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Les chercheurs de 5 universités britanniques ont mené une étude scientifique sur la dépendance alcoolique et ont découvert qu’une mutation génétique pousserait à boire jusqu’à l’ivresse. Ils ont publié leurs conclusions dans la revue spécialisée Nature Communication.
Les scientifiques ont mené leurs recherches sur des souris qui normalement n’ont aucun goût pour l’alcool et choisissent toujours de boire de l’eau plutôt que des boissons alcoolisées.
Ils ont pourtant constaté que les rongeurs porteurs de la mutation du gène Gabrb1 préfèrent l’alcool et en consomment à forte dosejusqu’à l’ivresse.
En effet, les chercheurs ont observé que des souris porteuses de cette mutation font des efforts considérables pour obtenir la boisson alcoolisée. Ils ont aussi constaté que les rongeurs sont tellement en manque qu’ils insistent jusqu’à obtenir leur dose. Finalement les souris mutantes se mettent à consommer tellement d'alcool qu’elles s'enivrent rapidement au point de ne plus pouvoir coordonner leurs mouvements.
De nouvelles voies thérapeutiques
Si ce mécanisme se révélait similaire chez l’homme, les chercheurs pourraient développer des nouvelles voies thérapeutiques pour lutter contre l’alcoolisme.
L'alcool reste en France un problème de santé publique qui tue 45000 personnes par an. Les risques à court termes sont d'ordre sociaux et psychiques (perte du permis, accidents de voitures, violence, dépression et ceux à long terme, sont d'ordre pathologique, avec la dépendance physique au produit, les troubles sérieux du comportement (dépression, suicide, insomnie) les cirrhoses, les cancers de la bouche, gorge, œsophage intestin et foie, les maladies cardio-vasculaires et l'hypertension artérielle.
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