jeudi 11 novembre 2010

L’alcool tapait dans ma tête

Un blog que j'aime bien sur les AA voici un article récent et le lien de ce blog: http://www.kreizker.net/article-l-alcool-tapait-dans-ma-tete-60687744.html
Bonne consultation, Mouze Alcoolique




in "La Dernière Heure", 10 novembre 2010
René, 65 ans, est sobre depuis 26 ans

ALCOOLISME “C’est arrivé à mon service militaire. Il fallait boire et fumer pour devenir un homme”, explique René. Aujourd’hui pensionné, ce Bruxellois a travaillé comme facteur à La Poste, “un secteur de pochtrons à l’époque”.

René a été alcoolique pendant une dizaine d’années. “Ma femme est partie avec ma fille de trois ans quand j’ai commencé à boire. La boisson me rendait violent, je l’ai giflée. Toute ma famille me craignait et me rejetait.” Avec parfois plus de 30 bières quotidiennes, René n’était plus jamais à jeun. “Je buvais essentiellement de la bière ou tout ce qui me tombait sous la main.” Pour assouvir sa dépendance, il a même été jusqu’à avaler le contenu de bouteilles de parfums.
Une accumulation que son foie n’a pas supportée. “J’ai fait une crise d’estomac et j’ai subi un lavage à l’hôpital. Les médecins avaient vidé mon corps de l’alcool mais je n’étais pas guéri.” Son mental lui faisait défaut, à tel point que René a rechuté.

Ce sont les réunions AA (alcooliques anonymes) qui lui ont permis de sortir la tête hors de cette spirale infernale. “L’idée est qu’on est plus fort à plusieurs que tout seul. Les autres sont là pour nous écouter, nous soutenir et nous conseiller.” René participe deux fois par semaine depuis 26 ans à ces thérapies de groupes. Des rendez-vous qui lui ont apporté un bien-être et qu’il ne souhaite plus manquer.
“L’idée est d’apporter aux AA une abstinence heureuse”, explique une employée du Bureau national des alcooliques anonymes. Pour René, le fait que tout le monde soit le bienvenu dans ces réunions est un énorme avantage. “Une fois que quelqu’un franchi la porte, nous l’aidons, quels que soient son statut et son origine”, explique le retraité.

Se confronter aux témoignages des autres permet aussi de relativiser sa situation. “J’ai beaucoup de chance, je n’ai pas de cirrhose comme beaucoup d’entre nous”, ajoute René. Aujourd’hui bien dans sa peau, cet AA de longue date ne souhaite plus tenter le diable. “Je ne veux plus absorber une seule goutte d’alcool, que ce soit dans un verre, dans un plat ou dans une praline.” René se dédie même aux autres. Deux fois par mois, il assume une permanence téléphonique 24 h sur 24 pour aider ceux qui, comme lui, il y a des années, vivent un enfer.

F. L.

Une quinzaine de personnes se retrouvent en groupe pour témoigner et se soutenir. À Bruxelles, une trentaine de points de rencontre existent.

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme