dimanche 26 janvier 2014

Quand l'alcool tourne à la dépendance - 25/01/2014 - La Nouvelle République

Quand l'alcool tourne à la dépendance - 25/01/2014 - La Nouvelle République:



Quand l'alcool tourne à la dépendance

De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes. - De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.
De gauche à droite Yves, sa femme Jeanine, Gisèle Simonnet la présidente et Pascal carburent aujourd'hui au jus de pommes.D’anciens alcooliques ont créé SOS Alcool à Parthenay. Ils écoutent, accueillent, conseillent et orientent lorsque la consommation devient dépendance.
Cela fait maintenant plus de sept ans que l'association SOS Alcool propose à toutes les personnes dont la consommation pose problème un contact, une écoute, des conseils. « Le problème de l'alcoolisme ne frappe pas uniquement chez les autres, explique Gisèle Simonnet, la présidente. Nul n'est à l'abri, aussi bien hommes que femmes, jeunes ou vieux, forts ou faibles, mais le résultat est souvent le même : des problèmes qui s'accumulent et une grande solitude qui s'installe ».
C'est souvent l'entourage qui permet de prendre conscience
« Il m'a d'abord fallu surmonter ma honte et reconnaître que j'avais un grave problème, raconte Yves, 61 ans, c'est ma femme Jeanine qui m'a mis au pied du mur. Sinon, c'était la rupture assurée ». Yves s'est fait soigner à l'âge de 55 ans. « J'ai été alcoolique une grande partie de ma vie, avoue-t-il, et, il y a 25 ans, j'ai fait une cirrhose du foie. J'ai alors arrêté de moi-même. Mais j'ai replongé dix ans plus tard car je n'étais pas assez fort psychologiquement. Je n'avais pas compris que l'abstinence signifiait zéro alcool à vie ! Aujourd'hui, j'en suis débarrassé ». Du coup, Yves et Jeanine ont rejoint Gisèle Simonnet à SOS Alcool, pour aider les autres à leur tour.
Comme Pascal, 48 ans, lui aussi passé par les mêmes déboires. « Ce n'est pas si simple de s'en sortir, confirme-t-il. Le vrai problème c'est la dépendance, quand on se lève le matin et que, déjà, on n'a envie que d'une seule chose : le premier verre d'alcool ».
Lorsque quelqu'un contacte SOS Alcool, généralement par téléphone, une rencontre est envisagée, en groupe de préférence. « Mais c'est aussi possible au domicile, confie la présidente, les gens sont libres, ils peuvent venir à une ou deux réunions, participer à l'association (10 € par an) mais ensuite on les incite à suivre des soins, des cures à Niort ou à Thouars ».
Personne ne juge personne
SOS alcool tient son assemblée générale ce samedi. Forte de 20 adhérents, elle n'enregistre pas de réelle augmentation du nombre de cas qu'elle traite. « Mais davantage de gens vont vers les soins aujourd'hui, dont la moitié par contrainte judiciaire », explique Gisèle Simonnet qui en profite pour rappeler que « la vertu du groupe de parole, c'est que personne ne juge personne puisque tous les gens présents ont connu le même problème, parfois même pire ».
Quant aux quatre étapes du sevrage alcoolique, il faut les prendre dans cet ordre : « Admettre » puis « se soigner » avant de « comprendre » et enfin « s'abstenir » complètement… pour le reste de sa vie.
SOS Alcool, assemblée générale ce samedi à 20 h 30 au centre Pérochon.
Siège social : Maison de la solidarité, 10, rue de la Citadelle à Parthenay.
Contacts : Gisèle au 05.49.95.19.47, Guy au 05.49.64.18.18. E-mail : sos-alcool@cc-parthenay.fr
Gil Beucher


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Laurence, survivante de l'alcoolisme au travail - L'Express

Laurence, survivante de l'alcoolisme au travail - L'Express:




Laurence, survivante de l'alcoolisme "à col blanc"

Par , publié le 

Laurence Cottet a longtemps travaillé dans un grand groupe où l'alcool coulait à flot. Dépendante pendant plus de 10 ans, jusqu'à l'ivresse de trop, elle alerte aujourd'hui sur le danger de l'alcoolisme, notamment en entreprise. Témoignage. 

C'était il y a cinq ans, jour pour jour. Le 23 janvier 2009 à 19h,Laurence Cottet, alors directrice des risques dans un grand groupe du bâtiment, assiste à une cérémonie de voeux. Soudain, près de l'estrade, elle s'écroule, ivre morte. Face à elle, 650 hauts cadres de l'entreprise, dont son directeur général, sont témoins de sa chute. 
"Alcoolique-dépendante" depuis ses 38 ans, Laurence a tout fait pour échapper à ce pot. Elle se sait vulnérable, ne compte plus les soirées professionnelles où elle a fini soule, "en racontant n'importe quoi". Or ce soir-là comme tant d'autres, le buffet n'offre qu'une alternative: "champagne ou whisky, en open bar", se souvient-elle aujourd'hui. 


Laurence s'était trouvé des prétextes pour se soustraire à six précédentes soirées. La dernière, qui signe la fin de sa carrière de cadre, sert finalement de "déclic": "Ce jour-là, j'ai perdu mon travail et ma dignité. Le lendemain, j'ai arrêté de boire et n'ai plus jamais touché à l'alcool." 
Attablée dans un café parisien, cette grande femme blonde de 52 ans relate sans honte ni rancoeur son combat contre l'alcoolisme, dont elle a tiré un livre-témoignage, Non! J'ai arrêté*, à paraître début février. Ce n'est pas le travail qui l'a fait sombrer. Elle évoque un vide affectif hérité de l'enfance, aiguisé par la mort de son mari l'année de ses 35 ans. "J'avais déjà labouré le terrain de l'alcoolisme", résume-t-elle. Mais son milieu professionnel, loin de l'aider, a multiplié les tentations. Et son entreprise, qu'elle ne nommera pas, a assisté à sa chute sans tenter de la retenir. C'est contre cette indifférence -ou cette tolérance- qu'elle veut aujourd'hui lutter. 

"Dans le BTP, on boit"

Le secteur dans lequel elle passe presque toute sa carrière est propice aux excès. "Dans le BTP, on boit", assène Laurence comme une évidence. "L'alcool faisait partie de la culture interne de l'entreprise. C'était aussi un outil de fidélisation du client. On l'invitait au restaurant ou on lui offrait des bonnes bouteilles", raconte-t-elle. 


Son allure élégante témoigne encore aujourd'hui d'une "belle carrière, avec une position enviable et un salaire énorme". Laurence voyage dans le monde entier, dort dans les plus beaux hôtels d'Europe. Le cadre idéal d'un alcoolisme "mondain", acceptable. D'ailleurs, "dans ce milieu, si vous ne buvez pas, vous êtes exclu, juge Laurence. Vous êtes celui qui ne veut pas s'intégrer." 
Rare femme dans un univers d'hommes, Laurence a d'autant plus envie de se fondre dans la masse, de ne pas risquer la mise au ban. Elle paye déjà cher sa réussite professionnelle: "Mon travail impliquait beaucoup de pression. Mon Blackberry restait allumé en permanence, le voyant rouge clignotait sans arrêt." L'alcool donne alors l'illusion d'adoucir le surmenage, le poids de responsabilités inversement proportionnelles à la reconnaissance des chefs. "Je buvais et je prenais aussi des psychotropes, des boissons énergisantes. J'étais devenue un cocktail de stress et d'intox." 

Pots clandestins à 19h

Une phrase est surlignée dans le livre de Laurence. Elle la répète mot pour mot en vous fixant dans les yeux, après un silence: "Je n'étais pas seule à boire." Pour preuve, les "pots clandestins" dont elle découvre un soir l'existence. Vers 19h, des responsables de la communication de son groupe, toutes des femmes, l'invitent dans leur bureau et lui proposent un verre. "Leur service était au même étage que la direction générale, mais tout le monde était parti sauf nous", raconte Laurence. 


Elle ne dit pas non. Le rituel se répète les mois suivants, "au moins trois fois par semaine". Une dizaine de femmes, "cols blancs de 30 à 60 ans", participent aux rendez-vous discrets. Le champagne y est toujours excellent et les réserves inépuisables. "Je me suis excusée un jour de ne jamais rien ramener, dit Laurence. Elles m'ont conduite dans un petit garage au sous-sol du bâtiment. C'est là qu'elle cachait leur 'trésor de guerre': 600 bouteilles récupérées lors d'événements qu'elles organisaient." 
Que savait l'entreprise des excès de Laurence? L'ex-directrice a longtemps cru duper son entourage. "Je quittais les pots vers 21h, après six ou sept coupes, pour continuer à boire seule chez moi. J'appelais un taxi pour ne pas avoir à prendre ma voiture de fonction. Et sur le plan professionnel, j'ai toujours été irréprochable." Sans succès. Convoquée pour son licenciement le lendemain de sa chute publique, elle découvre que "tout le monde savait qu'[elle] buvait". 

"Personne n'a rien fait pour m'aider"

"Comme j'étais bonne juriste, j'ai mis les dirigeants face à leurs responsabilités. Je leur ai rappelé qu'ils sont obligés de protéger leurs salariés. Or personne n'a rien fait pour m'aider, ni pour m'empêcher de reprendre le volant après la fameuse soirée." L'entreprise l'oriente alors vers un programme d'aide, géré par un cabinet d'alcoologie. Elle n'en avait jamais entendu parler. 
Laurence obtient un répit dans son exclusion, mais ses employeurs ne lui cachent pas qu'elle est en sursis: "De l'issue favorable de ce programme dépend votre avenir à court terme au sein de l'entreprise", indique un contrat qu'on lui demande de signer. 


"A partir de ce jour-là, je suis devenue une pestiférée. Tout le monde s'est mis à m'éviter." Plus une réunion de travail où elle ne soit conviée. Plus un regard de ses "copines buveuses clandestines". Après quelques mois au placard, Laurence signe une rupture conventionnelle et quitte le groupe, à son 142e jour d'abstinence. 
Depuis cinq ans, l'ex-directrice des risques se construit une nouvelle vie. "Conseil en alcoologie relations humaines", peut-on lire sur les cartes de visite flambant neuves qu'elle sort de son portefeuille. Depuis son quasi-licenciement, elle a passé un CAP de boulangerie et le concours du barreau, avant de choisir d'offrir son aide aux alcooliques qui traversent les mêmes épreuves qu'elle. Elle milite pour une journée sans alcool et en appelle aux entreprises pour s'attaquer à ce sujet "tabou". "J'ai eu beaucoup de chance de m'en sortir, conclut-elle. Je n'en veux pas à mes employeurs, mais j'aurais aimé que l'on me tende un jour la main." 
Non! J'ai arrêté, de Laurence Cottet, InterEditions, 2014. 







Annonce Pétition : une journée sans alcool en 2014 !

Annonce Pétition : une journée sans alcool en 2014 !:







Pétition pour « Une Journée sans alcool en 2014 ! »
A l'instar de la "Journée sans tabac", imaginons la "Journée sans alcool".
Sommes-nous capables de ne pas boire un seul verre d'alcool un jour dans l'année ?

Il ne s'agit pas d'une pétition contre l'alcool, mais bien d'une sensibilisation permettant de nousinterroger sur notre consommation quotidienne ou occasionnelle. L'objectif est de mettre en place une consommation raisonnée et raisonnable de l'alcool en France. Initiée par Laurence Cottet, coach en alcoologie et alcoolique abstinente depuis 5 ans, la pétition a déjà recueillie près de 15.000 signatures.

Chaque année, l'alcool fait des milliers de victimes : accidents de la route, violences conjugales ou sur des enfants, bizutages dans nos écoles, pas un jour sans qu'un fait divers ne révèle les effets nocifs et parfois mortels de l'alcoolisme.
La réalité et les chiffres sont là : Un Français sur dix a un problème avec l'alcool. L'alcoolisme provoque 49 000 décès par an. Les jeunes jouent de plus en plus au "binge drinking". Une personne sur cinq connaît, dans son entourage privé ou professionnel, quelqu'un qui a une difficulté avec l'alcool. 
Selon le mode de calcul, le coût de l'alcool pour l'Etat peut atteindre 17,6 milliards par an si l'on y inclut les problèmes de santé, ainsi que les coûts indirects inhérents aux journées de travail perdues, aux accidents de travail, à la souffrance psychologique, etc.

La pétition est soutenue entre autres par Mylène Demongeot (actrice et productrice), Christiane Collange (Journaliste), les associations d'entraide Alcool Assistance et Vie Libre ainsi, que de nombreux membres des Alcooliques Anonymes, Patrick Chesnais, (acteur/réalisateur et fondateur de l'association Ferdinand).

A propos de Laurence Cottet - Juriste d'affaires, ex-Directeur des Risques d'une importante société, s'est retrouvée aux prises avec l'alcoolisme, notamment au travail et s'est effondrée devant 600 personnes. Reconvertie depuis dans la lutte contre l'alcoolisme, elle a publié sous un pseudonyme un premier ouvrage de témoignage de son histoire qui l'a fait connaître du grand public.
Aujourd'hui, elle publie Non ! J'ai arrêté / Trouver un chemin de sortie face à l'alcoolpréfacé par le Docteur Laurent Karila (Psychiatre Addictologue, responsable du Centre de référence cocaïne au Centre d'Enseignement, de Recherche et de Traitement des Addictions (CERTA) de l'Hôpital Paul Brousse à Villejuif).
InterEditions, en librairie le 3 février 2014.


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jeudi 9 janvier 2014

Adolescents ivres morts: le phénomène régresse à Genève

La pédiatrie recense beaucoup moins de comas éthyliques et d’alcoolisation excessive des moins de 16 ans.



Les sorties nocturnes entre adolescents, à celui ou celle qui sera le plus saoul, diminuent à Genève. C’est en tout cas ce que révèle le nombre de prises en charge aux urgences de pédiatrie des moins de 16 ans en état d’alcoolisation excessive, voire de comas éthyliques. «La baisse est significative allant de 90 cas en 2010, à 64 en 2012 et seulement 17 au premier semestre 2013, donc probablement moins de 40 pour 2013», se réjouit Alain Gervaix, médecin-chef du service des urgences pédiatriques. Une réalité encourageante et qui découle de plusieurs facteurs: «Je crois qu’il y a d’abord une véritable prise de conscience à la fois des parents et des jeunes sur les dangers d’une consommation excessive d’alcool. Et certainement un effet de mode qui passe.»

L’alcool festif revient

Ce que reconnaissent plusieurs jeunes. «Celui qui ne buvait pas passait pour un loser, se souvient une Genevoise, hospitalisée plusieurs fois après une cuite. lorsqu’elle était mineure. J’ai eu de la chance que personne n’abuse de moi. Il y a plusieurs fins de soirées dont je n’ai aucun souvenir.» A 22 ans elle continue à consommer de l’alcool, mais plus dans le même but. «Je ne conçois pas d’aller une soirée sans boire, précise-t-elle. Mais juste pour être dans l’ambiance et m’amuser. J’arrête dès que je sens que ça pourrait dégénérer.» Comme elle, beaucoup sont passés de l’alcool destructeur à l’alcool festif ou ne boivent plus.

Le lien:  http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Adolescents-ivres-morts-le-phenomene-regresse-a-Geneve/story/13618265

mercredi 8 janvier 2014

L’alcoolisme à Bamako : quand les filles supplantent les garçons !



La consommation de l’alcool est devenue un phénomène de mode pour de nombreuses jeunes filles de la capitale. Si auparavant, ce vice était réservé aux garçons, de nos jours, il est devenu l’apanage des jeunes filles de la capitale. Qui se saoulent la gueule à visage découvert dans les différents débits de boisson de Bamako.

Aujourd’hui le pourcentage des filles qui boivent de l’alcool augmente à un rythme beaucoup plus élevé que celui des garçons. Si par le passé, les garçons pour de nombreuses causes étaient livrés à la consommation d’alcool et autres excitants illicites, maintenant c’est tout a fait le contraire. La gent féminine, notamment de jeune âge s’est taillée une place de lionne dans les différents ‘’maquis’’, bars et autres bistrots de la capitale.
Qu’est ce qui est à la base de ce phénomène ?

M. Sidibé,  sociologue, estime que, c’est la prolifération spectaculaire des bars chinois, night-clubs et autres lieux non catholiques qui a fait que le nombre de jeunes filles alcooliques a fortement augmenté ces dernière années. Il faut  signaler que ces  lieux de plaisir sont  fréquentés  régulièrement aussi bien par des filles de riches que celles des démunis.  Or, la frontière entre tabagisme, alcoolisme et prostitution est très petite. Du coup, il est difficile de faire le distinguo, dans ces lieux, entre les filles simples alcooliques, prostituées et consommatrices de drogues. Même si certaines ont toutes ces cordes à leur arc.

Ce qui reste évident, est que les jeunes filles ont tendance à devenir des marionnettes entre les mains des hommes, capables de tout pour attirer et satisfaire leur libido.

Au-delà, même si la consommation d’alcool des filles est admise et tolérée par certaines ethnies et religions de notre pays, le phénomène qui se repend est tout autre. On a l’impression que les adolescentes concourent à établir l’égalité avec les garçons dans ce domaine. Ainsi, elles consomment tout autant, au même rythme et au même degré que les hommes.

On affirme même dans certains cas, que ce sont les filles  qui poussent leur compagnon mâle à la consommation de l’eau de feu. « Par complexe, certains garçons qui fréquentent des filles alcooliques, prennent facilement goût à l’alcool », indique M. Sidibé. Alors que les motifs diffèrent. Pour certaines filles, il s’agit d’avoir du bon teint. Par contre, pour d’autres, en tant que femmes, pour réussir  à Bamako, il nécessite de passer par le ‘’milieu’’.

Et la règle de ce milieu consiste à transcender  les habitudes, pourfendre les mœurs et vivre à l’européenne.  Comme les hommes, certaines alcooliques soutiennent que la boisson leur permet d’oublier  des problèmes, d’enterrer des soucis et de briser des complexes. « L’alcool nous donne la force d’aller de l’avant donc ont ne peut l’arrêter », tranche S.T, une jeune fille avec ses vingt deux ans de printemps vécus. Qui reste convaincue, une fois en Europe de pouvoir vite s’intégrer dans la vie des ‘’blancs’’.

Elle qu’on dénomme ‘’championne’’ dans un maquis, appelé ‘’Championnat’’ sis dans un quartier de la rive gauche, se glorifie de n’avoir jamais été saoulée par l’alcool après plus de cinq ans d’alcoolisme sans répit. Certaines de ses copines de table soutiennent, qu’elle peut ingurgiter le contenu d’un casier de bière, lors d’une soirée bien arrosée. Comme elle, de nombreuses autres jeunes-filles, pour la plupart célibataires, se sont fondé une triste réputation à travers les bars de Bamako. Mais pour quelle fin ?

Inutile de dire que l’alcool est dangereux pour la santé. Pas aussi besoin de rappeler que cette boisson est à la base de beaucoup de maladies chez les femmes, notamment le cancer de l’estomac, de celui du col de l’utérus, d’hypertension entre autres.

Fily Hadijatou Sissoko (stagiaire)
Source: Tjikan

lien: http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/90500-l%E2%80%99alcoolisme-%C3%A0-bamako-quand-les-filles-supplantent-les-gar%C3%A7ons.html

Alcoolisme : ces nouveaux traitements qui ne passent plus par l'abstinence totale

Même si l'abstinence reste l'objectif final des traitements administrés aux personnes alcooliques, le postulat des Alcooliques anonymes, selon lequel il faut interrompre sa consommation sans phase transitoire, est quelque peu remis en cause.


Atlantico : La plupart des buveurs rencontrant des difficultés face à leur consommation d'alcool choisissent l'abstinence totale pour remédier à leur addiction. Ce rejet de la demi-mesure a été initié par les Alcooliques Anonymes, selon lesquels il faut accepter sa faiblesse face à l'alcool, et l'arrêt complet et direct est la seule voie possible. Ce postulat vous parait-il véridique ?

Fatma Bouvet de la Maisonneuve : C'est actuellement un débat important dans notre discipline, nous l'avons avec nos patients tout comme avec les anciens buveurs, notamment les AA. L'abstinence totale et définitive est ce que nous avons appris lorsque nous faisions nos études. Je ne pense pas que les AA en aient fait un postulat intangible. Leur idée est plutôt qu'il faut accepter sa faiblesse, et les patients nous expliquent souvent qu'il est plus facile de ne pas  toucher à l'alcool du tout que d'avoir à se limiter. C'est surtout vrai pour ceux qui ont une consommation dipsomaniaque (boire une grande quantité et très vite). Aujourd'hui et avec l'expérience, nombreux sont les praticiens qui ont évolué sur cette question et se sont rendu compte que l'essentiel est que leur patient reste dans le parcours de soins pour garder le contact et le soulager d'une façon ou d'une autre. Donner le choix est toujours garant d'une meilleure adhésion aux soins et, avec le temps, permet de passer doucement d'une consommation contrôlée à l'abstinence.

Bankole Johnson, chef du département psychiatrique de l'université de médecine du Maryland et chercheur, explique que l'abstinence est le but, mais qu'il existe divers moyens d'y arriver. Tendre vers l'abstinence via une consommation contrôlée, est-ce un projet réalisable ou utopique ?

Cela dépend des tableaux cliniques, des comorbidités (troubles qui coexistent à l'alcool, comme la dépression ou les troubles anxieux, pour lesquels l'alcool est une automédication), de la durée, du mode de consommation. Mais il faut reconnaître que l'idée de l'abstinence totale annoncée dès les premiers RDV dissuade de nombreux patients, qui, de fait renoncent alors aux soins. Dans la pratique, même si certains acceptent ce principe d'emblée, ils n'y parviennent que très rarement du premier coup et doivent prendre divers chemins. Ce qui est indispensable, quelles que soient les voies empruntées, c'est la prise en charge médicale, psychologique et aussi sociale car les complications sociales sont nombreuses et si elles ne sont pas accompagnées, elles sont un facteurs d'aggravation de la maladie.

En addictologie comme en médecine, le résultat d'un parcours de soins dépend de plusieurs facteurs. Pour l'alcool il est fonction de la personnalité du patient, de l'environnement et des troubles associés. Si tous les voyants sont au vert, le pronostic sera considéré comme bon et le patient soulagé. Certains traitements actuellement sur le marché (et d'autres à venir) sont efficaces pour  aider certains patients, notamment les gros buveurs, à parvenir à une consommation modérée. Mais ces mêmes traitements peuvent se révéler inefficaces en termes de contrôle de la consommation. Il faut dire que la consommation contrôlée est cliniquement difficile à différentier d'un moment de rechute vers une consommation excessive préexistante. Cette situation de ne pas savoir où on en est est parfois déstabilisante pour les patients. Ils peuvent se demander si un abus à une occasion particulière n'est pas un début de rechute. Il arrive aussi que des patients soient déçus par cette méthode et disent se sentir en danger s'ils ne s'arrêtent pas complètement.

Quoi qu'il en soit, l'essentiel est d'en parler, de rassurer et de revenir à l'objectif que nous, les médecins, nous nous sommes fixé avec lui. Ce qu'il faut retenir dans ce domaine, c'est la complexité de cette maladie. Il s'agit de ne pas donner de faux espoirs aux patients, mais de les accompagner du mieux que l'on peut, et surtout de les garder dans les circuits de soins tant les complications peuvent être lourdes en cas de chronicisation de la maladie.

lien: http://www.atlantico.fr/decryptage/alcoolisme-ces-nouveaux-traitements-qui-ne-passent-plus-abstinence-totale-fatma-bouvet-maisonneuve-944182.html

Pologne : répression de l’alcoolisme au volant

Pologne : répression de l’alcoolisme au volant:

Pologne : répression de l’alcoolisme au volant
Le 04-01-2014 © Beskid Info

Le gouvernement travaille sur un «paquet de propositions» afin d’abaisser le taux de mortalité sur les routes polonaises après qu’un conducteur ivre a percuté mercredi un groupe de huit piétons, dont un enfant.

Un communiqué publié par le bureau du Premier ministre Donald Tusk a confirmé que lors d'une réunion ce jeudi, «les ministres ont présenté au premier ministre des propositions sur lesquelles ils travaillent, ainsi que les données et les statistiques liées au problème de la conduite sous l'influence de l'alcool.»

«Un paquet de propositions est en cours d'élaboration qui permettra de réduire l'ampleur du problème», dit la déclaration.

Les propositions seront présentées lors de la réunion du cabinet du mardi 7 Janvier.

Le conducteur qui a causé l’accident de mercredi à Kamien Pomorski, au nord-ouest de la Pologne, a été inculpé jeudi et est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison.

Les médias polonais ont été inondé de commentaires sur l'horrible accident, quand Mateusz S. a tué six personnes après que sa BMW a changé soudainement de direction.

Deux victimes restent à l'hôpital dont une se trouve dans un état critique.

Marcin Mastalerek, député de l'opposition parti Droit et Justice (PiS), a rappelé que la Plateforme civique de Donald Tusk avait rejeté un projet de loi en 2013 qui aurait déjà dû renforcer les sanctions contre les conducteurs ivres.

Pendant ce temps, le bureau du procureur à Szczecin envisage de garder Mateusz S. en état d'arrestation pour une période de trois mois.

Le ministre de l'Intérieur Bartlomiej Sienkiewicz, qui a participé à la réunion de jeudi avec le Premier ministre, a déclaré que la racine du problème réside dans ce la conduite en état d’ivresse est encore considérée comme «socialement acceptable».

La Pologne possède certaines des routes les plus dangereuses de l'UE. En 2011, il y a eu 4.200 morts dans des accidents de la circulation, nombre qui a baissé à 3.500 en 2012. Il s’agit d’une amélioration mais, avec un taux de 110 décès sur les routes par million d’habitants, c'est encore presque le double de la moyenne de l'UE qui est de 60 décès/million.

Le gouvernement polonais a annoncé l'été dernier qu'il vise à réduire de 40% le nombre de morts sur les routes d'ici 2020.

"Malgré l’augmentation du nombre de contrôles, les policiers trouvent que le nombre de conducteurs se trouvant en état d'ébriété a diminué".

En 2013, 162.000 chauffeurs polonais ont été arrêtés pour conduite sous l'influence de l'alcool.

(Lew)


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Alcool : boire le week-end endommagerait l’ADN des jeunes adultes

De nombreux jeunes ont tendance à boire quelques verres en fin de semaine. Selon une nouvelle étude, cette pratique serait extrêmement mauvaise pour leurs gènes.



D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé, 320 000 jeunes gens âgés de 15 à 29 ans meurent de causes liées à l'alcool, qui représentent 9% de la mortalité totale dans ce groupe d'âge. Selon une étude préliminaire menée par des chercheurs de l'université du Pays Basque et de l'université autonome de Nayarit, au Mexique, la consommation d'alcool pendant le week-end pourrait également affecter l'ADN.

Alors que les principales études sur l'alcool se sont intéressées aux personnes qui en consomment régulièrement, cette étude, publiée par la revue Alcohol, analyse pour la première fois les effets de la consommation d'alcool chez les jeunes adultes en bonne santé. Les scientifiques ont tenté de déterminer le niveau de dommages oxydatifs (aux protéines, aux membranes et aux gènes) dans deux groupes de personnes âgées entre 18 et 23 ans.

44% des cellules endommagées

Le premier groupe a bu en moyenne 1,5 litre d'alcool chaque week-end, tandis que le second n'a consommé aucune boisson alcoolisée. Résultat : l'étude a révélé que les membranes des cellules du premier groupe ont subi deux fois plus de dommages par rapport au groupe qui n'a pas bu.

Plus précisément, seul 8% des cellules ont été endommagées dans le groupe témoin, contre 44% dans le groupe qui a bu, rapporte le site Medical News Today. Dans l'ensemble, les chercheurs concluent que les dommages oxydatifs concernent les jeunes adultes qui ne boivent de l'alcool que depuis 4-5 ans.

Lien: http://www.topsante.com/medecine/addictions/alcoolisme/vivre-avec/alcool-boire-le-week-end-endommagerait-ladn-des-jeunes-adultes-52413

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme