eux sont devenus indifférents à l'alcool et maîtrisent totalement leur consommation. Car, ce médicament a une action très particulière, il supprime l'envie irrépressible de boire. Autrement dit, boire un verre ou deux reste toujours possible puisque la descente aux enfers ne se produit pas.

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mardi 19 novembre 2013

Baclofène : une nouvelle étude confirme son efficacité contre l’alcoolisme - Topsante.com

Baclofène : une nouvelle étude confirme son efficacité contre l’alcoolisme - Topsante.com:

Baclofène : une nouvelle étude confirme son efficacité contre l’alcoolisme

Le professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Descartes Bernard Granger a mené une étude auprès de 81 patients. Il en dévoile les résultats au Nouvel Observateur.

Avec un "taux de succès de 68%", l’étude de Bernard Granger, psychiatre à l’hôpital Tarnier à Paris, s’établit dans la moyenne des essais précédents réalisés pour tester l’efficacité du Baclofène.

Ce relaxant musculaire prescrit pour soigner l’alcoolisme donne une nouvelle fois de bons résultats sur des patients alcoolo-dépendants ou buveurs excessifs. 81 personnes (53 hommes et 28 femmes), âgées en moyenne de 47 ans, ont participé à l’étude du psychiatre parisien. Elles ont été traitées pendant six mois au Baclofène en recevant une dose moyenne de 170 mg par jour.

Verdict à la fin des six mois : "les résultats […] comparables à ceux déjà publiés par deux autres équipes françaises, montrent à six mois une proportion de 68% de patients abstinents ou ayant une consommation modérée. Le taux de succès s’élève à 83% si on inclut ceux qui ont réduit au moins de moitié leur consommation d’alcool", révèle Bernard Granger dans une interview au Nouvel Observateur.

Cette prise de Baclofène à forte dose a entraîné des effets indésirables chez tous les patients tels qu’une fatigue physique et une insomnie. Des effets secondaires vécus de façon temporaire. Trois patients ont quand même dû arrêter leur traitement et quatre ont dû être hospitalisés. Mais le professeur Granger tient à dédramatiser, pour lui ces effets secondaires restent peu graves : "beaucoup de patients supportent facilement tel ou tel effet secondaire au regard du bénéfice apporté par le traitement. Que sont quelques acouphènes ou des difficultés de sommeil face au calvaire enduré par certains alcoolo-dépendants ?" relativise le spécialiste dans les colonnes du journal.

Une autorisation de prescription qui se fait attendre

Cette nouvelle étude intervient quelques mois après que l’Agence du médicament a annoncé l’autorisation officielle pour trois ans de la prescription du Baclofène par les médecins français dans les cas de dépendance à l’alcool. Mais cette recommandation temporaire d'utilisation (RTU) n’est toujours pas entrée en vigueur et ne pourrait l’être qu’en 2014. Une aberration pour Bernard Granger :  "Insupportable quand on sait que de nombreux  médecins attendent la RTU pour prescrire et que chaque jour plus de 130 patients décèdent prématurément à cause de l'alcool".

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vendredi 15 novembre 2013

Jonathan Rhys-Meyers : L'alcoolisme du nouveau ''Dracula'' surveillé de près...

Jonathan Rhys-Meyers : L'alcoolisme du nouveau ''Dracula'' surveillé de près...:

Exclusif - Jonathan Rhys Meyers à Paris le 14 juin 2013


Connu pour sa dépendance à l'alcool et habitué des rehab depuis plusieurs années, Jonathan Rhys-Meyers fait peur à ses employeurs. À tel point que NBC, qui lui a confié le premier rôle de sa nouvelle série événement Dracula, a pris quelques précautions... Pour s'assurer que le comédien irlandais terminerait bien le tournage, la chaîne américaine ne lui aurait ainsi versé la totalité de son salaire qu'une fois les 10 épisodes mis en boîte. Une étonnante pratique que vient de révéler le Hollywood Reporter.

C'est un pacte étonnant qu'ont passé Jonathan Rhys-Meyers et NBC. Pour que le comédien réputé ingérable termine bien le tournage de Dracula, la chaîne américaine lui a versé chaque jour une toute petite partie de son salaire - estimée à 100 000 dollars par épisode. Si cette somme, toutefois inconnue, lui permettait de vivre correctement à Budapest où se déroulait le tournage cet été, ce n'est qu'à la fin des 10 épisodes qu'il a pu toucher l'intégralité de son salaire.

Une stratégie qui s'est avérée payante puisque aucun problème n'a été signalé sur le tournage de Dracula. Mais ce n'est pas la seule puisque Jonathan Rhys-Meyers était aussi accompagné d'une sorte de chaperon, évidemment sobre, pour s'assurer que le comédien irlandais vu dans Belle du Seigneur ne soit pas tenté de replonger dans ses démons, selon des sources citées par Hollywood Reporter.

Il faut dire qu'à sa tête, NBC a un homme qui connaît très bien les problèmes de Jonathan Rhys-Meyers : Bob Greenblatt, ancien de Showtime, chaîne sur laquelle était diffusée la série historique Les Tudors pendant laquelle le comédien avait connu de nombreux problèmes avec l'alcool et la police. En 2009, celui qui incarnait le roi Henry VIII avait notamment agressé un barman à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris et été condamné à un mois de prison avec sursis et à 1000 euros d'amende. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que NBC utilise ce stratagème puisqu'elle avait fait de même avec Alec Baldwin, lorsque ce dernier avait sous-entendu vouloir quitter la série 30 Rock dont il est l'une des stars.

Dès la fin du tournage, Jonathan Rhys-Meyers serait toutefois retourné en cure de désintoxication. Et ce ne sont pas les chiffres d'audience de Dracula qui vont aider le comédien de 36 ans à s'en sortir... Déjà sévèrement critiquée dans la presse, la série de NBC ne cesse de voir son audience chuter, malgré un démarrage encourageant avec un pilote ayant réuni 5,3 millions d'Américains.

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jeudi 14 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

14 NOVEMBRE

INTUITION ET INSPIRATION

... nous demandons à Dieu de nous donner l’inspiration, l’intuition qui nous fera prendre la bonne décision. Nous restons calmes et détendus. Nous ne nous débattons pas.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

J’investis mon temps dans ce que j’aime vraiment. La Onzième Étape est une discipline qui me permet d’être avec ma Puissance supérieure et de me rappeler qu’avec l’aide de Dieu, je peux avoir de l’intuition, de l’inspiration. La pratique de cette Étape m’apprend à m’aimer moi-même. Cet effort constant pour améliorer mon contact conscient avec ma Puissance supérieure me rappelle subtilement mon passé malsain, avec mes idées de grandeur et mon sentiment de toute-puissance. En demandant à Dieu de me donner la force d’exécuter sa volonté à mon égard, je deviens conscient de mon impuissance. La pratique de la Onzième Étape a pour conséquence directe de rendre l’humilité et l’amour de soi compatibles.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.



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Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatement

Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatement:


PAR GREGOIRE GANTOIS, LE 13/11/2013 À 16:00

Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatement


Un neuropsychopharmacologue britannique développe une pilule pour se sentir ivre et son antidote pour éviter les gueules de bois.

Nombreux sont ceux qui ont tenté de trouver la recette pour purger les retombées d’une soirée trop arrosée. Le scientifique anglais David Nutt pourrait bien avoir déniché le remède miracle par le biais de deux substances aux effets diamétralement opposés.

Un « médicament » qui rend saoul

Il est parvenu à développer un premier mélange capable de donner la sensation d’ivresse. Ce substitut cible le système des neurotransmetteurs répondant au sentiment de bien-être. Il remplace l’éthanol présent dans les boissons alcoolisées par la benzodiazépine. Cette dernière est un composé chimique plus sain que l’on retrouve dans le Valium ou le Xanax.

Le scientifique explique les effets :


Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatementTabac, alcool, drogue… tour de France des addictions
Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatementDis-moi ce que tu bois, je te dirai ce que tu es
Un Anglais aurait trouvé un médicament qui rend sobre immédiatementLe sport, ce dopant hormonal
« Après avoir testé l’un des composants, je me suis senti bien, relaxé, un peu ivre et à moitié endormi pendant environ une heure ».
La pilule qui rend sobre

Le neuropsychopharmacologue s’est penché sur un autre médicament capable de supprimer les effets de « la gueule de bois », sans détailler sa composition. Le scientifique raconte son expérience après avoir testé sa première pilule :

« Quelques minutes après avoir pris l’antidote, j’étais parfaitement éveillé entrain de donner une conférence sans aucun problème. Il permet de bloquer les sensations de la première pilule, laissant l’utilisateur libre de conduire ou de retourner au travail ».
Le corps est le principal gagnant de ce médicament. Le cerveau, le foie et le cœur pourraient être préservés tout en conservant les effets recherchés par les consommateurs d’alcool. L’effet de dépendance serait également annihilé.

Un grand défenseur de la lutte contre l’alcool

David Nutt tient peut-être entre ses mains un remède contre l’alcoolisme. Son parcours pour en arriver à une telle découverte n’a pourtant pas été de tout repos. Cet ancien membre du Conseil Consultatif Britannique sur les Abus de l’Alcool a dû quitter son poste pour ses prises de positions contestées par certains politiques. Il a notamment soutenu son malaise de voir l’alcool légal, quand des drogues moins dangereuses (comme la cannabis) ne le sont toujours pas. L’alcoolisme tuerait 2,5 millions de personnes par an selon l’OMS.

Le scientifique ne devrait pas pouvoir commercialiser ses découvertes rapidement. Ses mauvaises relations avec les industriels et les politiques l’en empêchant.


Read more at http://www.menly.fr/buzz/passe-moi-le-buzz/237562-medicament-sobre-remede-alcool/#Zk4tjvrshMZh1GkX.99

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samedi 9 novembre 2013

Alcool, tabac, drogues : le Languedoc-Roussillon de tous les excès - MidiLibre.fr

Alcool, tabac, drogues : le Languedoc-Roussillon de tous les excès - MidiLibre.fr:

Alcool, tabac, drogues : le Languedoc-Roussillon de tous les excès

JEAN-PIERRE LACAN

08/11/2013, 08 h 29 | Mis à jour le 08/11/2013, 13 h 18

La forte consommation d’alcool peut s’expliquer par une souffrance sociale mais aussi par une région très marquée par les festivités et dont la situation géographique l'expose à de multiples trafics (drogues, tabac...)
La forte consommation d’alcool peut s’expliquer par une souffrance sociale mais aussi par une région très marquée par les festivités et dont la situation géographique l'expose à de multiples trafics (drogues, tabac...)


(AFP - FRANK PERRY)

L’analyse des pratiques addictives, que livre pour la première fois l’Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) est sans concession pour le Languedoc-Roussillon très "addict" à l'alcool, au tabac et aux drogues... En cause : souffrance sociale, région festive et carrefour de tous les trafics.

Les clichés ont la peau dure, comme celui-ci, maintes fois entendu et pourtant faux : les départements viticoles sont ceux où il y a le moins d’alcooliques, les régions d’alcoolisme sont la Bretagne, probablement à cause des chapeaux “ronds” et le Nord, où le ciel est si bas ! Foin des clichés, c’est sous le soleil du Languedoc-Roussillon que l’on commet le plus d’excès nous apprend l’Inpes (1): l’alcoolisme, le tabagisme et la consommation de drogues sont au-dessus de la moyenne.

1 / Alcool : record de France des buveurs quotidien



Le Languedoc-Roussillon reste en tête des régions consommatrices d’alcool. 16,6 % des personnes interrogées (1 038 dans la région pour un échantillon national de 25 990 personnes) déclaraient, en 2010, avoir un usage quotidien de l’alcool (au moins une consommation par jour) contre 11 % sur l’ensemble de la France Métropolitaine.

Comme au national, la tendance est à la baisse. Le ratio des buveurs au quotidien était de 18,6 % en 2005 dans la région et de 9 % dans la métropole. L’usage à risque chronique (+ de 21 verres par semaine pour les hommes, + de 14 pour les femmes) est également plus élevé dans la région qu’au national, 12 % contre 8,9 % et plus élevé que dans la région voisine de Midi-Pyrénées (11,5 %).

On note également une tendance à la baisse des usages à risque en région comme au national entre 2005 et 2010 mais cette baisse est si faible qu’on peut parler de stabilité.

L’Ile-de-France est l’une des régions où l’on consomme le moins d’alcool au quotidien et où les ivresses dans l’année sont les moins fréquentes (17 %) alors qu’elles atteignent 22,1 % dans la région et culminent à 28,4 % en Bretagne. Mais en Bretagne, 9,8 % des personnes interrogées déclarent une consommation à risque.



2 / Tabac : record de France du nombre de fumeurs

35,2 % des personnes interrogées en 2010 en Languedoc-Roussillon déclaraient avoir une consommation quotidienne du tabac, 24,8 % étaient à plus de 10 cigarettes par jour. Pour la tabagie, la région est donc largement au-dessus des moyennes nationales (respectivement 29,1 % et 19,6 %).

Comme au national, la tabagie s’est aggravée entre 2005 et 2010 mais de manière plus importante que dans le reste de la France : les usagers au quotidien ont augmenté de plus de 4 points en région contre un peu plus de 2 points en métropole. La progression de grands fumeurs (+10 cigarettes par jour) a été bien plus soutenue en Languedoc-Roussillon que dans l’Hexagone (+2 % contre +0,2 %).

Comme pour l’alcool, l’Ile-de-France est l’une des régions les moins “tabagiques”.

3 / Cannabis et cocaïne : expérimentation record

La réalité concernant les drogues est préoccupante. Sous les trois angles étudiés pour le cannabis - expérimentation, consommation au moins une fois dans l’année et consommation récente - la région est non seulement largement au-dessus des données nationales mais, en plus, la situation a tendance à s’y détériorer plus vite que dans le reste de l’Hexagone.

En 2005, 35,7 % des Languedociens interrogés avaient expérimenté l’herbe contre 28,7 % au national. En 2010, ces ratios étaient passés à 39,6 % en région et 32 % en France. Pour les autres drogues, les ratios sont beaucoup plus faibles, mais les évolutions sont rapides. Ainsi, pour la cocaïne, 4,5 % de Languedociens déclaraient, en 2005, l’avoir expérimentée. En 2010, ils étaient 7,6 %.

(1) L’Inpes est l’Institut national pour la prévention et l’éducation à la santé, est un établissement public chargé de mettre en œuvre les politiques publiques de prévention.

EXPLICATION : SOUFFRANCE SOCIALE, RÉGION FESTIVE ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE
14,5 % de taux de chômage, un nombre record d’allocataires du RSA... Pour François Beck, responsable du département Enquêtes et analyses de l’Inpes, il ne faut pas aller chercher ailleurs que dans la souffrance sociale, l’explication d’une forte consommation de substances psychoactives dans la région. "Les facteurs socio- économiques sont déterminants dans le déclenchement et la structuration des usages", affirme-t-il.

Mais il existe aussi des déterminants plus locaux comme le fait que la région est fortement productrice de vin. La consommation y est donc nettement supérieure à la moyenne. Et aussi qu'en Languedoc-Roussillon, les festivités sont nombreuses (ferias, bodégas, fêtes votives...)

Pour le tabac, François Beck est convaincu que la proximité de l’Espagne où il est moins cher, contribue à un niveau élevé de consommation : "En travaillant avec les acteurs locaux autour de la mesure de la prévalence tabagique en collège et lycée, on a pu voir à quel point la proportion de fumeurs diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la frontière."

La consommation de drogues est aussi liée au fait qu'en raison de sa situation géographique, la région Languedoc-Roussillon est un véritable carrefour pour les trafiquants en témoigne les nombreuses saisies de cannabis sur l'A9.

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Gabon : La journée nationale sans alcool et sans tabac célébrée

Gabon : La journée nationale sans alcool et sans tabac célébrée:



Libreville, Vendredi 8 Novembre 2013 (Infos Gabon) – Le Gabon a célébré mercredi à Libreville la 15ème édition de la journée nationale sans alcool et sans tabac.

L’association Agir pour le Gabon, en partenariat avec le Lycée international Berthe et Jean situé à 27 km de Libreville, a organisé mercredi la journée nationale sans alcool et sans tabac avec pour thème : « l’alcoolisme et le tabagisme : ennemis de la jeunesse ».

Plus de 500 élèves ont été sensibilisés sur l’usage des stupéfiants au cours d’une série des conférences avec des slogans : « la drogue tue » ; « la drogue rend fou ».

A cette occasion, le Général Léon Mistoul, Commandant en chef de la police nationale a demandé aux jeunes de dénoncer les dealers expliquant toutefois la nécessité d’éviter d’être complice avec ces dealers sous peine des sanctions sévères. Cette méthode aidera, selon lui, les pouvoirs publics à éradiquer ce phénomène dans le pays.

« Je vous demande de les dénoncer si vous connaissez ces gens », a indiqué le Général Léon Mistoul aux élèves du Lycée International Berthe et Jean d’Essassa.

Pour sa part, le Président de l’association Agir pour le Gabon a mis en exergue les faits dévastateurs ces produits.

« L’alcoolisme et le tabagisme constituent un réel problème de développement. Ils alimentent la pauvreté, handicapent et tuent les citoyens dans la force de l’âge, déstructurent le tissu familial, grèvent le budget des soins de santé publique, etc. », a expliqué Dr Alphonse Louma, président de l’Association Agir pour le Gabon, qui lutte contre la consommation d’alcool et les stupéfiants depuis 18 ans.

Et de poursuivre : « le fléau est en forte augmentation dans les pays sous développés et atteint 20% des jeunes dont l’âge varie entre 13 et 15 ans ».

A en croire l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de 5 millions des personnes par an dans le monde. Il provoque, plus de 600 000 décès chaque année chez les fumeurs passifs dont 200 000 enfants.

Au Gabon, la loi N°006/2013 du 21 août 2013 constitue une pièce maitresse dans le dispositif de la lutte contre le tabagisme. Et au président d’Agir pour le Gabon de s’en féliciter.

« Notre pays vient de franchir un pas important. Nous en félicitons », a-t-il dit.

Rappelons que la police gabonaise que dirige actuellement Léon Mistoul, dispose d’un organe dénommé Office central de lutte contre anti-drogue (OCLAD), qui a pour mission de traquer les trafiquants de drogues et autres produites illicites.

FIN/INFOSGABON/RI/2013

Copyright Infos Gabon

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jeudi 7 novembre 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

7 NOVEMBRE

LAISSER AGIR DIEU

... Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 109

Quand je lâche prise et laisse agir Dieu, je peux réfléchir avec clarté et sagesse. Sans y penser, je démissionne rapidement devant les choses qui me font mal et me mettent mal à l’aise. Quand je trouve trop difficile de lâcher prise devant les inquiétudes ou les attitudes négatives qui m’angoissent, tout ce que j’ai à faire, c’est de laisser Dieu, tel que je le conçois, m’en libérer ; sur-le-champ, je laisse tomber les pensées, les souvenirs ou les attitudes qui me troublent.

Quand je reçois l’aide de Dieu, tel que je le conçois, je vis ma vie une journée à la fois et j’arrive à faire face à tous les défis qui se présentent. Alors seulement, ma vie devient une victoire sur l’alcool dans le réconfort de la sobriété.


Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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Mâcon | Pour ne pas rester seul face à l’alcool - Le Journal de Saône et Loire

Mâcon | Pour ne pas rester seul face à l’alcool - Le Journal de Saône et Loire:

le 30/10/2013 à 05:00 | Marie-Aurore DU FORNEL (CLP)

Le 13 octobre 1982, était créée l’association des alcooliques anonymes, dite « AA », à Mâcon, un groupe de paroles et d’accompagnement pour sortir de l’alcool.  Photo M.-A. D. F. (CLP)


Depuis sa création à Mâcon en 1982, l’association des alcooliques anonymes vient en aide aux malades qui veulent s’en sortir.


Les symptômes de l’alcoolisme sont différents selon chaque cas, mais la spirale infernale reste pour tous la même, qui emporte avec elle non seulement la personne malade mais aussi son entourage. L’alcoolisme est une maladie sournoise mais jamais une fatalité, parce qu’elle se soigne notamment grâce à l’accompagnement et à la parole.

Depuis sa création à Mâcon en 1982, l’association des alcooliques anonymes, dite « AA », se réunit régulièrement afin d’aider ceux qui ont décidé de se sortir de cette addiction. « Il s’agit de réunions faites de partage d’expérience et de dialogue en toute liberté, sans que personne ne porte de jugement » explique Pierre (prénom d’emprunt) le responsable de l’association à Mâcon. Chaque fois, un nouveau thème oriente ces groupes de paroles grâce auxquels de nombreux alcooliques sont devenus abstinents, par la fraternité, l’anonymat, et l’écoute. Cet accompagnement se fait également auprès des proches, par le biais de l’association Al-Anon (association pour l’entourage du malade) avec laquelle collaborent les « AA ». Le cheminement vers l’abstinence peut être difficile mais il n’est pas impossible, comme en témoignent de nombreux « AA ». « Le but est de trouver l’apogée, le moment où après avoir arrêté de boire, on est enfin heureux de vivre et d’être soi-même » comme l’affirme avec fierté Pierre.

Informations pratiques

Les « AA » se rencontrent lors de réunions « fermées » tous les lundis à 18 h 15 au 7 rue Jean-Dagnaux, les jeudis à 20 h 30 à la MJC Héritan et les mardis à 19 heures au 5e étage de l’hôpital à Mâcon. Réunions « ouvertes » le premier jeudi de chaque mois à 20 h 30 à la MJC de l’Héritan et le dernier lundi de chaque mois au 7 rue Jean-Dagnaux.

L’association « Al-Anon » (association pour l’entourage du malade) organise des groupes de paroles tous les jeudis à 20 h 30 à la MJC de l’Héritan dans une salle différente de celle des « AA ».

Informations et écoute au 0.820.32.68.83.


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Grossesse et alcool, l’histoire d’un ménage maudit

Grossesse et alcool, l’histoire d’un ménage maudit:

destinationsante.com

04/11/2013, 17 h 00

« Zéro alcool pendant la grossesse. » Cette recommandation, généralement bien connue des futures mamans mais dont beaucoup trop choisissent encore de l’ignorer, est paradoxalement très récente. Associé à un logo apposé sur le conditionnement de toutes les boissons alcooliques ou alcoolisées, ce conseil n’est officiellement systématique en France que depuis… 2007 ! Pourtant, les preuves scientifiques des méfaits de l’alcool sur le fœtus ont déjà plus de 40 ans. Le Pr Roger Nordmann, spécialiste en biochimie médicale, président-fondateur de la Société européenne de Recherches biomédicales sur l’Alcoolisme et membre de l’Académie nationale de médecine, se bat depuis des années pour que les femmes prennent pleinement conscience des risques qu’elles font supporter à leurs enfants à naître…

Les méfaits de l’alcool sur le fœtus sont longtemps, très longtemps passés inaperçus. A tel point que la toute première observation en la matière ne date que de 1968. « Il y a seulement 45 ans donc, le Dr Paul Lemoine, un pédiatre nantais, a décrit un ensemble d’anomalies physiques et comportementales chez des enfants issus de mères alcooliques », raconte le Pr Nordmann. Le Dr Lemoine fut d’abord frappé par une série de malformations bien visibles affectant le visage. « Des paupières étroites, un nez long et aplati, une lèvre supérieure particulièrement mince et une hypoplasie (un développement insuffisant, n.d.l.r.) des maxillaires supérieurs. Ces anomalies aujourd’hui, sont bien connues par les spécialistes. »

Pourquoi cette découverte a-t-elle eu lieu à Nantes ? « La Bretagne connaissait une alcoolisation probablement plus marquée que d’autres régions », note Roger Nordmann. « De plus, il s’agit bien sûr de la conjonction d’une zone de prévalence élevée et d’un esprit scientifique éclairé. » Mais le Dr Lemoine ne s’est pas contenté d’observer. Il a également réalisé une étude de cohorte assez significative. « Il a publié celle-ci dans une revue scientifique régionale, l’Ouest médical.  Il y consignait ses observations de 127 enfants nés de mères qui avaient consommé des boissons alcooliques au cours de leur grossesse », poursuit-il.

« Publier dans une revue régionale, en français de surcroît, c’était a priori la meilleure façon de ne pas toucher le monde scientifique international », assure non sans ironie le Pr Nordmann. « Il fallut bien 5 ans pour que des confrères américains de Seattle, reprennent ces observations et les fassent connaître du monde entier. » Depuis lors, les conséquences de l’alcoolisation pendant la grossesse ont été décrites et référencées sous l’appellation officielle de Syndrome d’Alcoolisation fœtale (SAF).

Des altérations pas toujours visibles

Le SAF rassemble une série d’altérations morphologiques associées à des anomalies congénitales des organes profonds, et à un trouble du comportement. « Ce dernier aboutissant souvent à une absence de cursus scolaire normal et à une vie perturbée par des difficultés d’insertion sociale », souligne Roger Nordmann. Chaque année en France, ce « grand syndrome » concerne 1 nouveau-né sur 1 000. C’est la première cause de retard mental d’origine non génétique chez l’enfant. Il en cache pourtant d’autres, encore souvent ignorés, car peu visibles. Chez les enfants dont les mères ont consommé de l’alcool pendant la grossesse, même en quantité dite « raisonnable », « un ensemble de petits troubles peuvent apparaître après la naissance », explique Roger Nordmann. « Un retard de développement intellectuel, des troubles de la mémoire et du comportement, mais aussi une difficulté d’insertion sociale »…. Cet ensemble est aujourd’hui qualifié de Troubles causés par l’Alcoolisation fœtale (TCAF).

Mais qu’entend-on alors par « alcoolisation fœtale » ? Concerne-t-elle uniquement les enfants nés de mères alcooliques, ou bien une simple coupe de champagne peut-elle avoir des effets néfastes sur l’enfant ? « Les TCAF peuvent être observés chez des enfants dont les mères sont loin d’être des alcooliques », insiste le Pr Nordmann. Pour preuve, « des études chez l’animal ont permis d’observer que même de petites doses d’alcool entraînaient des perturbations. » Alors quelle est la limite en dessous de laquelle la femme n’expose pas son enfant ? « Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de déterminer un niveau de consommation d’alcool sans risque pour l’enfant à naître. », rappelle-t-il. De plus « chez le fœtus, l’enzyme essentiel permettant de métaboliser l’alcool n’est pas ou peu développé. De sorte que chez la femme enceinte, la concentration d’alcool est plus élevée dans le liquide amniotique que dans le sang de la mère ! »

De plus, « il a été établi que tous les stades de la grossesse étaient concernés », répète-t-il. « Le premier trimestre correspond à une période particulièrement délicate, car l’alcool interfère surtout avec la formation du système nerveux, dont le cerveau, en perturbant la structure et la migration des neurones. » Cette action est donc susceptible de provoquer, tout au long de la grossesse, des anomalies des neurones ou des connections entre ces derniers au niveau du cerveau de l’enfant à naître.

Le Pr Roger Nordmann de l’Académie nationale de médecine. ©Destination Santé

La mauvaise influence… des aînées

Aujourd’hui encore, un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) souligne que 23% des femmes enceintes consomment de l’alcool. « Je suis surpris et extrêmement déçu » de cet état de choses, révèle Roger Nordmann. « Nous nous battons pourtant depuis longtemps pour diffuser ces notions. » Une des réussites dans cette lutte : un pictogramme, obligatoirement apposé sur l’étiquette de toutes les bouteilles d’alcool, montre le profil d’une femme enceinte buvant un verre, barré d’un signe interdit. « Malheureusement, le texte obligeant les producteurs à imprimer ce logo ne précise ni sa taille, ni sa couleur ni l’endroit où il doit être placé sur la bouteille », se désole-t-il. Résultat, « Actuellement, il existe bien sur toutes les bouteilles mais il est parfois si petit qu’il en devient totalement illisible. » Le Pr Nordmann espère « obtenir un amendement précisant la taille, la couleur et l’emplacement du logo, pour le rendre repérable de tous ».

Pour faire passer le message « zéro alcool », « il reste énormément de travail », confie-t-il.  Mais Roger Nordmann ne perd pas espoir. Alors que la première découverte des conséquences de l’alcool sur le fœtus a eu lieu dans notre pays, « la France a paradoxalement été en retard en matière de prévention ». Le Canada et les pays scandinaves quant à eux, sont en avance depuis les années 70. Pour expliquer le retard français et la difficulté de voir appliquer les messages de prévention, Roger Nordmann insiste sur le rôle… des grand-mères. « Lorsqu’elles-mêmes étaient enceintes, le problème n’était pas connu. Elles ont donc tendance à dire : ‘Moi j’ai bu pendant que j’étais enceinte de toi et tu n’es pas si mal que ça !’ » Par ailleurs, « certains acteurs de santé publique négligent d’attirer l’attention des femmes enceintes ou susceptibles de le devenir sur les risques liés à la consommation d’alcool sur le déroulement de la grossesse et l’avenir du futur enfant ». L’alcool pendant la grossesse reste donc ainsi, encore aujourd’hui, un important problème de santé publique.

Ecrit par : Dominique Salomon

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L'alcool: un enjeu publicitaire et social difficile à aborder - actualites

L'alcool: un enjeu publicitaire et social difficile à aborder - actualites:



L'alcool reste une problématique publicitaire difficile à aborder; excès, dépendance, plaisir, ambiguïté des rôles et des acteurs: discussion autour de l'épisode de 30 secondes pour changer le monde d'hier.

De par son côté festif, cette substance reste surtout associée au plaisir, mais l'excès, les dérives sociales et individuelles, comme la dépendance, surgissent rapidement dès qu'il est question d'alcool. Cette dualité même de la substance pourrait d'ailleurs être à l'origine de la complexité d'aborder la question de l'alcool et de son abus en publicité.

Catherine Perreault-Lessard, rédactrice en chef d'Urbania, regrette l'uniformité des messages prônant les comportements responsables en matière d'alcool: «Toutes les publicités se ressemblent. Le même schéma et les mêmes codes - un début joyeux et une fin tragique - reviennent d'un message à l'autre.» Pour elle, le format (30 secondes) semble trop court pour proposer des scénarios vraisemblables et convaincants.

Pour sa part, Cristiane Bourbonnais, présidente de Cohésion Stratégies, s'interroge sur les effets de messages mettant en vedette l'excès et l'abus, surtout sur les personnes souffrant de dépendance. «Ce ne sont pas 30 secondes qui vont changer leur monde!, signale-t-elle en rappelant néanmoins l'ambiguïté de la situation pour les marques de boisson. Le pacte social fait en sorte que le gouvernement demande aux producteurs de boissons alcoolisées d'investir une partie de leur budget dans la promotion de la consommation responsable, s'ils veulent vendre leurs produits. Certains y parviennent dans des messages intelligents, rares, où la conclusion s'avère positive, en vantant leurs boissons sous le signe de la modération, dans lesquels on est dans l'attrait plutôt que dans la condamnation.»

Toute l'ambiguïté de la question de la prévention de l'abus d'alcool repose, à en croire Jean-Jacques Stréliski, personnalité renommée dans l'industrie des communications, dans le fait que ce sont justement les mêmes qui créent à la fois les messages de promotion de l'alcool et ceux de prévention contre l'excès. Ainsi, l'industrie des communications et celle de la boisson se connaissent, se fréquentent: «les publicitaires dépendent de l'alcool dans la mesure où ils dépendent des budgets des producteurs de boissons alcoolisées. Du coup, les messages sont attendus et, parfois, ridiculisés, même s'il est clair que l'alcoolisme n'est pas un problème de collectivité, mais d'individu et que ce n'est pas non plus le mandat de l'industrie de la boisson de produire des messages contre l'alcoolisme.»

Également, le fait que l'État lutte à la fois contre les dérives sociales et les coûts de santé liés à l'abus d'alcool tout en percevant des taxes sur les boissons alcoolisées rend la problématique d'autant plus complexe. Jean-Jacques Stréliski indique d'ailleurs que «quand les rôles sont ambigus, les choses ne sont pas efficaces; il faut que les rôles soient clairs».

Pour lutter contre la récurrence des mêmes schémas publicitaires en matière de prévention contre l'abus d'alcool, la vraisemblance et la possibilité de l'identification semblent, aux yeux des trois experts, les meilleurs atouts pour les marques de boissons alcoolisées: «Peut-être que si l'on prenait des personnes ''normales'', comme celles souffrant d'alcoolisme mondain, par exemple, l'identification se ferait davantage et les résultats seraient plus probants», propose Catherine Perreault-Lessard. Jean-Jacques Stréliski conclut en allant dans le même sens, suggérant le recours à des personnes de terrain, comme les Alcooliques Anonymes, qui prendraient la parole pour rappeler le drame de l'alcoolisme et de l'abus d'alcool.

Redécouvrez cette discussion, animée par Arnaud Granata, vice-président et directeur des contenus des Éditions Infopresse, sur le site internet de l'émission, et participez au débat en utilisant le mot-clic #30secondesTQ.

30 secondes pour changer le monde est une production d'Infopresse Télé pour Télé-Québec, avec la participation financière du Fonds des médias du Canada, ainsi que des crédits d'impôt fédéral et québécois. Le site a été réalisé avec la participation financière du Fonds Bell.

par Claire Jauber, Infopresse

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ALCOOLISME Un moment d'entraide - 06/11/2013 - La Nouvelle République Deux-Sèvres

ALCOOLISME Un moment d'entraide - 06/11/2013 - La Nouvelle République Deux-Sèvres:

Afin de faire connaître la maladie qu'est l'alcoolisme et les moyens de la soigner, l'association Alcool Assistance organise une réunion d'information le vendredi 22 novembre à Niort, à 20 h 30, à la Maison des Associations. Elle sera animée par le docteur Piquemal, médecin psychiatre et addictologue. Alcool Assistance a vocation à apporter un soutien, une entraide et un accompagnement aux malades alcooliques ainsi qu'à leur entourage.

Jeudi 22 novembre, à 20 h 30, maison des associations, 12, rue Cugnot à Niort. Contact : tél. 05.49.79.38.95.

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Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme