mardi 28 juillet 2009

L'alcool aiderait les timides...

alcool et timidite
Dans mon cas ça m'a tellement aidé que je suis devenu alcoolique, mais cette article est intéressante parce je crois que dans bien des cas l'alcoolisme est doublé d'un autre trouble profond, peut-être alors l'alcoolisme peut être considéré comme une conséquence secondaire d'un trouble primaire et deviens très important au fur et à mesure que la maladie alcoolique s'installe.


Et vous qu'est ce que l'alcool vous a apporté au début de votre consommation???


Bonne lecture


Mouze, je suis alcoolique



Un programme pour traiter timidité et alcoolisme

Une équipe de chercheurs de l'université de Macquarie, à Sydney (Australie), ont entrepris de s'attaquer à l'anxiété sociale et à l'alcoolisme en même temps, les deux problèmes étant souvent liés.

L'alcool est souvent considéré comme un facilitateur social, qui permet de se désinhiber et se sentir à l'aise. Pour les personnes atteintes d'anxiété sociale et très timides, c'est parfois un moyen de se donner une contenance, et de se sentir bien. Mais la consommation d'alcool peut se révéler problématique, créant des troubles sociaux, et de santé. Les personnes qui souffrent d'anxiété sociale ont deux à trois fois plus de chances de devenir alcooliques, selon les chercheurs de l'université de Macquarie.

L'équipe australienne a donc développé un programme destiné à traiter les deux problèmes en même temps, grâce à des thérapies comportementales.

«En étudiant les comportements (...), nous voyons comment les deux problèmes interagissent et nous développons des solutions pratiques pour que les patients puissent faire face à leur anxiété sociale et réduisent leur dépendance à l'alcool», explique le Dr Lexine Stapinski, psychologue clinicienne et manager du programme.


En Australie, 10,6% de la population est victime d'anxiété sociale. 18,9% des Australiens ont un problème avec l'alcool, selon les statistiques nationales. Aux Etats-Unis, 13% de la population est victime d'anxiété sociale, tandis qu'un cinquième boit avec excès.


Source: (Relaxnews)Agence France-Presse

jeudi 23 juillet 2009

Un jeune Anglais mort d’une cirrhose pour refus de greffe

Voici un article qui porte à réfléchir sur la sévérité de la maladie et la tristesse de l'incompréhension:


Gary Reinbach, 22 ans, atteint d'une cirrhose, ne pouvait pas démontrer qu'il parviendrait à ne plus boire d'alcool. Son décès remet en question les recommandations britanniques en matière de greffe.

Libération.fr

Les conditions de son décès font scandale en Grande-Bretagne. Gary Reinbach, 22 ans, souffrait d’une cirrhose extrêmement grave pour son âge. Il est mort lundi, après que l’hôpital, suivant «les recommandations officielles», lui a refusé une greffe du foie.

Comme le relate Le Parisien dans son édition de jeudi, un patient britannique, pour bénéficier d’une greffe du foie, doit prouver qu’il est capable de rester sobre, les six mois précédant son opération. Mais dans le cas de Gary, il est déjà trop tard. Atteint de l’une des plus violentes et fulgurantes cirrhoses que les médecins qui l’ont examiné aient vues, il est trop malade pour quitter l’hôpital et apporter cette garantie. Or, s’il a bénéficié d’une série de traitements intensifs, le jeune homme n’avait guère de chances (à peine 30%) de s’en sortir, sans cette greffe. Ses chances de survie auraient grimpé à 75% avec une transplantation.

Le jeune homme, de condition très modeste, qui vivait a Dagenham, dans le comté de l’Essex, avait commencé à boire de la vodka à l’âge de 11 ans, au moment du divorce de ses parents, et sombré dans l’alcoolisme à 13 ans. Depuis, il buvait tous les jours. Sentant sa santé se dégrader, il avait contacté les Alcooliques anonymes, quelques mois avant son hospitalisation

Pénurie de donneurs

A l’hôpital, Gary a beau promettre qu’il va se sevrer, les règles fixées en matière de transplantation du fait du manque de dons sont extrêmement strictes et les possibilités d’y déroger rarissimes. L’hôpital londonien dans lequel il est soigné considère qu’il pourrait replonger et donc faire «mauvais usage» du foie qui lui serait greffé.

Sa mère, Madeline Hanshaw, a tenté d’alerter l’opinion publique, via les médias qui relatent l’affaire. En vain.

Celle-ci a confié au Evening Standard combien elle trouvait ces règles «injustes». «Je ne dis pas qu’il faudrait permettre une greffe pour les patients qui entrent et sortent de l’hôpital tout le temps et continuent de s’autodétruire, mais juste pour ceux qui, comme Gary, ont fait une erreur et n’ont pas eu de seconde chance», explique-t-elle. Cité par le site Internet du quotidien britannique Times, Luke, 18 ans juge que son frère aîné «n’a jamais eu la chance de prouver qu’il pouvait changer.»

Alors que les autorités pointent le problème de l’alcool vendu bon marché aux jeunes Britanniques, une porte-parole du NHS (National Health service) pour le sang et les transplantations, estime que le décès de Gary illustre «le dilemme auquel sont confrontés les médecins du fait de la pénurie de donneurs. Ils ont à faire des choix cruels pour déterminer celui qui bénéficiera le plus de cette greffe et prendra soin de ce précieux don».

Selon le site du Times, plus de 8.000 Britanniques sont en attente d’une greffe. En 2008, plus de 400 personnes sont morts, sans avoir pu en bénéficier.

samedi 11 juillet 2009

La douleur salutaire?

accident velo
Enfin j'ai fait un meeting, cela faisait deux semaines que j'en n’avais pas fait. Je me sens mieux c'est comme devenu un besoin. Je me sens pas bien quand je n’en fait pas pendant longtemps.

Hier j’allais très bien je me promenais en vélo partage (Bixi) avec mon mp3 dans les oreilles. Le soleil brillait et je me disais : «que je suis heureux... »

J’ai fait la preuve de mon égo démesuré. Lorsque j’approchais une clôture métallique et sans crier garde mon guidon est resté pris.

Conclusion : J’étais au sol, de tout mon long. Une personne me suivant sur la piste cyclable me demanda si j’allais bien. Et je dis : « oui ». Avec le pouce en l’air voulant dire al right.

Je me sentais honteux moi qui n’aime pas attirer l’attention pour les mauvaises raisons. Je me suis relevé en me sentant tout petit, et rembarqua sur le vélo. En route je me suis aperçu que j’avais un doigt que l’ongle était arraché.

Et là je suis allé à la clinique juste pour savoir quoi faire avec ça. Quand le médecin m’a coupé le dernier bout d’ongle je n’ai pas eu mal, en tout cas je ne sentais rien. Je crois que le médecin avait plus mal que moi de voir ca.



Dans ma vie j’ai déjà feint de ne rien sentir, que tout était correcte, jamais dire qu’on a mal, se faire tout petit, pour ne pas apparaître, apparaître dans ses faiblesses, sa souffrance.

Il me faut de l’humilité dans ma vie, je me suis déjà assez détruit par le passé à me dépossédé de toute douleur, tristesse…

Savez vous quoi?

Mouze était celui qui allait toujours bien avant, tellement qu’il a faillit y laisser sa peau a plusieurs reprise,


maintenant il se permet d’aller moins bien et il n’a jamais eu, une aussi belle vie.

Je crois que les drogues, (alcool inclut) nous gèle pour ne pas sentir mais est ce salutaire en fin compte?

Moi je répond : NON

A ne plus se sentir un moment donnée on ne se vit pas, on détruit autour de soi.

A+

Mouze Alcool

p.s. Pour moi les 12 étapes AA sont un broyeur d’égo, phrase que j’emprunte et que je fais mienne aussi.


dimanche 5 juillet 2009

ALCOOL : LE BACLOFENE, remede miracle au CRAVING...

baclofene (lioresal)
Je vous retransmet un article que je trouve intéressante sur le nouveau médicament possible de lutte contre l'alcoolisme: le baclofène. Même si je suis membre AA je ne m'oppose pas à l'évolution de la science et tant mieux s'il y a un remède qui peut aider un peu soit-il même beaucoup au rétablissement de l'alcoolisme.

Si vous voulez le lire sur le site santé log qui a publié l'article vous pouvez cliquez sur le lien du titre de cette article ou à la fin.

Bonne journée!!!

Mouze Alcoolique

ALCOOL : LE BACLOFENE, remède miracle au « CRAVING »?

Actualité publiée hier
Addictions

Dans « Le Dernier Verre », le Pr. Olivier Ameisen, cardiologue, raconte comment de fortes doses de baclofène sont venues à bout de son alcoolisme. Aujourd’hui, le baclofène pourtant déjà mis en avant pour son efficacité dans les cas de dépendance à l'alcool avec appétence importante ou «craving», n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans cette indication mais est dans les faits fréquemment prescrit dans ce cas. Alors, baclofène, un remède miracle au « craving »?



En 288 pages, le Pr. Ameisen raconte comment il a guéri de son alcoolo-dépendance grâce à un relaxant musculaire, le baclofène, un myorelaxant indiqué dans le traitement des contractures douloureuses accompagnant la sclérose en plaques et certaines paralysies.

Lien pour acheter ce livre: "Le Dernier Verre" du Pr. Ameisen sur amazon.

L'alcool reste la première cause de cirrhose dans les pays occidentaux et, chez les patients cirrhotiques, la poursuite de l'intoxication éthylique est associée à une nette augmentation de la mortalité. L'obtention d'une abstinence durable est donc un objectif thérapeutique fondamental dans ce contexte. Cet objectif est cependant difficile à atteindre chez certains patients notamment lorsqu'il existe une dépendance à l'alcool avec une appétence importante ou «craving».



Le baclofène, à l'origine commercialisé sous le nom de Liorésal®, est un dérivé de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA). C'est un inhibant les réflexes au travers de la moelle épinière dont l'effet se concentre sur la relaxation des muscles squelettiques. C’est un myorelaxant, un médicament ayant pour effet de décontracter les muscles. Des expérimentations ont semblé démontrer que le baclofène pourrait se révéler aussi efficace que le Valium® dans le traitement de cas simples du syndrome de suppression de l'alcool.



Une étude parue dans le Lancet et analysée par l’Inserm conclut que l'utilisation du baclofène permettrait de diminuer ce craving et pourrait permettre d'augmenter le taux d'abstinence. Il y a très peu d’études sur la sécurité d'utilisation du baclofène en cas d'hépatopathie sévère. Sauf l'étude d'Addolorato et coll. parue récemment dans le Lancet montrant des résultats plus que prometteurs du baclofène pour le maintien du sevrage chez des patients atteints de cirrhose alcoolique. Le baclofène, utilisé comme myorelaxant diminuerait l'appétence pour l'alcool et la consommation de patients alcoolo-dépendants.Le baclofène a, par ailleurs, une élimination essentiellement rénale et ne semble pas avoir d'hépatotoxicité significative.
Dans l'étude d'Addolorato et coll., 148 patients cirrhotiques et alcoolo-dépendants ont été évalués pour inclusion et 84 ont été finalement inclus. Les patients inclus (âgé de 49 ans en moyenne, environ 70% d'homme) ont été randomisés en deux groupes de 42 recevant soit 15 puis 30 mg de baclofène par jour, soit un placebo pour une durée totale de 3 mois. Le principal critère de jugement était le taux d'abstinence. Dans le groupe baclofène, 30 des 42 patients (71%) étaient abstinents à la fin des 3 mois contre 12 des 42 patients du groupe placebo (29%).



AMM et position de l’AFSSAPS : Ce médicament bénéficie depuis 1975 d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France dans le traitement des contractures spastiques accompagnant certaines affections neurologiques (sclérose en plaques, affections médullaires et d'origine vasculaire). Il existe également des génériques de cette spécialité. Chez l'adulte, la posologie du baclofène est progressive et adaptée individuellement en fonction de l'efficacité et de la tolérance du traitement. Des posologies importantes peuvent être administrées mais uniquement en milieu hospitalier.Or, l'utilisation du baclofène préconisée par le docteur Olivier Ameisen dans son livre fait état de l'efficacité du baclofène lorsqu'il est utilisé à fortes doses (jusqu'à 270 mg par jour), ce qui est très supérieur aux doses habituellement utilisées en neurologie.

L'AFSSAPS procède actuellement au recensement et à l'analyse de l'ensemble des données scientifiques (expérimentales, pharmacologiques et cliniques) disponibles sur ce produit afin d'évaluer la pertinence d'éventuelles études cliniques sur l'efficacité du baclofène dans le sevrage alcoolique. Pour mieux appréhender le rapport bénéfices/ risques du baclofène, l'AFSSAPS a saisi le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance afin de disposer d'une analyse des données des cas de surdosage recensés, et de pouvoir préciser la dose seuil à partir de laquelle des signes cliniques d'intoxication pourraient se manifester. En l'état actuel des connaissances l'AFSSAPS incite à l'extrême prudence et met en garde les médecins contre toute prescription de baclofène en dehors des indications mentionnées dans l'AMM, notamment dans le traitement de l'alcoolo-dépendance.



L’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (A.N.P.A.A.), tête de réseau de l’alcoologie en France avait exprimé fin 2008 sa position face à la médiatisation concernant l’espoir placé dans l’utilisation du baclofène pour le traitement de l’alcoolodépendance. Elle avait alors souligné qu’elle ne pouvait approuver les prescriptions qui seraient faites, tant que les indications formulées par l’A.M.M. (Autorisation de Mise sur le Marché) ne comportent pas celle de l’alcoolo-dépendance.



Une certitude, le Pr. Olivier Ameisen est guéri de son addiction depuis près de cinq ans, libéré de l'envie même de boire : « Le médicament qui lui a sauvé la vie et bouleverse déjà le traitement de l'alcoolisme et de l'addiction en général. »



Mise en ligne Maurice Chevrier, santé log, le 4 juillet 2009

Sources : Inserm, The Lancet 2007 Dec 8;370(9603):1915-22., Assemblée nationale http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-36834QE.htm




Le Dernier Verre

Editeur : Denoël (Editions)

ISBN : 978-2-207-25996-2

EAN : 9782207259962

http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-alcool-le-baclofene,-rem%C3%A8de-miracle-au-%C2%AB-craving-%C2%BB_1451.htm

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme