samedi 28 décembre 2013

Cinq conseils pour limiter sa consommation d’alcool - Topsante.com

Cinq conseils pour limiter sa consommation d’alcool - Topsante.com:

La période des fêtes rime souvent avec un excès de boissons alcoolisées : champagne, vin, apéritifs…difficile de résister. Mais rassurez-vous, des solutions existent pour en limiter la consommation et les effets.


Cinq conseils pour limiter sa consommation d’alcool
© iStock

Non seulement l'alcool est fortement déconseillé aux personnes qui souhaitent garder la ligne (et la forme), mais il représente également le troisième facteur de risque de décès prématuré et d'incapacité dans le monde, d'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pourtant, en période de fêtes l'alcool est omniprésent. Résister à la coupe de champagne pour trinquer au Nouvel An est une mission quasi-impossible. Mais le lendemain, gueule de bois oblige, certains regrettent et prennent des bonnes résolutions. Pour ces personnes, le site BBC News a mis en ligne quelques conseils afin de leur faciliter la tâche et les aider à tenir ces résolutions tout au long de l'année.

Diminuer la taille du verre

Comme pour la nourriture, un verre plus petit aide à moins boire. "Passer d'un grand verre à un petit est l'un des moyens les plus faciles pour réduire la consommation", assure BBC News. N'oubliez pas qu'on a tendance à se servir généreusement chez soi, alors que dans les bars, les verres sont remplis de glaçons et le nombre d'unités utilisées est limité.

Garder certaines directives à l'esprit

Le bon sens est souvent gagnant en ce qui concerne l'alcool. BBC News conseille de laisser respirer son organisme en bannissant toute boisson alcoolisée au moins deux jours par semaine. N'oubliez pas qu'un homme tient mieux l'alcool qu'une femme, c'est physiologique, il est donc inutile de vouloir prouver le contraire à tout prix.

Connaître la teneur en alcool de votre boisson

Les degrés d'alcool de vos cocktails varient considérablement d'un verre à l'autre. Le connaître peut vous aider à limiter les boissons les plus fortes et éviter les mauvaises surprises au réveil. Bon à savoir : il y a autant d'alcool dans un demi de bière (25 cl) que dans un verre de whisky (3 cl), ou encore un verre de vin (12,5 cl), explique le site Prévention du risque alcool.

Boire le ventre plein

N'oubliez pas de manger avant de consommer de l'alcool ou bien, pendant l'apéritif, grignotez quelque chose, de préférence des crudités si vous tenez à votre ligne. Le ventre plein contribue à ralentir l'effet de l'alcool sur votre corps.

Buvez à votre propre rythme et évitez les tournées

Si vous ne pouvez pas fuir la tournée générale dans un bar, optez pour une boisson non-alcoolisée ou un verre d'eau entre deux cocktails. Cette technique permet de réduire la quantité d'alcool ingérée tout en évitant la gueule de bois.

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samedi 21 décembre 2013

Katy Perry a subi une cure de désintoxication - 7SUR7.be



Deux ans après son divorce avec Russel Brand, Katy Perry revient sur cette période très douloureuse de sa vie. La chanteuse américaine fait une révélation à ses fans: elle a suivi une cure de désintoxication pour ne pas sombrer dans l'alcoolisme.
C'est dans une émission télévisée diffusée ce jour sur la chaîne Channel 4 que l'interprète de "Roar" a évoqué son divorce en 2011 avec le comédien britannique Russel Brand après seulement 14 mois de mariage.

Et si la chanteuse est aujourd'hui tout à fait remise de cette épreuve et a retrouvé l'amour dans les bras de John Mayer, elle avoue cependant que cette rupture a bien failli la faire sombrer. "J'ai fait une cure de désintoxication pendant trois mois", confie-t-elle en affirmant qu'elle a tout fait pour se sortir la tête de l'eau. "C'était dévastateur".

"C'est amusant d'en rire maintenant mais à l'époque ce n'était vraiment pas drôle", poursuit-elle. "Je suis passée par une période où beaucoup de pensées négatives traversaient mon esprit". "Mais plutôt que de pointer du doigt en disant: 'Tu es mon problème, tu es la cause de tous mes problèmes' ou 'Tu es horrible, ma vie est horrible', je me suis dit: 'Bon, comment puis-je résoudre ce problème'".

lien vers l'article: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/1761560/2013/12/20/Katy-Perry-a-subi-une-cure-de-desintoxication.dhtml

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Ces femmes que le cap des 65 ans rend davantage vulnérables à l’alcoolisme | Atlantico

Les chiffres, britanniques comme français, sont formels, les femmes de plus de 65 ans ont une consommation d'alcool importante parfois bien supérieure à celle de leurs folies de jeunesse. Un phénomène d'origine sociale dont les conséquences peuvent être sérieuses.



La consommation régulière d'alcool chez les femmes de plus de 65 ans est en hausse.La consommation régulière d'alcool chez les femmes de plus de 65 ans est en hausse. Crédit Flickr / DigiDreamGrafix.com
Atlantico : Plusieurs séries de chiffres, britanniques (voir ici) et français (voir ici), révèlent une importante hausse de la consommation régulière d'alcool chez les femmes de plus de 65 ans. Si le phénomène est traditionnellement attaché aux hommes, comment expliquer que les femmes de plus de 65 ans enregistrent cette hausse de leur consommation d'alcool ? Comment cela s'explique-t-il ?

Dan Véléa : Ce phénomène, qui n'a rien de nouveau, trouve ses origines dans l'évolution de l'activité sociale des femmes autour de cet âge. Issu d'un alcoolisme mondain ordinaire, lorsque la vie des femmes évolue, cette dépendance s'aggrave. Les enfants ne sont plus à la maison et bien souvent les relations conjugales sont de plus en plus tendues ou au contraire trop inexistantes. Par ailleurs, si ce n'est pas le cas de toutes les femmes, certaines d'entre elles se retrouvent à cet âge très isolées socialement. Pour résumer, cette relation malsaine à l'alcool n'a rien de neuf dans la vie des femmes mais elle est exacerbée par une mauvaise gestion de la solitude, une mauvaise préparation de "l'après-vie de famille".



Quelles peuvent être pour les femmes les conséquences de cette addiction, sanitaires d'une part, mais surtout sociales ?

Si l'alcoolisme masculin est en quelque sorte "admis" dans la société, celui des femmes est extrêmement mal perçu. Les conséquences sociales et psychologiques sont donc parfois terribles pour les femmes qui n'arrivent absolument pas à gérer une telle image, ce qui bien sûr n'arrange rien quant à l'isolement social, l'alcoolisme lui-même et l'accès aux soins.

Sur le plan purement sanitaire, les conséquences sont les mêmes que dans les cas d'alcoolisme classique, auxquels s'ajoutent le facteur de l'âge, qui bien sûr n'arrange rien. Ainsi, les conséquences se retrouvent aussi bien aux niveaux hépatiques que gastriques et cardiaques.

Comment prévenir ce phénomène ? Où doit commencer la prévention pour éviter de continuer à créer des générations de sexagénaires alcooliques ?

Pour ma part, je suis un défenseur d'une prévention dite "primaire", qui commencerait à six ou huit ans. Il est en effet extrêmement important que les enfants, filles comme garçons, soient prévenus et éduqués très tôt aux dangers sanitaires et sociaux qu'impliquent les addictions, notamment l'alcoolisme. Mais la prévention ne doit pas s'arrêter là, elle doit continuer toute la vie, tant elle est importante. Pour ce qui est d'une proche qui serait dans cette situation, la seule solution est de la diriger vers un accès aux soins.

lien vers l'article: http://www.atlantico.fr/decryptage/ces-femmes-que-cap-65-ans-rend-davantage-vulnerables-alcoolisme-dans-velea-931069.html
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RoboCop se lance dans la lutte contre l'alcoolisme | SyFantasy.fr

Toujours bons lorsqu'il s'agit d'ajouter un peu de sensationalisme à leurs campagnes publiques, nos cousins Américains font appel à un gendarme über cool pour protéger leurs concitoyens des dangers de l'alcoolisme : RoboCop.



En effet, l'équivalent de la sécurité routière chez l'oncle Sam vient de se payer Alex Murphy pour son dernier spot, permettant ainsi au film de se faire une jolie promo', tout en délivrant un message plutôt positif. Bon, je vous rassure, vous avez le droit d'ouvrir une bière sans qu'un flic Ninja ne vienne pour mettre son calibre sur la tempe, hein !

Voir la video et lien vers l article

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Maurice : 53 millions de litres d’alcool consommés par an , île Maurice, 

53 millions litres d’alcool, dont 36 millions litres de bière, 13 millions litres de liqueur et 4 millions litres de vin, sont consommés chaque année à Maurice, selon le National Economic and Social Council (NESC).




"Le constat est alarmant : 36 millions de litres de bière, 13 millions de litres de liqueur incluant whisky et rhum et 4 millions de litres de vin sont consommés en moyenne à Maurice chaque année", rapporte Le Défi Quotidien, qui se fait l’écho d’un rapport publié lundi 16 décembre par le NESC (National Economic and Social Council).

L’Express de Maurice s’inquiète de son côté de la hausse du taux d’alcoolisme principalement chez les jeunes et les femmes. Ainsi, 72,5 % des jeunes affirment avoir commencé à boire de l’alcool avant l’âge de 14 ans. Pire, 69% de ces jeunes buveurs sont des filles.

Du côté des femmes adultes, le taux d’alcoolisme a fortement augmenté, passant de 28 % en 2004 à 34 % en 2009. Pour L’Express de Maurice « ce rapport se veut ainsi un appel à la modération à l’approche des fêtes de fin d’année ». En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’alcool fait des ravages dans la société mauricienne. Les médias locaux évoquent « un réel danger pour la santé publique ».

Entre 2003 et 2012, les délits liés à l’abus de l’alcool ont enregistré une hausse de 34 %. Rien que l’an dernier, quelque 5 153 incidents en lien avec l’alcool ont été rapportés à la police. La conduite en état d’ivresse représente la majeure partie de ces délits avec 2 268 cas. Ont également été dénombrés, entre autres, 996 cas de violences domestiques, 828 cas d’agressions, 665 autres délits et 301 cas de coups et blessures.

Autres méfaits de l’alcool : plus de 9 000 patients sont admis chaque année à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard à Beau-Bassin pour traiter les complications dues à l’alcoolisme ou subir une cure de désintoxication. Dans le détail, « l’on compte aussi, chaque année, quelque 6 000 à 7 000 patients suivant un traitement pour des maladies liées à l’alcoolisme. Et 44, 7 % des 4 128 patients (…) ont suivi des traitements pour des troubles mentaux et du comportement liés à l’alcoolisme", conclut L’Express de Maurice.

lien vers l'article: http://www.linfo.re/587715-Maurice-53-millions-de-litres-d-alcool-consommes-par-an

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Alcoolisme : de plus en plus de femmes victimes | Le Matinal





Le National Economic & Social Council (NESC) fait ressortir que de nombreux jeunes et femmes consomment des boissons alcoolisées de nos jours. Un rapport “Alcoholism in Mauritius” a été présenté par le commissaire des affaires sociales du NESC, Jonathan Ravat, lundi.
Selon ce rapport, de plus en plus de femmes et jeunes sont devenus alcooliques. Le nombre de femmes qui suivent des traitements a connu une hausse depuis 2006. 73% des jeunes de ce pays, dont 69% représentant des filles âgées de moins de 14 ans, consomment des boissons alcoolisées.

Selon les chiffres recueillis auprès de la NATRESA, Maurice consomme 36 millions de litres de bière, 13 millions de litres de spiritueux, y compris le whisky et le rhum, et 4 millions de litres de vin par an. En 2012, un ménage moyen a dépensé Rs 1 221 par mois sur les boissons alcoolisées et 9 000 patients sont admis à l’hôpital Brown-Séquard et dans d’autres hôpitaux chaque année. “Nous avons voulu sensibiliser les Mauriciens et faire des recommandations”, a déclaré le président du NESC, Radhakrishna Sadien.

Pour Jonathan Ravat, l’effet négatif de l’alcoolisme a aussi des conséquences graves sur la famille et la société en général. “Les statistiques montrent qu’il y a une hausse de violence domestique qui est liée à l’alcool”, a déclaré Jonathan Ravat.

Le NESC a fait ressortir que les supermarchés doivent avoir un “liquor corner” avec un accès contrôlé. “Le NESC veut que des sanctions soient prises contre ceux qui enfreignent la loi et vendent des boissons alcoolisées jusqu’à fort tard dans le nuit. Leur permis doit être suspendu. Le gouvernement, les ONG, la police, le personnel médical, doivent élaborer une stratégie nationale”, a-t-il dit.

lien vers l'article: http://www.lematinal.com/sante/3119-alcoolisme-de-plus-en-plus-de-femmes-victimes.html

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Haubourdin: l’alcoolisme, «une véritable maladie qu’il faut soigner » - Haubourdin - www.lavoixdunord.fr

Haubourdin: l’alcoolisme, «une véritable maladie qu’il faut soigner »



L'éducatrice, le médecin et les acteurs lors du débat avec le public. On y a rappelé quelques vérités...

Au-delà de l’exposition de ce drame familial, le spectacle était l’occasion d’amorcer ensuite un débat entre la salle, les acteurs, le Dr André Servranckx et Valérie Beaucamp, éducatrice au service jeunesse. À part une poignée de jeunes amenés par Renélien Delord, animateur d’insertion au centre social, l’assemblée était surtout constituée, en ce soir de semaine, de personnes d’âge mûr et impliquées dans la vie locale.
Pas de jugement moral

L’alcoolisme a été décrit comme une maladie comme toutes les autres. Les chercheurs avancent même de nos jours l’existence d’une prédisposition génétique. Pour Henri Botte, « c’est une véritable maladie sur laquelle il ne faut pas poser un jugement moral mais la soigner ». Il n’est pas pour autant question de tout interdire. Pour Florence Mazure, « chacun peut se régaler avec un verre de vin sans pour autant vider la bouteille. C’est aussi une affaire de prise de conscience personnelle ». Confortée dans ses propos par le médecin, Valérie Beaucamp a insisté sur le fait que « un alcoolique est une personne en souffrance qui a besoin de beaucoup d’amitié autour de lui pour guérir ».

Le Dr Servranckx a fait cette mise en garde : « Attention à la petite coupe de champagne que l’on donne aux enfants lors des fêtes de fin d’année. Quand on les interroge, ils ne considèrent pas que c’est de l’alcool. C’est pourtant une porte d’entrée vers l’alcoolisme. » Important, non, en ces périodes de fêtes ?

lien vers l'article: http://www.lavoixdunord.fr/region/haubourdin-l-alcoolisme-une-veritable-maladie-ia21b49760n1782572

dimanche 15 décembre 2013

James Bond souffrirait d'alcoolisme : Allodocteurs.fr

lien: http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-james-bond-souffrirait-d-alcoolisme-12067.asp?1=1

James Bond souffrirait d'alcoolisme
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP




L'examen minutieux de l'oeuvre de Ian Fleming par un groupe de médecins britanniques révèle la vraie nature de l'agent 007: avec 736 grammes d'alcool consommés en moyenne par semaine, James Bond est un alcoolique invétéré.



Sean Connery est le premier acteur a avoir incarné James Bond au cinéma
Les trois médecins, qui signent cette étude originale publiée dans la revue médicale britannique BMJ, ont passé au crible 12 romans dans lesquels Fleming raconte les aventures de l'agent secret britannique, pour tenir un compte précis de sa consommation alcoolique.

Les médecins ont recensé un total de 1.150 unités d'alcool consommées par 007. Un unité d'alcool en Grande-Bretagne équivaut à 10 ml ou 8 grammes d'alcool pur (contre 10 grammes dans les autres pays).

En excluant du calcul les jours d'emprisonnement, d'hospitalisation ou de convalescence, durant lesquels on peut supposer que Bond ne boit pas, l'agent a ingurgité en moyenne 92 unités alcooliques par semaine, soit 736 grammes d'alcool.

Un taux quatre fois plus élevé chez 007

L'Organisation mondiale de la santé place à 210 grammes par semaine (soit 3 verres de vin par jour) la limite au-delà laquelle la consommation est considérée comme excessive. Elle devient "à risque" à partir de 280 grammes et "nocive" au-delà de 420 grammes.

"La consommation d'alcool hebdomadaire de James Bond est quatre fois plus élevée que la dose maximale souhaitable pour un homme adulte", explique le Dr Patrick Davies, pédiatre à l'hôpital public de Nottingham, co-signataire de l'article.

Des risques de cirrhose et d'impuissance pour James Bond

007 présente un "risque considérable de développer une maladie du foie, une cirrhose, de devenir impuissant ou d'avoir d'autres problèmes de santé liés à l'alcool, ou encore de se blesser sérieusement et de mourir en raison de son alcoolisme", selon l'article.

"Nous reconnaissons que la fréquentation de terroristes internationaux [...] peut conduire à la boisson, mais nous conseillerions à M. Bond de consulter [...] et de réduire sa consommation à des niveaux moins dangereux", concluent les médecins.


VIDÉO. Il fait croire à un ami alcoolique qu'il était dans le coma : la peur ne guérit pas - le Plus

VIDÉO. Il fait croire à un ami alcoolique qu'il était dans le coma : la peur ne guérit pas - le Plus:

Par Michel Lejoyeux
Psychothérapeute

LE PLUS. C'est tellement gros qu'on se demande si ce n'est pas un fake. Dans une vidéo, Tom Mabe, un comédien américain spécialiste des canulars, fait croire à son ami alcoolique qu'il se réveille d'un coma de dix ans pour qu'il arrête de boire. Depuis quand faire la morale guérit ? Pour le médecin addictologue Michel Lejoyeux, cette mauvaise blague alimente surtout un déni de la maladie.



Tom Mabe, un comédien américain, a fait croire à son ami alcoolique qu'il se réveillait d'un coma de dix ans (capture)

MAUVAISE BLAGUE. Cette vidéo nous montre bien le statut spécifique de la maladie addictive comparée à toute autre maladie. On n’imagine pas la même mauvaise blague appliquée au cancer, de la même façon qu’on n’oserait jamais faire la même chose à un diabétique pour l’inciter à faire baisser son taux de glycémie.

Il n’y a pas beaucoup de domaines qui engagent la vie où l’on s’autorise à faire de tels canulars. Transposez cette démarche sur n’importe quelle maladie et vous verrez que cela devient vite insoutenable.

L'alcoolisme n'est pas une maladie de la volonté !

On a tous l’idée qu’avec cette pratique, un simple appel à la volonté, on guérit de l’addiction. Cela montre ce que subissent les malades de la dépendance au quotidien : une non-reconnaissance de la réalité biologique de leur maladie. Mes patients subissent une double peine :

1. Ils ne sont pas vraiment malades
2. On ne peut pas les soigner.

Alors pourquoi pas s’autoriser une mauvaise blague comme celle-là ?

Au fond, cette stigmatisation grossit le trait sur une des dernières maladies qu’on ne reconnait pas. Elle montre ce que l’on fait constamment vis-à-vis des dépendants : blaguer, se moquer d’eux, faire appel à leur morale pour les culpabiliser. Mais l’alcoolisme n’est pas une maladie de la volonté !



Le plus grave, c’est que l’on s’imagine que ce comportement peut être thérapeutique. Or, cette vidéo nous rappelle de manière caricaturale que la menace ne sert à rien. Le fait de terroriser les dépendants ne résout pas le problème. La motivation ne vient pas de la peur, bien au contraire. Cela nous montre, étape par étape, que faire de l’addictologie est exactement l’inverse.

Le vrai malade n’est pas un imposteur qui manque de volonté. Il faut lui donner un cadre rassurant pour lui faire changer son comportement, mais celui-ci ne passe pas par la morale ni le sadisme.

Cette vidéo alimente un déni

Le fait qu’on cette vidéo soit aussi populaire sur le web montre que l’on peut rire de la maladie. Mais les chiffres ne font pas rire : l’alcoolisme représente la première cause d'hospitalisation et la troisième cause de démence en France.

Cette vidéo alimente finalement le déni. La conduite en état d’ivresse devient une bonne blague à laquelle on peut répondre par une autre blague. Il n’y a pas un domaine plus mal reconnu dans le champ de l’addiction que la conduite en état d’ivresse, puisque l’approche prédominante aujourd’hui face à ce type de comportement est la réponse punitive et judiciaire, alors qu’elle devrait privilégier l’incitation à être soigné. Cela donne l’impression que plus on a de signes de dépendance, plus on a de chances d’avoir une forte peine au regard de la loi. Or, cette situation ne devrait pas quitter le champ sanitaire.

À travers cette vidéo, on stigmatise également le coma et les complications médicales, mais la plus grande souffrance dans la dépendance est cette relation d’emprise au produit. On veut illustrer la maladie comme si elle avait pour unique conséquence le coma. Comme si, au fond, elle ne suffisait pas à elle-même.

Je ne dis pas qu’on ne peut pas plaisanter à ce sujet, j’utilise moi-même souvent l’humour dans mes thérapies. Mais ça ne me fait plus rire dès lors que l’on est dans le total déni d’une maladie qui engage la vie.


Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec


samedi 7 décembre 2013

Fêtes, volant et alcool : un APPEL à la prudence - lavenir.net




ARLON - Le groupe de parole APPEL participe aux contrôles d’alcoolémie de fin d’année pour sensibiliser aux dangers de l’alcool. Notamment au volant.

Faire «la fête et pas la défaite» : en cette fin d’année, le groupe de parole APPEL (l’acronyme d’«Alcoolisme, Parole, Partage Et Liberté») a souhaité s’associer aux contrôles d’alcoolémie effectués dans le cadre de la campagne Bob menée sur l’arrondissement judiciaire d’Arlon par le parquet, en collaboration avec les polices fédérale et locale (lire L’Avenir du samedi 30 novembre).

«Cette année, nous n’avons pas organisé de conférence, comme les sept dernières années, explique Jean Mertens, co-animateur au groupe APPEL et conseiller en alcoologie. Nous pensons, pour l’instant, avoir fait le tour de la question avec ce type d’action. Nous serons toutefois sur le terrain à l’approche des fêtes! Le procureur du roi Dillenbourg, que nous remercions, nous a autorisés à participer aux contrôles d’alcoolémie, au cours desquels nous distribuerons aux chauffeurs contrôlés négatifs ainsi qu’aux passagers des véhicules, une petite documentation d’information sur l’alcoolémie et les dangers de l’abus d’alcool. Et, le cas échéant, nous répondrons aussi à leurs questions.»

« La modération sera toujours la bienvenue ! »

Fondé en 1991 par deux membres du personnel de l’hôpital d’Arlon en partenariat avec les cliniques du Sud-Luxembourg (et aujourd’hui avec Vivalia), le groupe APPEL tient chaque mercredi soir sur le coup de 19 h, «même les jours fériés, l’alcoolisme ne prenant pas de vacances», une réunion à laquelle participent en moyenne une vingtaine de personnes guéries ou en voie de guérison ainsi que leur entourage.

Outre cette activité régulière et conviviale, qui a lieu dans une salle de réunion de la clinique du chef-lieu, APPEL organise des actions plus ponctuelles, comme ces conférences annuelles dont les thématiques parlent d’elles-mêmes : «Maman boit, bébé trinque», «Nos jeunes et l’alcool, une bombe à retardement» ou encore «L’alcool au travail, une facture de 2,2 milliards d’euro/an pour les entreprises».

Cette fois, plutôt que d’inviter à la rejoindre le temps d’une soirée d’information suivie d’un débat, l’équipe de bénévoles a choisi d’aller vers le public, en choisissant avec soin des dates et des lieux associés à la consommation souvent excessive d’alcool. Soit l’approche et les fêtes de fin d’année et la route. «Notre but est de toucher un maximum de personnes, les avertir d’un danger que souvent elles ne soupçonnent pas, explique Jean Mertens. En particulier, ce sont les conducteurs automobiles qui sont concernés en cette période rendue déjà dangereuse par les conditions climatiques. Les fêtes approchent et avec elles, l’immanquable cortège de réunions familiales ou autres généreusement arrosées. Pour qu’elles ne tournent pas au drame les jours suivants, la modération sera toujours la bienvenue!»

En l’occurrence, le groupe de parole basé à Arlon entend lancer un... APPEL très clair à la prudence.

www.appel-arlon.net – 0495 22 33 24


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Des SDF payés en bières pour nettoyer les rues d'Amsterdam - France Info

A Amsterdam des SDF sont payés 6 bières et 10 euros par jour pour nettoyer les rues de la ville. Un programme d'aide qui semble fonctionner.

beer © The New York Times - Jasper Juinen for The New York Times


Après 10 ans sans emploi, à cause d'une blessure au dos et de son alcoolisme, Fred Schiphorst a retrouvé un travail. A 60 ans, il se lève à cinq heures et demi tous les matins. Il embauche à neuf heures. Cravate rouge, gilet orange fluo, toute la journée il ramasse les déchets, dans la rue. Mais avant ça, dès le matin, on lui donne deux cannettes de bière. Deux autres à midi. Et une ou deux autres le soir. Des canettes, à boire, à l'abri des regards, dans un local, avec les collègues. Il reçoit aussi dix euros par jour, un demi-paquet de tabac à rouler et un repas gratuit.

Ce programme est financé par l'association Rainbow Foundation, une organisation subventionnée à 80% par l'Etat. Une conseillère municipale défend la démarche : " Avant ces clochards étaient bannis des jardins publics, il y avait parfois des bagarres ". " Si on leur dit : soignez-votre alcoolisme et ensuite on vous aidera, ça ne marche pas. Ces gens sont des hommes, qui ont des problèmes et pas simplement des problèmes, qu'il faut balayer ".

Le programme est en vigueur dans trois quartiers d'Amsterdam. D'autres villes pourraient suivre. Les SDF y trouvent leur compte. " Je ne suis pas fier d'être alcoolique " explique Fred Schiphorst, " mais je suis fier d'avoir retrouvé un travail ".

Reportage signé Andrew Higgins à lire (en anglais) sur le site de l'International New York Times.

source: http://www.franceinfo.fr/decryptage/hyper-revue-de-presse/hyper-revue-de-presse-1-aod-1238001-2013-12-0

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En finir avec l’alcoolisme - lavenir.net

En finir avec l’alcoolisme - lavenir.net:



Le Belge boit moins que le Français et beaucoup moins que le Moldave. Mais quand même trop. Des malades témoignent.

Selon les chiffres de l’organisation mondiale de la santé, nous consommons environ neuf litres d’alcool par an, contre treize pour les Français et dix-huit pour… les Moldaves qui battent tous les records. Mais l’alcoolisme est malgré tout de plus en plus fréquent chez nous: on estime qu’un demi-million de Belges boivent trop.

Or, il n’y a plus que quelques réactionnaires pour soutenir que lutter contre une addiction à l’alcool ne relève que de la simple volonté : c’est une maladie à part entière, désormais reconnue comme telle.

John, Géraldine, Ludovic, Jérémy : ces trois hommes et cette femme ont souffert d’alcoolisme à des degrés divers. Pour le magazine Grand Angle, et pour, qui sait?, inspirer d’autres malades en proie au même problème, ils ont accepté de raconter leur combat contre l’alcool, la difficulté de ne pas rechuter, leurs échecs et leurs victoires. Pour certains d’entre eux, seule une cure de désintoxication permet encore d’espérer arrêter de boire.

Un documentaire poignant et émouvant présenté par David Oxley.

source: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20131203_00398594

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La ville de Charleroi veut lutter contre les assuétudes au travail

Les autorités ont décidé de regarder le problème en face, savoir repérer les signes de l'alcoolisme, identifier les causes d'un recours aux drogues et proposer des solutions et pas uniquement des sanctions.


Il fallait une rupture avec la manière dont la Ville a abordé, jusqu'à présent, ce type de problèmes qui n'est pas plus ni moins important qu'ailleurs précise Olivier Jusniaux, directeur Général faisant fonction à la Ville.

Concrètement, un questionnaire-évaluation sera rempli par le supérieur si l'agent présente des comportements inappropriés. Un test d'haleine, non obligatoire, pourra même être proposé dans le cas de l'alcoolisme au travail et puis des entretiens avec du personnel formé à l'écoute et à la guidance seront programmés.

Une conclusion négative pourrait conduire le Directeur général à prendre les sanctions qui s'imposent.

Mais, la Ville veut avant toute chose prévenir et cela à tous les échelons des différents services communaux en ce et y compris le service d'incendie.

Adoptée par le conseil communal, la semaine dernière, cette procédure doit encore être validée par l'autorité de tutelle pour être appliquée début février 2014.

Sonia Boulanger

source: http://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-ville-de-charleroi-veut-lutter-contre-les-assuetudes-au-travail?id=8148891

jeudi 5 décembre 2013

L'ivresse expliqué par une mutation génétique

La mutation d’un gène serait responsable d’une consommation excessive d’alcool et serait mise en cause dans la dépendance alcoolique.


© iStock

Les chercheurs de 5 universités britanniques ont mené une étude scientifique sur la dépendance alcoolique et ont découvert qu’une mutation génétique pousserait à boire jusqu’à l’ivresse. Ils ont publié leurs conclusions dans la revue spécialisée Nature Communication.

Les scientifiques ont mené leurs recherches sur des souris qui normalement n’ont aucun goût pour l’alcool et choisissent toujours de boire de l’eau plutôt que des boissons alcoolisées.
Ils ont pourtant constaté que les rongeurs porteurs de la mutation du gène Gabrb1 préfèrent l’alcool et en consomment à forte dosejusqu’à l’ivresse. 

En effet, les chercheurs ont observé que des souris porteuses de cette mutation font des efforts considérables pour obtenir la boisson alcoolisée. Ils ont aussi constaté que les rongeurs sont tellement en manque qu’ils insistent jusqu’à obtenir leur dose. Finalement les souris mutantes se mettent à consommer tellement d'alcool qu’elles s'enivrent rapidement au point de ne plus pouvoir coordonner leurs mouvements.

De nouvelles voies thérapeutiques
Si ce mécanisme se révélait similaire chez l’homme, les chercheurs pourraient développer des nouvelles voies thérapeutiques pour lutter contre l’alcoolisme. 

L'alcool reste en France un problème de santé publique qui tue 45000 personnes par an. Les risques à court termes sont d'ordre sociaux et psychiques (perte du permis, accidents de voitures, violence, dépression et ceux à long terme, sont d'ordre pathologique, avec la dépendance physique au produit, les troubles sérieux du comportement (dépression, suicide, insomnie) les cirrhoses, les cancers de la bouche, gorge, œsophage intestin et foie, les maladies cardio-vasculaires et l'hypertension artérielle.

mercredi 4 décembre 2013

Réflexion quotidienne AA 4 décembre

 À L’ŒUVRE Il y a plus, chez les AA, qu’un ensemble de principes ; il s’agit d’une association d’alcooliques engagés dans l’action. Nous devons transmettre le message si nous ne voulons pas dépérir nous-mêmes ou laisser mourir ceux qui n’ont pas connu la vérité.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 13

Je voulais désespérément vivre, mais pour cela je devais appliquer ce programme que nous a donné Dieu. Je me suis joint à un groupe, j’ouvrais la salle, je préparais le café et je nettoyais après les réunions. J’étais abstinent depuis environ trois mois lorsqu’un ancien membre m’a dit que je faisais de la Douzième Étape. Quelle découverte réconfortante ! J’avais le sentiment d’être vraiment en train d’accomplir quelque chose. Dieu m’avait donné une chance et les AA m’avaient montré la voie, deux cadeaux non seulement gratuits, mais inestimables ! Quand je vois avec plaisir un nouveau se rétablir, je me rappelle d’où je viens et où j’en suis maintenant, et je songe aux possibilités sans fin qui m’attendent. Je dois assister à des réunions pour recharger mes batteries afin de ne pas manquer de lumières quand j’en aurai besoin. Je ne suis toujours qu’un débutant dans les services, mais j’ai déjà commencé à recevoir plus que je ne donne. Je ne peux rien conserver de tout cela à moins de le redonner. C’est moi qui suis responsable quand quelqu’un tend la main ; je veux être là, abstinent.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes

© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.

L'alcool facteur de longévité des couples

Il semblerait que les couples qui partagent les mêmes habitudes de consommation d'alcool, faible ou forte, durent plus longtemps, à en croire une récente étude américaine.

Des chercheurs de l'université du Buffalo Research Institute on Addictions américain ont suivi 634 couples au cours des neuf années suivant leur mariage. Leurs conclusions montrent que lorsque les deux membres du couple boivent beaucoup ou très peu, ils affichent un taux de divorce moindre que les couples qui n'ont pas la même consommation.

Ainsi, 50% des couples dont l'un des partenaires boit plus que l'autre finissent par divorcer, alors que le taux de divorce n'est que de 30% pour les autres couples.

«Cette étude fournit de solides preuves pour étayer l'idée que la forte consommation d'alcool d'un des membres du couple peut mener au divorce», a commenté le chercheur Kenneth Leonard. «Même si certaines personnes pouvaient penser que c'était une issue probable, on disposait étonnamment de bien peu de données pour étayer ce fait jusqu'à présent.»

On pourra lire les résultats de cette étude dans l'édition de décembre de la revue anglophone Psychology of Addictive Behaviors.

lundi 2 décembre 2013

Alcoolisme: officier de police menacé de licenciement

lien: http://www.romandie.com/news/n/Alcoolisme_officier_de_police_menace_de_licenciement34011220131343.asp

Un officier de police de la ville de Zurich risque de perdre son job en raison de problèmes récurrents d'alcool. Le commandant Daniel Blumer a décidé la semaine dernière de mettre un terme aux relations de travail avec le collaborateur de 53 ans.

Le problème de dépendance de cet officier de police était connu depuis l'été 2011. Le commandant d'alors, Philipp Hotzenköcherle, avait donné une seconde chance au policier.

La semaine dernière, les problèmes d'alcool du collaborateur se sont de nouveau fait sentir, a indiqué dimanche le porte-parole de la police Marco Cortesi, confirmant une information de la"NZZ am Sonntag". Le licenciement n'est pas encore effectif, mais la décision a été prise, a-t-il précisé.

Depuis juillet 2011
Les problèmes d'alcool du quinquagénaire sont connus depuis juillet 2011: en relation avec des violences domestiques, la femme du policier avait appelé la police. L'unité spéciale de la police cantonale zurichoise "Diamant" était alors intervenue.



(ats / 01.12.2013 13h43)


dimanche 1 décembre 2013

Truc pour arrêter de boire au quotidien



Voilà tous j'ai trouvé ces trucs très bien sur ce site je vous les partages si vous en avez d'autres vous pouvez me les écrire en commentaires:

Comment arrêter de boire de l'alcool : trucs et astuces

On ne peut pas y couper, il y aura des occasions où la prise d'alcool sera sollicitée. Comment éviter de reboire ?

Seul


  1. Pour éviter de céder à la tentation, on peut déjà faire en sorte de ne pas avoir d’alcool à portée de main. Cette règle simple peut repousser une envie…
  2. L’alcool laisse sa place à l’eau et aux sodas. Il faut en boire beaucoup : jusqu’à 3 ou 4 litres par jour au début du sevrage ! (1 litre et demi par jour par la suite)
  3. Chacun repousse son envie d’alcool de manière différente. Dans tous les cas, il faut trouver quelque chose à faire pour s’occuper l’esprit et « oublier » l’envie de boire :
  4. Manger quelque chose, prendre une douche, appeler un ami ou une association d’anciens buveurs
  5. Se reposer l’esprit en se décontractant et en respirant à fond calmement
  6. Partir en balade en évitant bars et épiceries
  7. Se remémorer les effets de ses anciennes alcoolisations et l’état qu’elles entrainaient (l’occasion de ressortir une photo d’un état alcoolisé)
  8. Utiliser les techniques travaillées lors de groupes de parole ou en soutien psychologique
  9. Se remémorer les scènes jouées dans le programme PHARES afin que l’action mise en place pour lutter contre l’envie devienne un réflexe
  10. Les envies pressantes d’alcool sont comme des « flashs ». Elles sont ponctuelles et de courte durée. Il faut tout faire pour ne pas y succomber. Si vous vous retenez les quelques minutes de l’envie, celle-ci va passer !


En société

La difficulté du problème alcool réside dans le fait que c’est au moment où l’on décide d’arrêter de boire que les autres sont interpellés.

Culturellement, il va de soi de consommer. Trop boire choque peut-être, mais souvent moins que de ne pas boire. S'abstenir de partager un verre peut être perçu comme une indélicatesse. On attend d’ailleurs souvent une explication à ce refus. Alors comment dire non ?

Confirmer son refus

Il y a des moyens simples d’arriver à éviter le verre qu’on vous tend. Il est parfois utile d’évoquer ses problèmes passés avec l’alcool mais ce n’est pas toujours nécessaire.

Dans la majorité des situations, ces indications fonctionneront :


  1. Annoncer clairement son refus de boire de l’alcool le plus tôt possible
  2. Savoir à l’avance la boisson que l’on veut boire (pour ne pas avoir à hésiter)
  3. S’exprimer d’une voix claire et sans hésitation pour conformer son refus
  4. Regarder son interlocuteur droit dans les yeux pour montrer sa détermination
  5. Ne pas se sentir coupable de ne pas boire
  6. Eviter les excuses vagues comme « pas ce soir », mais dire « je ne bois pas » d’une voix ferme



Préférer le « sans alcool »

L’alcool n’est pas irremplaçable. Il existe bien d’autres boissons à déguster. C’est l’occasion de sortir les recettes de cocktails sans alcool : le côté exotique et le goût en compensera son absence.

On peut se tourner plus traditionnellement vers toutes les autres boissons sans alcool : eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits ou de légumes, boissons rafraîchissantes (limonades, sodas, boissons aux fruits, sirops), infusions, café, thé, boissons lactées,…

Découvrez quelques recettes de cocktails sans alcool

L’alcool est partout !

L’alcool n’est pas seulement dans les boissons. Il se cache un peu partout dans notre quotidien. On le retrouve dans le vinaigre de vin dans la salade, certains solvants ou même dans le parfum !

Il faut faire attention : ce n’est pas parce que l’alcool n’est pas sous forme « boisson » qu’il ne peut pas provoquer une rechute ! Ce n’est pas systématique, mais le risque est bien présent.

Pour prévenir le problème, se méfier particulièrement des chocolats alcoolisés, du tabasco, de la vinaigrette, de tout ce qui pourrait contenir un peu d’alcool !

Fuyez les bières « sans alcool ». Il ne faut pas se fier à l’appellation « sans alcool » car en réalité elles en contiennent en faible quantité (moins de 1%, mais c’est déjà trop quand on ne veut plus en consommer).

Pour s’affranchir du risque du parfum, il vaut mieux se parfumer uniquement le col et les vêtements. Ainsi il n’y a pas de contact direct avec la peau et l’alcool ne peut pas pénétrer dans l’organisme.

Le lien de l'article: http://www.alcoweb.com/alcool//fr/alcoweb/trucs_astuces/64.html?CSRT=16700471680753337613

Réflexion quotidienne AA 1 décembre

1 DÉCEMBRE

DES ÉTAPES « SUGGÉRÉES »

La Douzième Étape rappelle également que chacun de nous a connu, comme résultat de la pratique de toutes les Étapes, ce qu’on appelle un réveil spirituel... C’est par la pratique des Douze Étapes de notre programme que les AA se préparent à recevoir ce don.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 121-122

Je me souviens de la réponse de mon parrain quand je lui ai dit que les Étapes n’étaient que des suggestions. Il m’a répondu qu’elles étaient « suggérées » de la même manière qu’il est « suggéré » à celui qui saute d’un avion en parachute de tirer sur la poignée de son parachute s’il tient à la vie. Il a souligné qu’on me « suggère » de pratiquer les Douze Étapes si je tiens à la vie. J’essaie donc de me rappeler, tous les jours, que j’ai un programme de rétablissement complet à suivre, fondé sur les Douze Étapes « suggérées ».

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme