vendredi 10 décembre 2010

Les boissons énergisantes prédisposent à l'alcoolisme

Bonne lecture Mouze Alcoolique.

Les boissons énergisantes, fréquemment consommées par les adolescents et les étudiants, peuvent favoriser l'alcoolisme, selon une étude américaine.


17 Novembre 2010 08h24

AgrandirDiminuerImprimerRéagir (4)Une récente étude américaine, réalisée auprès de 1.000 étudiants, a montré que ceux qui consommaient souvent des boissons énergisantes (52 ou plus par an) avaient tendance à être saouls plus jeunes, à boire des quantités d'alcool plus importantes lors d'une soirée et à contracter, à l'âge adulte, une dépendance à l'alcool.

L'agence américaine de régulation des médicaments (FDA) se penche depuis un an sur ces boissons comme Red Bull, Monster et Rockstar qui contiennent de la caféine à haute densité. Elle devrait rendre sa décision rapidement sur l'opportunité de réglementer leur commercialisation.



Mélanger à de l'alcool

"La recherche indique que ceux qui ont fréquemment recours aux boissons énergisantes présentent statistiquement un fort risque de devenir alcooliques et de boire beaucoup", affirme l'étude.

"Il devient aussi de plus en plus populaire de mélanger de l'alcool à ces boissons énergisantes. Ces breuvages étant hautement caféinés, cela peut conduire à d'autres problèmes en plus de la privation de sommeil", s'inquiètent les chercheurs de la School of Public Health de l'université du Maryland.



L'état d'ébriété masqué

"Mélanger des boissons énergisantes à de l'alcool peut conduire à une ivresse éveillée, dans le sens ou la caféine masque l'état d'ébriété sans en fait diminuer les effets sur le physique et le comportement du buveur", affirment-ils. "L'individu se sent moins ivre qu'il ne l'est réellement, ce qui le porte à boire encore davantage et à adopter des comportements à risque comme conduire en état d'ivresse".

jeudi 11 novembre 2010

L’alcool tapait dans ma tête

Un blog que j'aime bien sur les AA voici un article récent et le lien de ce blog: http://www.kreizker.net/article-l-alcool-tapait-dans-ma-tete-60687744.html
Bonne consultation, Mouze Alcoolique




in "La Dernière Heure", 10 novembre 2010
René, 65 ans, est sobre depuis 26 ans

ALCOOLISME “C’est arrivé à mon service militaire. Il fallait boire et fumer pour devenir un homme”, explique René. Aujourd’hui pensionné, ce Bruxellois a travaillé comme facteur à La Poste, “un secteur de pochtrons à l’époque”.

René a été alcoolique pendant une dizaine d’années. “Ma femme est partie avec ma fille de trois ans quand j’ai commencé à boire. La boisson me rendait violent, je l’ai giflée. Toute ma famille me craignait et me rejetait.” Avec parfois plus de 30 bières quotidiennes, René n’était plus jamais à jeun. “Je buvais essentiellement de la bière ou tout ce qui me tombait sous la main.” Pour assouvir sa dépendance, il a même été jusqu’à avaler le contenu de bouteilles de parfums.
Une accumulation que son foie n’a pas supportée. “J’ai fait une crise d’estomac et j’ai subi un lavage à l’hôpital. Les médecins avaient vidé mon corps de l’alcool mais je n’étais pas guéri.” Son mental lui faisait défaut, à tel point que René a rechuté.

Ce sont les réunions AA (alcooliques anonymes) qui lui ont permis de sortir la tête hors de cette spirale infernale. “L’idée est qu’on est plus fort à plusieurs que tout seul. Les autres sont là pour nous écouter, nous soutenir et nous conseiller.” René participe deux fois par semaine depuis 26 ans à ces thérapies de groupes. Des rendez-vous qui lui ont apporté un bien-être et qu’il ne souhaite plus manquer.
“L’idée est d’apporter aux AA une abstinence heureuse”, explique une employée du Bureau national des alcooliques anonymes. Pour René, le fait que tout le monde soit le bienvenu dans ces réunions est un énorme avantage. “Une fois que quelqu’un franchi la porte, nous l’aidons, quels que soient son statut et son origine”, explique le retraité.

Se confronter aux témoignages des autres permet aussi de relativiser sa situation. “J’ai beaucoup de chance, je n’ai pas de cirrhose comme beaucoup d’entre nous”, ajoute René. Aujourd’hui bien dans sa peau, cet AA de longue date ne souhaite plus tenter le diable. “Je ne veux plus absorber une seule goutte d’alcool, que ce soit dans un verre, dans un plat ou dans une praline.” René se dédie même aux autres. Deux fois par mois, il assume une permanence téléphonique 24 h sur 24 pour aider ceux qui, comme lui, il y a des années, vivent un enfer.

F. L.

Une quinzaine de personnes se retrouvent en groupe pour témoigner et se soutenir. À Bruxelles, une trentaine de points de rencontre existent.

jeudi 21 octobre 2010

Une protection contre l'alcoolisme?

Une variation génétique qui pourrait aider à prévenir l'alcoolisme a été identifiée par des chercheurs américains.


Cette particularité du gène CYP2E1 est liée à la réaction à l'alcool.

Le Pr Kirk Wilhelmsen, de l'Université de Caroline du Nord, estime que chez environ 10 % à 20 % des personnes qui ont cette caractéristique génétique, quelques verres LIRE LA SUITE

lundi 20 septembre 2010

Je cherche des collaborateurs pour écrire sur l'alcool... et autres dépendances

Bonjour à tous ayant écrit beaucoup moi même sur mon expérience lié à l'alcoolisme je crois qu'il est venue le temps de céder la place à d'autres qui voudraient s'exprimer sur le sujet soit de leurs expérience ou sur l'alcoolisme en général.  Si vous êtes intéressé à partager ici vous avez juste à m'envoyer un courriel à mouze@videotron.ca... Je vous débloquerai l'accès... Je vous laisserai les clé pour que vous vous mettiez à l'aise. Ce sera un lieu ou vous pourrez partager votre expérience tout comme je l'ai fait, et être lu d'un millier d'internaute par mois qui s'intéresse à l'alcoolisme...

Quelqu'un que je respecte beaucoup m'a dit que je devais arrêter de tricoter ma vie et de la vivre... Je crois sincèrement qu'elle a raison.  Je continuerai à écrire bien sûr, mais moins souvent, je crois que je dois vivre ma vie dans le monde réel et arrêter de la raconter, au début cela à été salutaire mais maintenant j'en ressens moins le besoin, j'ai été très honoré d'être lu par tout ceux qui sont venu, que ce sois de la France, du Canada, de la Belgique, de la Suisse et des autres pays... 

J'en suis rendu à ce point je crois dans ma vie, comme tout il faut qu'il y ait une évolution... C'est sur ce n'est pas nécessairement un point de non retour... mais pour l'instant ce sera ainsi...

Je crois aussi que ça aidera le site à devenir un lieu de divers point de vue, en tout cas j'ose y croire...

J'adore mon blog et je vous laisse le soin de l'enrichir j'espère qu'il vous apportera le même apport qu'il a été pour moi,

Mouze alcoolique

p.s. ma sobriété ou bien plus juste mon abstinence demeure une des choses les plus importante dans ma vie... et je continu de faire des réunion AA parce que cela m'apporte encore...

dimanche 5 septembre 2010

Me suis je fais conter une histoire ou m'en suis je raconter une moi même?

Je me le demande encore, mais moi je vais vous en raconter une...  En plus j'y ai cru naïf comme je suis...  Je suis mal j'ai mal dans tout mon être en ce moment...  Je ne sais pas si je vais revenir de tout ça, je ne sais pas... J'essaie de relativiser mais il y a des choses que je ne comprends pas. Je ne veux pas m'apitoyer sur mon sort parce que je dois avoir mes parts de responsabilité dans tout ça et je crois que c'est justement à cause de ça que tout s'écroule aujourd'hui et c'est la que ça fais le plus mal...

En fait c'est mon histoire c'est l'histoire du gars qui a rencontré la femme de sa vie qui a été heureux et qui n'a rien vu venir...

C'est l'histoire du gars qui croyais à l'amour sincère...

C'est aussi l'histoire de quelqu'un qui a donné sa confiance aussi mince soit elle pour s apercevoir qu'elle a été démolit.

C'est l'histoire du gars qui attendais sa blonde parce qu'elle seule lui suffisait.

C'est l'histoire du gars qui aimait l'entendre lui raconter des projet de vies communes même lorsque farfelu...

****

J'ai mal je me sens trompé trahis et je ne sais pas vraiment pourquoi nous deux s'en ai arrivé là. J'aimerais savoir plus que je ne t'aime plus parce qu'elle m'aimais bien et c'est difficile à comprendre et ça n'a pas de logique, c'est pour cela que je croyais qu'elle me trompait. 

Je suis parano mais pas tant que ça, j'ai senti des choses bizarres et ça m'a fait capoté, la fille était mystérieuse, ne parlant pas. Pourtant l'amour était bien la. Les projet ensemble était bien la. Je sais qu'on a été proche ensemble peut être trop proche mais est ce une raison pour mettre fin a une relation... Sinon de prendre une pause ou une distance

Elle ne me laisse pas de chance parce que elle ne m aime plus. Pourtant elle m'aimait je crois.

Je ne comprends pas j'aurais aimé qu'elle m'explique mais elle ne se l'explique pas elle même ou ne veut pas m'en parler...

Moi dans tout ça j essais de rester cool, c'était la femme de ma vie j en suis sur. En dernier elle n arrive même plus a m embrasser ça fait réellement mal.

J aurais accepter n importe quel compromis avec elle et elle le sais bien...

Parce qu'ensemble on était bien notre vie avait un sens, je sais je ne suis pas l'artiste qu elle aimerais connaître je ne suis pas exactement son type d'homme, je ne suis pas l'amant idéal mais pourtant avant ce n'était pas la question. Elle aimais me retrouvé. Maintenant je crois qu'elle a un peu honte d avoir été avec moi.

Si elle m'a trompé je l aurais peut être laisser mais peut être pas non plus parce que cette fille je l'aime a mourir.

Vous savez cette douleur est la pire que je peux vivre et que j ai sûrement vécu depuis des lustres,

Le sentiment d'incompréhension est vraiment présent et je ne trouve plus de sens a ma vie...

Mouze

mardi 17 août 2010

Des nouvelles de moi!



J'avoue ça fait longtemps que je n'ai pas écrit sur mon blog et je m'en excuse aussi, mais j'ai été occupé à faire et à défaire ma vie.  Depuis la perte de mon emploi en juin j'ai commencé un autre job dans une autre municipalité à 200 km de la mienne.  Juste avant de partir j'ai rencontré celle qui sera surement la femme de ma vie...

 J'étais en collocation la bas, mais je revenais souvent à ma ville d'origine car j'avais garder mon appartement ici.  J'ai pas fait long feu dans ce nouveau travail, cela ne me convenait pas trop.  Déjà avec la fatigue de mon dernier boulot, j'étais disons le, pas trop adéquat.  Résultat ils m'ont lourdé ces enfoirés. C'est un mal pour un bien car je suis revenue à ma ville d'origine Montréal pour ne point la nommé. Et en plus j'ai retrouvé celle que j'aime vraiment...

Là en ce moment je folâtre, mais j'ai un examen pour un concours dans un emploi lequel j'avais postuler il y a 4 mois, cela m'occupe un peu je dois étudier. En ce moment je me prépare pour partir en Gaspésie avec ma copine.  Je suis tout excité.

Et ma consommation d'alcool, dans tout ça????

Bien je dois dire que j'ai fais du meeting AA tout le long dans l'autre ville c'est sur que ce n'est pareil mais ca m'a aidé et des groupes ben ca aide quand je me sentais seul loin de ma copine et loin de la ville que j'aime vraiment.  Ici je continue je ne suis pas retourné à mon groupe d'attache car je n'ai pas le temps la fin de semaine je suis occupé avec ma copine. 

Vous savez les promesse de AA tu ne sera jamais seul ou qu'il nous arrivera des choses qu'on ne s'attendra pas vous savez ben ca m'arrive aujourd'hui,  je suis heureux je connais le sentiment d'amour ou disons le:  l'amour avec un grand A.  La vie n'a rien a voir avec celle que j'avais avant, c'est sur c'est comme autres choses vu ma personnalité faut que je trouve un équilibre la dedans.  Mais je crois que j'y arrive assez bien quand meme.

C'est vrai j'écris moins, c'est une période comme ca je m'en excuse fortement, j'ai besoin de vous et c'est juste un manque de temps. 

Je vais renouer avec vous je vous le promet,

Je vous souhaite a vous tous un bon restant d'été

Mouze Alcoolique

dimanche 6 juin 2010

Alcooliques anonymes: sobres depuis 75 ans

Alcooliques anonymes: sobres depuis 75 ans

La maison de naissance de Bill Wilson, l'un des fondateurs des Alcooliques anonymes, à East Dorset au Vermont, a été transformée en destination de pélerinage pour certains membres du groupe. Une des salles de la maison sert d'ailleurs de salle de conférence pour différentes réunions du mouvement.

Publié le 05 juin 2010 à 09h38
Mis à jour le 05 juin 2010 à 09h43
par: Mathieu Perreault

La Presse

Au début du mois de juillet, 40 000 membres des Alcooliques anonymes célébreront les 75 ans de leur organisme à San Antonio, au Texas. L'anniversaire tombe officiellement le 10 juin, jour où le fondateur, Bob Smith, un médecin, s'est juré de ne plus jamais boire.

«On célèbre l'anniversaire tous les cinq ans par un congrès», explique Robert, ancien dirigeant de l'organisme pour la région de Montréal, qui est abstinent depuis 25 ans. «C'est l'occasion de faire des réunions dans plusieurs langues. Près d'une centaine de pays seront représentés. Les cérémonies seront même diffusées par internet.» Le dernier congrès, en 2005, a eu lieu à Toronto.

Selon une psychologue américaine, la combinaison de l'anonymat, de la gratuité et de l'uniformité est ce qui explique le succès des AA, qui comptent 2 millions de membres dans le monde, dont 94 000 au Canada. «Le secret médical a toujours été au coeur des traitements médicaux», explique Alexandre Laudet, directrice du centre de recherche sur la rémission de l'Institut de recherche, d'éducation et de formation sur les dépendances à Pittsburgh, qui a publié plusieurs études sur les AA. «Mais tout le monde n'a pas nécessairement les moyens de se payer un traitement de sevrage, surtout quand il faut un suivi à long terme. Et ce suivi à long terme est favorisé par des réunions fréquentes et identiques dans la plupart des grandes villes. C'est un peu le même principe que la messe: on retrouve la même communauté partout où on va.»

Le mouvement tire ses racines dans le renouveau évangélique américain et dans un mouvement chrétien élitiste européen des années 20 et 30, le groupe d'Oxford. «Mais aujourd'hui, il n'y a pas de référence à une religion en particulier, dit Mme Laudet. La spiritualité irrite plusieurs personnes qui ne sont pas membres ou qui ont essayé de l'être sans y trouver leur compte, mais c'est vraiment un déisme général, la croyance en un être suprême.»

Les études médicales sur l'efficacité de cette approche ne sont pas unanimes. Certaines ont montré que le taux de persévérance des membres est très faible, parfois seulement 5%, alors que d'autres ont décelé des effets positifs même pour une courte fréquentation, notamment chez les adolescents. «Il est difficile de recruter une cohorte dans une clientèle anonyme», note Mme Laudet.

Les critiques des universitaires sont parfois sévères. Un psychologue britannique a publié en 2000 Resisting the 12 Steps Coercion, en référence au programme en 12 étapes des AA. Et un sociologue de l'UQAM, Amnon Jacob Suissa, a publié l'an dernier Le monde des AA, dans lequel il critique l'acceptation aveugle de l'approche AA, notamment par le monde judiciaire. M. Suissa estime en outre que la médicalisation de l'alcoolisme déresponsabilise les patients.

«Nous ne sommes pas médecins, réplique Robert, des AA. Nous proposons simplement une approche qui fonctionne pour certaines personnes. Pour ce qui est du monde judiciaire, nous ne demandons rien à personne. Ce sont les juges qui envoient les accusés assister aux réunions des AA.»

Le problème, selon Mme Laudet, est que l'approche AA est généralement la seule à laquelle on ait accès. «Mais certains États commencent à interdire que l'on dirige les gens vers les AA, pour respecter la séparation entre l'Église et l'État. Un détenu dans l'État de New York a réussi, pour cette raison, à faire casser un jugement qui l'obligeait à fréquenter les AA.»

De leur côté, les AA se concentrent sur leur 75e anniversaire, dont la date exacte n'est pas claire. Selon les calculs d'un historien américain membre des AA, Mitchell K., le fondateur, le Dr Bob, aurait pris son dernier verre le 17 juin, parce que le congrès de l'Association médicale américaine où le Dr Bob est allé avant de prendre sa dernière cuite en 1935 s'est déroulé plus tard que dans la version officielle des AA.


AA et NA

(Caractéristiques des membres des Alcooliques anonymes et de Narcotiques anonymes aux États-Unis)

AA NA

Âge moyen: 48 ans 39 ans

Hommes: 65% 55%

Retraités: 14% 3%

Chômeurs: 12% 7%

SOURCE: Recent Development in Alcoholism, 2008

mercredi 26 mai 2010

Quand l’alcoolisme me tua

Quand l’alcoolisme me tua




Ah l’alcoolisme ca change une personne, quand je buvais je me sentais invincible, plus rien me dérangeais, je me sentais bien. Mais ce n’étais pas le vrai moi, moi je me sentais bien mais mes amis eux ne se entais pas très bien. Et ma famille aussi.

C’est quand j’ai arrêté de boire que je m’en suis aperçu. Ma mère m’a dit que c’était le plus beau cadeau je pouvais lui faire, mes meilleurs amis étaient soulagés. Moi qui pensais que je ne dérangeais personne sauf moi avec mes maux de tête et le feeling de me sentir toute croche le lendemain.

Je faisais des gaffes ah oui j’en faisais je me sentais coupable le lendemain, je me demandais qu’est-ce que j’avais fait ou dit? Je m’en souvenais vaguement ou plus du tout. Comment j’avais fait pour entrer chez moi cette fois? Pourquoi j’étais dans une cellule au poste de police? Qu’est-ce que je faisais dans ce parc à la petite heure du matin? Pourquoi étais-je rendu sur l’aile psychiatrique de mon hôpital sans possibilité d’en sortir? Ou pourquoi étais-je attacher sur un lit bras et pieds?

Ah l’alcoolisme ca rend une vie palpitante parce qu’on peut bien dire, c’est une maladie grave mais le seul fait de l’admettre ne m’a pas aidé à arrêter de boire. Déjà à l’âge de 22 ans j’écrivais que j’étais alcoolique dans mon journal.

Je le savais mais je ne savais pas comment m’en sortir, comment faire pour ne pas boire c’était impossible pour moi à l’époque…

J’ai bien essayé par ma propre force ca marché au début, mais un moment donné le temps efface la bonne volonté et je retombais. Je suis retombé même si j’étais bien sincère, moi mon abstinence présente je l’a doit aux alcooliques anonymes, avec eux je me souviens de mon passé, j’ai la force du groupe, je me sens moins seul dans mon mode de vie : Abstinence d’alcool.

L’alcoolisme me tua pour renaitre comme une meilleure personne…

Mouze Alcoolique

vendredi 21 mai 2010

L'OMS s'attaque au fléau de l'alcool chez les jeunes




De Alexandra TROUBNIKOFF (AFP)


GENÈVE — L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est parvenue jeudi après des années de tergiversations à adopter une stratégie visant l'usage abusif de l'alcool, devenu un fléau parmi les jeunes, en s'attaquant notamment au grand marché de la publicité.
"C'est une réalisation de taille, une véritable percée", s'est félicité le secrétariat de l'OMS après le vote unanime des 193 Etats membres de l'organisation réunis en Assemblée pour la semaine.
De fait, il y a deux ans, le sujet avait déjà été mis sur la table des discussions de l'Assemblée, donnant lieu à de vifs, mais vains, débats.

Les ONG avaient alors dénoncé les pressions des multinationales du secteur redoutant les conséquences d'un document qui, un peu sur le modèle de la lutte contre le tabac, propose de s'attaquer de front à la commercialisation de l'alcool et à la publicité le concernant.

Cette fois, selon les experts, la prise de conscience des conséquences socio-économiques d'un fléau qui a fait en 2004 près de 2,5 millions de morts, a permis un consensus des Etats membres.

La propagation de la consommation d'alcool parmi les jeunes, qui a entraîné la mort de 320.000 d'entre eux âgés de 15 à 29 ans en 2004, à l'heure où beuveries et autres apéro-parties se multiplient, a également joué un rôle dans l'adoption du document.

"Les beuveries se sont aggravées chez les jeunes. Nous ne pouvons pas nous permettre de retarder encore notre intervention", a insisté le représentant de l'Afrique du Sud, tandis que le délégué du Surinam a remarqué que l'âge moyen d'accès à l'alcool dans son pays était de 12 ans, mais que certains commençaient même dès 10 ans.

L'OMS propose ainsi une série de mesures, allant d'un renforcement des lois pour réduire le phénomène de l'alcool au volant avec des sanctions efficaces, à la lutte contre la fabrication illicite de boissons alcoolisées, en passant par la régulation de la vente de ces produits.

Elle suggère en outre de s'attaquer à deux autres points sensibles : les prix et la publicité.

Concernant la publicité, l'agence onusienne remarque qu'elle s'avère particulièrement pernicieuse pour les jeunes car elle utilise les nouveaux supports tels que les courriels, SMS et forums sociaux sur internet.

Le marketing publicitaire fait également "appel à des techniques publicitaires et promotionnelles de plus en plus élaborées, notamment à des stratégies qui associent les marques d'alcool à des activités sportives ou culturelles...", remarque l'organisation.
Face au problème, elle voudrait que soient renforcées les réglementations sur "le contenu et le volume du marketing" dans "certains ou tous" les médias. Elle va jusqu'à proposer l'interdiction de "la promotion d'alcool en rapport avec des activités qui visent les jeunes".

A propos des prix, l'OMS dit avoir des "preuves" selon lesquelles les "augmenter" provoque "globalement une baisse de la consommation", a expliqué un de ses experts au cours d'un point de presse.
Il suggère ainsi d'instaurer des taxes spécifiques, assorties d'un système de répression efficace", ou encore d'"interdire ou limiter les promotions directes ou indirectes sur les prix".
Alors que les ONG ont salué ces mesures, les industriels devraient les accueillir avec moins d'enthousiasme, à l'instar du brasseur britannique SABMiller.

Ce dernier a mis en doute dans un communiqué l'efficacité pour la santé des "politiques de prix minimum et d'accises élevées", soulignant que la moitié de la consommation d'alcool dans le monde passe par le marché noir.

Reste que le document est non contraignant et que sa mise en oeuvre ne sera pas simple dans les pays les plus pauvres, reconnaît l'expert de l'OMS Shekhar Saxena. "Ce n'est qu'un début".

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iwqQZmJ8BLtT7d5TwFQa6NoirssA

jeudi 20 mai 2010

Au sujet du film Le dernier pour la route

J'ai loué ce film cette fin de semaine Le dernier pour la route de Philippe Godeau.  J'attendais sa venue en vidéo car je n'avais pas eu le temps de le voir au cinéma, j'étais impatient car les critiques que j'avais lu sur l'internet semblaient trouver ce film fantastique.

Vous voulez savoir, j'ai été déçu. Moi en tant qu'alcoolique j'aurais aimé croire a ce film, mais je trouve que le jeu des acteurs n'était pas assez convaincant, ça sonnait faux.  Le coté éducatif m'énervait aussi on dirait que c'est un documentaire sur l'alcoolisme déguisé en film.  J'aurais aimé y croire plus mais je ne me suis pas retrouvé tellement dans ce film.  Ce genre de centre de thérapie pour des gens parvenue ça ne me touche pas beaucoup.

C'est certain que le sujet est bien traité et je remercie le réalisateur et l'auteur pour toutes les informations sur les alcooliques anonymes. Puis la petite fille qu'ils ont rajouté dans le scénario je m'excuses mais c'est un prétexte pour rendre un scénario plat intéressant je trouve.

J'aimerais avoir vos avis sur ce film est ce que je suis le seul à ne pas avoir trouvé le film bon?  Peut-être je ne suis pas dans mon assiette...

Mouze Alcoolique

samedi 8 mai 2010

Champix, médicament d'aide au sevrage du tabac, serait aussi anti-alcool

PsychoMédia


Le médicament Champix (ou Chantix, varénicline), prescrit pour aider à arrêter de fumer, réduit aussi le goût pour l'alcool, selon une étude parue dans la revue Biological Psychiatry.

Des personnes ayant des problèmes d'alcool qui prenaient le Champix rapportaient ressentir moins d'envie d'en prendre et se sentir moins intoxiquées quand elles en prenaient. Elles étaient aussi plus susceptibles de demeurer abstinentes (80% d'entre elles) lorsqu'elles se faisaient offrir de l'alcool dans une situation expérimentale que celles qui avaient reçu un placebo (produit inactif) plutôt que le médicament (30%).

Elles ne ressentaient pas d'effets secondaires indésirables lorsqu'elles combinaient la varénicline avec l'alcool (dans les doses étudiées). Combiné à de faibles doses d'alcool, le médicament ne changeait pas la pression sanguine et le rythme cardiaque et ne semblait pas induire de nausées ou d'étourdissements.

"Nous prévoyons que les résultats de cette recherche préliminaire amèneront des essais cliniques du Champix comme traitement pour les troubles d'abus d'alcool et comme traitement pour traiter à la fois les troubles liés à l'alcool et à la nicotine", dit Sherry McKee, de l'Université Yale, principale auteure de cette étude.

Les fumeurs sont plus susceptibles de consommer de l'alcool et d'en consommer en plus grandes quantités. Ils sont 4 fois plus susceptibles de rencontrer les critères diagnostiques des troubles d'abus d'alcool ou de dépendance à l'alcool (alcoolisme). Par ailleurs, les maladies liées au tabac sont les principales causes de décès chez les personnes alcooliques.

Les résultats suggèrent que la varénicline a le potentiel d'être au moins aussi efficace pour réduire la consommation d'alcool que la naltrexone (commercialisé sous les noms de Nalorex, ReVia et autres), commente la chercheuse. À la différence de la naltrexone, la varénicline n'est pas métabolisée par le foie et peut ainsi être sécuritaire pour les personnes dont la fonction hépatique est endommagée (une conséquence fréquente d'un abus important d'alcool).

http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=6675

Psychomédia avec source:
Science Daily

mardi 4 mai 2010

L’alcoolisme expliqué par la génétique ?


Et si l’addiction à l’alcool trouvait son origine… dans nos gènes ? C’est en tout cas l’hypothèse avancée par des chercheurs allemands, qui ont travaillé sur la ghréline.
Cette hormone-clé on le sait, est impliquée dans la régulation du comportement alimentaire. Surprise, elle pourrait aussi être derrière la dépendance à l’alcool. Le conditionnel est évidemment de rigueur.

L’équipe du Pr Rainer Spanagel de l’Institut central de Santé mentale (Mannheim, dans le sud de l’Allemagne) s’est intéressée au matériel génétique de 417 adultes. La moitié souffrait d’alcoolisme. Les autres, tous abstinents, ont constitué le groupe contrôle.

« Une variation du gène codant le récepteur GHS-R1A de la ghréline a été mise au jour chez nombre de grands buveurs d’alcool » concluent les auteurs. Mais il ne s’agit là que d’une observation, qu’aucune preuve scientifique ne vient étayer. De là à affirmer que l’addiction serait inscrite dans notre carte génétique, il y a un pas… que les auteurs ne se retiennent pas vraiment de franchir. « Du fait de la fonction même de la ghréline dans la stimulation de l’appétit, nous pensons qu’une modification génétique de son récepteur pourrait bien être à l’origine de différents comportements addictifs. Envers l’alimentation donc, mais également en relation avec la consommation d’alcool ».


Source : Alcoolism : Clinical and Experimental Research, 23 septembre 2008
http://www.destinationsante.com/L-alcoolisme-explique-par-la-genetique.html




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samedi 1 mai 2010

Demain un nouveau jour sans alcool... et sans alcomètre

Demain je vais rechercher mon permis de conduire, c’est enfin terminer! Lundi je ferai désinstaller mon détecteur d’alcool dans ma voiture. Quand ça m’est arrivé je pensais jamais me sortir de ce bourbier, mais comme tout s’arrange avec le temps et beaucoup de travail sur moi-même…

Il faut que je continue d’aller à mes réunions AA. J’ai peur de retomber ces temps ci. De ne plus voir l’importance de ne pas boire. Je suis humain, je ne veux pas passer à côté de ma vie.
Il faut que je me parle, très difficile de relativiser les choses de la bonne manière et de se voir soi même, je suis désolé tellement désolé pour tout le mal que j’ai fait. Je me sens coupable d’avoir exister.
Quel soulagement, je reviens de chez ma mère, beaucoup de période de réflexion… Beaucoup de sommeil… Beaucoup de rêve…

Je suis relié à ma mère d’une certaine de manière. Je sais qu’il ne faut pas que je parle des autres mais c’est difficile parfois. Ma mère se suicide avec la nourriture. C’est sa façon qu’elle a de se soulager de sa vie, comme moi c’était de boire ou de me rouvrir des plaies, de jouer à des jeux d’argent excessivement, ou de me masturber convulsivement ou même de compter sans cesse les mêmes carreaux pour trouver la symétrie plus jeune. Tout cela pour me sentir vivant et combattre l’angoisse de ma propre mort.
S’il y a une chose que je ne supporte pas c’est l’idée de ma mort et celle des personnes que j’aime.

Je me refais une vie maintenant, je n’ai à vrai dire plus de travail, il me reste deux mois mais seulement un mois de véritable de production.

J’ai la chance de redevenir moi-même… J’aime écrire mes réflexions je vous écris sur la musique de Rufus Wainright.

Je supporte mal l’idée d’être abandonné, que ce sois instantanément, je déteste les ruptures. Je me sens jaloux pour des riens. J’ai peur d’aimer. Mais en même temps j’aimerais aimer quelqu’un.
Je suis blessé,

À ceux qui me lise merci, comme vous pouvez le constater je suis en réflexion, je suis triste, j’ai mal à l’âme… mais ca passera parce que j’ai décidé de vivre pour le meilleur et le pire.

Je ne supporte plus rien de problème quand je suis rentré ce soir de mon voyage de chez ma mère la batterie de ma voiture était à plat, et je deviens automatiquement angoisser. Je n’en peux plus de tout ca. J’ai eu mon lot de torture, que la SAAQ le sache bien vous avez accomplie votre mission. Je suis traumatiser avec tout ce qui touche les problèmes liés a ma voiture en rapport avec mon alcomètre. Ca rentre tranquillement c’est une pseudo liberté, mais comme un clou ca pénètre doucement jusque dans le centre de la moelle épinière.

J’ai décidé d’accepter toutes les conséquences de mes gestes passées voilà ou j’en suis. Ma lucidité est là faut que je sache comment vivre avec maintenant.

Est-ce que le bonheur est une utopie pour les biens pensant… Je n’en sais rien…
Pour l’heure je dois dormir pour rêver ma vie celles que je n’aurai peut-être jamais. Ou celle que j’ai déjà que je ne vois pas…

Bonne nuit à tous, internaute de mon cœur, je vous adore,

Mouze Alcoolique

dimanche 28 février 2010

Résilience expliqué par un psychiatre

Je trouve intéressante cette explication sur la résilience pour nous alcoolique qui trouvons la force aujourd'hui de ne pas prendre notre premier verre. Je voulais seulement vous le partager, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur vos expériences personnelles de résiliences.

Pour ma part quand j'étais jeune je m'étais créer un monde imaginaire d'ou j'étais bien.  Je parlais très peu.  Mais celà m'a permis de survivre à mon enfance. 

Je sais aujourd'hui que je n'ai pas eu une enfance si traumatisante en terme absolu mais j'étais tellement sensible qu'une petite chose en apparence pour un autre enfant me traumatisait dans mon cas.

A+

Mouze je suis alcoolique

Voici le texte:



Qu’est ce que la résilience?

Source: Michel Lemay M.D. Psychiatre, Hôpital Ste-Justine.Équilibre en Tête, Vol.14, No.4
Lien: http://resilience-autofiction.over-blog.fr/ext/http://www.acsm-ca.qc.ca/virage/dossiers/la-resilience.html




Le terme de résilience est utilisé dans le domaine de la physique pour traduire la résistance de matériaux à la pression. On dira ainsi que la coque d’un sous-marin est résiliente lorsqu’elle se révèle capable de supporter des pressions considérables lors de ses plongées et lorsqu’elle reprend sa forme primitive. On le retrouve également dans la langue anglaise «resiliency» pour décrire la capacité de réussir de manière acceptable pour la société en dépit d’un stress qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative. La résilience sera définie ici comme la capacité pour un sujet confronté à des stress importants au cours de son existence de mettre en jeu des mécanismes adaptatifs lui permettant non seulement de «tenir le coup» mais de rebondir en tirant un certain profit d’un tel affrontement.



La mise en évidence de tels phénomènes de résilience ne veut évidemment pas dire que la souffrance de la personne soit minimisée. Tout doit être fait sur le plan préventif pour empêcher que des événements pathogènes puissent survenir. Par exemple, un abandon pour un enfant, une situation de négligence, des abus sont toujours traumatiques. Il faut cependant constater que les répercussions de telles difficultés sont très différentes selon chaque individu. Certains sujets sont profondément atteints et souffrent de séquelles presque définitives. D’autres trouvent en eux-mêmes et dans leur environnement les forces nécessaires non seulement pour résister au stress, mais pour développer à partir d’eux de nouvelles capacités adaptatives. La résilience ne doit pas non plus être considérée comme une qualité appartenant à une espèce particulière de surhommes. Elle est variable dans le temps. Elle peut exister à un moment donné de la vie et ne plus surgir à une autre période. Elle peut être trompeuse dans le sens que la personne semble être sortie indemme des événements pathogènes puis se met à présenter bien des années plus tard une fragilité particulière. En dépit de ces réserves, il est intéressant d’étudier les processus résilients mis en place, car ils permettent de mieux comprendre certaines formes d’ajustement apparemment inexplicables et donnent des pistes d’interventions pour favoriser la formation de tels mécanismes lorsqu’Ils ne surgissent pas spontanément.



La résilience

Le concept de résilience a déjà été abordé dans les décennies antérieures. On a parlé ainsi d’invulnérabilité. Pour expliquer autant les fragilités que les aptitudes à résister aux conditions défectueuses de l’existence, on a utilisé les termes de constitution, de terrain, d’équipement, en voulant ainsi montrer que selon les périodes, les âges, les contextes, les organisations de la personnalité, chacun de nous possédait ou ne possédait pas à un moment donné les capacités de faire face positivement aux aléas de son développement. La reprise récente de cette idée a permis de mieux cerner le phénomène en observant avec plus de précision les processus adaptatifs et défensifs mis en jeu.



Parmi ceux-ci, il faut distinguer les forces construites par le sujet lui-même et celles qu’il peut tirer de son environnement.



Les forces bâties par la personne peuvent se regrouper en plusieurs secteurs.



Devant les agressions subies, on voit apparaître chez certains sujets des manifestations qui sont essentiellement corporelles. Le sujet se réfugie momentanément dans la maladie et grâce aux soins que cette affection entraîne, il construit une sorte de cocon protecteur lui permettant de se mettre dans une position d’attente. Par la résurgence d’un symptôme à première vue gênant, il forme une sorte d’abcès de fixation qui l’autorise à déposer son trop plein d’angoisse impossible à gérer. Par l’agitation en elle-même désordonnée, il lutte contre les éléments dépressifs et parvient à les maîtriser. Au bout d’un certain temps, ses comportements se régularisent et s’intègrent de façon plus harmonieuse à la manière d’être et de faire du sujet qui, par exemple, devient plus attentif aux malaises des autres, module son instabilité en orientant ce dynamisme d’abord anarchique vers des tâches socialisées...



Une autre des manières de lutter contre les situations traumatiques est de se forger un monde imaginaire qui permet d’échapper aux dures réalités de la vie. L’enfant utilise spontanément cette façon de faire dans le déroulement de ses jeux. Il peut ainsi se bâtir des peurs à première vue terrifiantes, mais, comme il peut les doser au cours de ses réalisations ludiques, en répéter l’émergence puis le contrôle, les partager avec ses pairs, il parvient à gérer son anxiété par la création d’un tel espace psychique. Par la suite, il associe certains thèmes pour en faire des scénarios qui enrichissent la palette de ses évocations. Bien des romanciers, des artistes, des compositeurs sont conscients qu’une partie de leur richesse littéraire, musicale ou graphique a pris ses racines dans un tel processus. Cette fuite dans l’imaginaire peut déboucher momentanément sur des phases de coupures inquiétantes, sur des périodes de fugues inadéquates, sur l’élaboration de fantasmes de parents idéaux qui interdisent temporairement de s’attacher aux personnes de son entourage, mais, en fin de compte, les mécanismes qui pouvaient apparaître paralysants, et qui l’étaient effectivement pendant un certain temps, ont contribué à permettre l’affrontement à des difficultés apparemment insurmontables, tout en créant une zone privilégiée d’expression secondaire.



D’autres phénomènes adaptatifs vont dans le sens d’une prise de distance par rapport à l’événement pathogène. On le relativise en niant les émotions soulevées, ce qui est parfois dangereux pour l’équilibre personnel, mais ce qui permet aussi de «tiédir» l’ardeur de celles-ci afin de métaboliser secondairement. On axe son attention sur quelques détails en s’isolant ainsi du contexte. Bien des personnes confinées dans une cellule savent qu’elles doivent leur salut psychique à des mécanismes d’obsessionnalisation qui les amenaient à rabâcher un thème ou à canaliser toute leur énergie sur l’analyse d’une craquelure du mur ou sur l’attente de l’arrivée régulière d’un insecte. On se centre sur une évocation, ce qui permet de faire le vide autour de soi...



Si le sujet lui-même peut se créer des «systèmes de survie» qui deviennent par la suite des paramètres utilisés pour son évolution personnelle, il peut bien sûr s’appuyer sur l’environnement actuel ou sur des souvenirs de son environnement antérieur pour «tenir le coup». Plus un être humain a pu connaître un creuset familial dans lequel il s’est attaché à des personnes significatives, plus il peut s’appuyer sur les images de ces personnes, même si celles-ci sont disparues depuis longtemps, lorsqu’il se trouve, par exemple, dans une situation de solitude ou d’abandon. Plus il a pu rencontrer à un moment donné de son existence un partenaire empathique, respectueux de sa personnalité, capable de croire en son évolution positive, plus il devient capable de supporter une injustice puisqu’il garde au fond de lui la croyance inébranlable qu’un autre de ses semblables a su le voir comme un sujet à part entière, digne d’estime. Sur ce plan, la mise en évidence des mécanismes de résilience montre la responsabilité des intervenants vis-à-vis des personnes en difficultés. Il faut certes poser un diagnostic, puis édifier des interventions thérapeutiques cohérentes, mais si la démarche consiste à cataloguer un sujet et d’en faire un être étrange et étranger, elle devient mortifière puisqu’elle ne croit plus en la capacité créatrice d’un sujet et ne le place plus dans le statut d’un acteur de son devenir.



La résilience n’est donc pas une sorte de vision utopique ou éthérée des personnes cotoyées.



Elle est d’abord une constatation: on peut se sortir de situations apparamment désespérées.



Elle est mise en garde: toutes les théories sur les aléas du développement de l’être humain ne peuvent pas expliquer sur un plan singulier l’aventure de chacun. Il demeure une part d’imprévisible, d’indicible qui dépasse nos connaissances.



Elle est un message d’espoir: le symptôme, au moment où il apparaît est bien lourd à porter. Il peut enfermer le sujet dans les rets morbides d’une maladie mentale. Il est parfois un mouvement gênant mais fécond dans une évolution et il faut alors savoir l’accompagner sans vouloir le supprimer.



Elle est un rappel de nos forces et de nos limites: autant il ne faut pas minimiser les effets pathogènes de maintes situations qui se prolongent, autant il faut savoir reconnaître avec humilité que nos anticipations, telles que plan d’intervention, pronostic sont des hypothèses destinées à savoir reconnaître les obstacles et non des certitudes.



Elle est porteuse d’un dynamisme. Celui qui souffre, celui qui lutte, celui qui semble sombrer à un moment donné de son existence est à écouter dans sa propre démarche pour que celle-ci, reconnue, génère de nouvelles pistes d’action.



Elle est une affirmation: sans nier l’importance de nos interventions thérapeutiques, c’est dans le sujet lui-même qu’il faut d’abord rechercher les signes annonciateurs de la guérison.



Elle transmet un message paradoxal: on ne peut pas toujours faire l’économie de la souffrance pour étayer sa créativité et c’est parfois après une telle démarche souffrante qu’on peut actualiser des forces demeurées jusqu’alors latentes et inconnues.

samedi 13 février 2010

Emission de Christiane Charette à savoir si l alcoolisme est une maladie avec Amnon Jacob Suissa et deux membres AA

Amnon Jacob Suissa s'est penché sur l'oeuvre de l'association des Alcooliques Anonymes. Le professeur à l'École de travail social de l'UQAM remet en question certains principes proposés par les AA. Il en discute avec deux alcooliques non plus anonymes, Philippe Laguë, chroniqueur automobile, et Philippe Laguë, comédien et humoriste.
« On vit chacun notre processus des AA comme on le sent. On en prend, on en laisse. J'ai commencé à boire à 13 ans. À 17 ans, j'avais un gros problème. À 31 ans, je voulais mourir. J'avais pris la décision de le faire. Et puis, je me suis donné une dernière chance », lance l'humoriste Philippe Laguë.

Le chroniqueur automobile Philippe Laguë voyait sa famille « fêter fort » et trouvait que tout ça avait bien du sens. Il croyait que la réussite sociale passait par la consommation d'alcool.

« J'avais un cancer de l'âme, j'avais un malaise profond, l'alcool était devenu un médicament. Mais à un certain moment, ça ne faisait plus effet. »
Amnon Jacob Suissa a publié quelques ouvrages dont "Le monde des AA : alcooliques, gamblers, narcomanes" (2009), "Pourquoi l'alcoolisme n'est pas une maladie" (2007) et "Le jeu compulsif : vérités et mensonges" (2005).
émission du 10-02-2010 sur radio Canada, Christiane Charette

Pour l'écoute cliquer ici

Pour ma part j'abonde dans le sens des deux invités ce n'est pas important tant que ça de savoir si c'est une maladie l'important aujourd'hui c'est que je ne boirai pas.

Merci au blog de Kreizker sur l'alcoolisme d'ailleurs la petite description de l'émission est intégrale, vous le retrouverez ici

Baclofène : médicament détourné pour soigner l’alcoolisme

Que pensez vous de ce médicament à l'utilisation off label, voici un article de ce matin que je voulais vous partager,

Mouze je suis alcoolique


Selon le docteur Olivier Ameisen, ce médicament, décontractant musculaire, "rend indifférent à l’alcool" et permet donc à certaines personnes de se délivrer de la dépendance alcoolique en quelques semaines.



La société française d’alcoologie ne reconnaît pas officiellement le baclofène (à l’origine donc un myorelaxant) en tant que traitement contre l’alcoolisme.



Ce médicament aurait pourtant rendu Olivier Ameisen, ancien alcoolique, indifférent à l'alcool et lui aurait même permis, en de rares occasions festives, de s’accorder un verre ou deux. Cet "écart" se compense selon lui par l'augmentation des doses du traitement durant les quelques jours suivant la consommation d'alcool.



En 2008, le docteur Olivier Ameisen, cardiologue et professeur, a écrit le livre "Le dernier verre". Il y raconte son sevrage de l’alcool, notamment grâce au baclofène.



Le docteur Laurent Karila, du Centre d'enseignement, de recherche et de traitement des addictions de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) explique que depuis la parution du livre de Olivier Ameisen, "le standard de notre secrétariat explose régulièrement, car tout le monde veut ce médicament".


Le psychiatre Renaud de Beaurepaire, raconte, quant à lui qu’après "30 ans d’échec avec les alcooliques", il utilise lui aussi le baclofène. "Aujourd’hui mes patients sont dans leur grande majorité guéris : sur les 150 que je traite, 50% ne boivent plus du tout, 30% un verre de temps en temps". L’un de ses patients témoigne qu’il "n’y pense tout simplement plus, et que l’envie s’est totalement envolée".



Cependant, attention !! le baclofène n’est pas une solution "miracle". L’alcoolo-dépendance reste un fléau avec son lot de rechutes, souvent fréquentes.



Il faut aussi préciser que certaines personnes ne supportent pas les effets secondaires du baclofène (vertiges, somnolence). De plus, sa distribution est régulée, car il n’y a pas d’autorisation de mise sur le marché du baclofène pour soigner l’alcoolisme.

source: site conseil psy

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme