Lannemezan. Alcoolisme : gare à l'effet d'entraînement - Hautes-Pyrénées : LaDépêche.fr:
Ce mardi 18 décembre, la Compagnie de théâtre Le Trimaran, dirigée par Stéphane Tournu-Romain, a proposé aux élèves des seconde du lycée Michelet une représentation de l'alcoolisme des plus originales.
l'essentiel t
En préambule, il a été demandé aux élèves de remplir un questionnaire de situation élaboré afin d'analyses ultérieures. Cela étant fait, la troupe a égayé et décontracté toute l'assistance par les facéties tout en mettant en place sa scénographie théâtrale «Alcool-Ego». Une comédie en un acte sur le sujet de l'alcoolisme abordé sans tabou et surtout en évitant l'effet moralisateur. Les comédiens ont joué une série de situations présentant avec un humour dévastateur la consommation d'alcool vue sous sa banalité, d'autant plus dangereuse qu'elle paraît normale, voire découler d'habitudes qui peuvent induire une passivité et une tolérance coupable. Le hiatus de ces attitudes est qu'elles sont perméables aux risques de toutes sortes de dérives, des conduites dangereuses et agressives pour soi et les autres, ou bien encore ouvrir la voie à l'addiction. La deuxième phase est revenue, par un échange intéressant avec les lycéens, sur leur avis et le sentiment que leur ont inspiré ces saynètes. En conclusion de l'exercice, par petits groupes, les élèves ont participé sur scène à différents exemples fréquents, tous liés à des situations qui les concernaient particulièrement. Ainsi : les après-match et la troisième mi-temps ; les défis inconscients qui peuvent être lancés ; les fêtes qui dérivent, les effets de groupe…
Jean-Claude Du Pont
L'alcoolisme en général dans l'actualité francophone au jour le jour, également mon cheminement personnel pour vivre une vie pleine et entière abstinent d'alcool, mes pensées du moment, ma vie... Il sera question de vous et moi... Sur la dépendance alcoolique en général, mais de toutes les formes aussi.
dimanche 23 décembre 2012
L’alcoolisme insidieux des pots en entreprise
L’alcoolisme insidieux des pots en entreprise:
C'est une tradition qui coûte parfois très cher aux salariés. Une société s'est saisie du dossier.
Pour Adeline, 30 ans, Noël c’était hier. Le 22 octobre, il y a deux mois jour pour jour, elle a arrêté de boire. La jeune femme, cadre dans les assurances, prend conscience de sa dépendance quand elle s’endort lors d’un salon ce qui lui vaut un avertissement et un protocole pour soigner sa "maladie", l’alcoolisme, contractée lors d’insidieux pots de fin de journée en repas professionnels arrosés. "Là, j’ai appris que j’étais alcoolique et dépendante. Que c’était un besoin."
3è jours d'abstinence
Comme des centaines d’autres salariés, elle est suivie par alcoologue et médecin de la société Hassé Consultant. Ce spécialiste du phénomène, encore tabou, aide 350 entreprises en France, dont certaines de la région à Montpellier ou Castelnaudary, par exemple, notamment dans le bâtiment. Et a déjà réussi à aider 1 800 alcooliques. Anniversaires, départs à la retraite, en vacances ou en week-end... Les occasions “d’arroser” sont, au bureau, innombrables et ancrées dans la culture française. "Du festif, on peut tomber sans s’en rendre compte dans la dépendance", témoigne ce salarié d’une société héraultaise du bâtiment. Stéphane, 37 ans, manager dans une mutuelle, est fier de ses 37 jours d’abstinence. "J’étais de tous les pots. Je partais avec les derniers." Sa vie en prend un coup : sa femme le quitte, la direction de son entreprise s’inquiète. Un jour, les policiers le verbalisent pour alcoolémie "alors que je n’avais bu que la veille..." C’est la goutte d’eau qui le mène à une prise en charge.
"8 % des salariés sont dépendants à l’alcool"
"La convivialité mise en avant est un prétexte. La réalité, c’est que 8 % des salariés sont dépendants à l’alcool. Ça passe inaperçu jusqu’à un dysfonctionnement majeur. 20 % des accidents du travail et 40 % des accidents mortels sont liés à l’alcool", révèle Patrick Buchard, créateur de Hassé Consultant, qui a participé à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques salué par la Mission interministérielle contre la drogue et la toxicomanie. Avec 45 000 morts chaque année, l’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac (70 000 morts). La pêche, l’agriculture, le marketing, la communication et même la santé sont les secteurs les plus touchés.
Limiter la quantité d'alcool
Interdire totalement l’alcool au bureau n’est pas la solution. Les organisateurs de pots doivent être "responsables" : limiter la quantité d’alcool en fonction des participants, créer une heure de début mais surtout une heure de fin du pot. L’entreprise, garante de la bonne santé de ses salariés, peut aussi proposer des formations et des éthylotests. Et s’éviter absentéisme, arrêts de travail, accidents, etc., dont le coût est d’au moins 1,5 % de la masse salariale. "Déjà 65 entreprises parmi celles que nous accompagnons ont créé un groupe de prévention qui élabore des actions. Avec de bons résultats", précise Patrick Buchard.
CODE DU TRAVAIL : INTERDIT, SAUF...
« Beaucoup de sociétés imposent zéro alcool dans leurs murs en proposant parfois de remplacer les pots alcoolisés par un petit-déjeuner avec café, croissants, viennoiseries », explique Patrick Buchard. Le Code du travail, héritant du Code Napoléonien, interdit tout alcool dans l’entreprise, et l’état d’ébriété. Mais il est ambigu : « Le vin, le cidre, la bière et le poiré (alcool fermenté à base de poire fraîche) peuvent être consommés lors de repas. »
C'est une tradition qui coûte parfois très cher aux salariés. Une société s'est saisie du dossier.
Pour Adeline, 30 ans, Noël c’était hier. Le 22 octobre, il y a deux mois jour pour jour, elle a arrêté de boire. La jeune femme, cadre dans les assurances, prend conscience de sa dépendance quand elle s’endort lors d’un salon ce qui lui vaut un avertissement et un protocole pour soigner sa "maladie", l’alcoolisme, contractée lors d’insidieux pots de fin de journée en repas professionnels arrosés. "Là, j’ai appris que j’étais alcoolique et dépendante. Que c’était un besoin."
3è jours d'abstinence
Comme des centaines d’autres salariés, elle est suivie par alcoologue et médecin de la société Hassé Consultant. Ce spécialiste du phénomène, encore tabou, aide 350 entreprises en France, dont certaines de la région à Montpellier ou Castelnaudary, par exemple, notamment dans le bâtiment. Et a déjà réussi à aider 1 800 alcooliques. Anniversaires, départs à la retraite, en vacances ou en week-end... Les occasions “d’arroser” sont, au bureau, innombrables et ancrées dans la culture française. "Du festif, on peut tomber sans s’en rendre compte dans la dépendance", témoigne ce salarié d’une société héraultaise du bâtiment. Stéphane, 37 ans, manager dans une mutuelle, est fier de ses 37 jours d’abstinence. "J’étais de tous les pots. Je partais avec les derniers." Sa vie en prend un coup : sa femme le quitte, la direction de son entreprise s’inquiète. Un jour, les policiers le verbalisent pour alcoolémie "alors que je n’avais bu que la veille..." C’est la goutte d’eau qui le mène à une prise en charge.
"8 % des salariés sont dépendants à l’alcool"
"La convivialité mise en avant est un prétexte. La réalité, c’est que 8 % des salariés sont dépendants à l’alcool. Ça passe inaperçu jusqu’à un dysfonctionnement majeur. 20 % des accidents du travail et 40 % des accidents mortels sont liés à l’alcool", révèle Patrick Buchard, créateur de Hassé Consultant, qui a participé à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques salué par la Mission interministérielle contre la drogue et la toxicomanie. Avec 45 000 morts chaque année, l’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac (70 000 morts). La pêche, l’agriculture, le marketing, la communication et même la santé sont les secteurs les plus touchés.
Limiter la quantité d'alcool
Interdire totalement l’alcool au bureau n’est pas la solution. Les organisateurs de pots doivent être "responsables" : limiter la quantité d’alcool en fonction des participants, créer une heure de début mais surtout une heure de fin du pot. L’entreprise, garante de la bonne santé de ses salariés, peut aussi proposer des formations et des éthylotests. Et s’éviter absentéisme, arrêts de travail, accidents, etc., dont le coût est d’au moins 1,5 % de la masse salariale. "Déjà 65 entreprises parmi celles que nous accompagnons ont créé un groupe de prévention qui élabore des actions. Avec de bons résultats", précise Patrick Buchard.
CODE DU TRAVAIL : INTERDIT, SAUF...
« Beaucoup de sociétés imposent zéro alcool dans leurs murs en proposant parfois de remplacer les pots alcoolisés par un petit-déjeuner avec café, croissants, viennoiseries », explique Patrick Buchard. Le Code du travail, héritant du Code Napoléonien, interdit tout alcool dans l’entreprise, et l’état d’ébriété. Mais il est ambigu : « Le vin, le cidre, la bière et le poiré (alcool fermenté à base de poire fraîche) peuvent être consommés lors de repas. »
samedi 22 décembre 2012
www.lechorepublicain.fr - A la Une - CHARTRES (28000) - Alcoolisme : Nancy raconte son calvaire
www.lechorepublicain.fr - A la Une - CHARTRES (28000) - Alcoolisme : Nancy raconte son calvaire:
Elle préfère qu’on l’appelle Nancy, son deuxième prénom. Elle est porte-parole de l’association Al Anon, qui fête ses 50 ans.
« Al Anon a été créée deux ans après les Alcooliques anonymes,confie Nancy. La première, ce sont deux Américains qui en ont eu l’idée. Ils s’étaient retrouvés pour parler, et ont constaté que pendant ce temps-là, ils ne buvaient pas et que cet échange leur était profitable ».« Pas de violence, des mots violents »
Mais « autour d’un alcoolique, il y a en moyenne cinq personnes qui souffrent ». Et ce sont ces personnes-là qu’Al Anon accueille, dans ses groupes de Chartres, le samedi, et Dreux, le vendredi. Pour parler, pour « les écouter surtout ». A Chartres, ils sont « une dizaine mais personne n’est obligé de s’inscrire, ni même de revenir. Ce ne sont pas forcément les mêmes personnes d’une semaine à l’autre. »
Nancy précise que si elle parle cette année au nom du groupe, il n’y a pas de président et que « personne n’est chef. » Elle est cependant une des cadres nationales du mouvement.Un drame personnel
Mais il faut dire que cette histoire d’alcool qui détruit une famille, c’est aussi la sienne. « Il n’y a pas eu de violence, seulement des mots violents ». Et son couple s’est défait. « Je n’ai pas su parler, je provoquais. Ensuite, quand je suis entré en Al Anon, j’ai appris quelle était la meilleure attitude face à un proche alcoolique ».
On entre « en » Al Anon parce qu’héritier des mouvements américains, le mouvement a gardé un style prédicateur dans les livres qu’il propose, sur la forme comme sur le fond (on y évoque la « Puissance Supérieure ». Cela ne gêne pas Nancy : « On nous a dit d’y prendre ce qui nous était utile et d’abandonner le reste. » n
Fabrice BluszezPratique. Al Anon Dreux : 02.37.62.19.73 ou 02.37.36.77.39?; Chartres : 02.37.99.63.55 ou 02.37.28.69.06.
Problème avec l'alcool, quand est-on alcoolique, alcoolisme, e-sante.be
Problème avec l'alcool, quand est-on alcoolique, alcoolisme, e-sante.be:
Les effets de l'alcool sur l'organisme sont comparables à ceux d'une drogue dure… et pourtant il est en vente libre. Alors de temps en temps, il faut bien poser les questions qui fâchent…
Où en êtes-vous avec votre consommation d'alcool?
Les effets de l'alcool sur l'organisme sont comparables à ceux d'une drogue dure… et pourtant il est en vente libre. Alors de temps en temps, il faut bien poser les questions qui fâchent…
Où en êtes-vous avec votre consommation d'alcool?
Vous pouvez suivre le lien pour la suite de l'article Mouze
mercredi 19 décembre 2012
alcoolisme | France Bleu
alcoolisme | France Bleu:
Pas de taxe pour les boissons énergisantes
Le Conseil constitutionnel a censuré ce jeudi la création d'une taxe sur les boissons énergisantes. Proposé pour lutter contre la consommation alcoolique des jeunes, qui mélangent fréquemment ces boissons avec de l'alcool, le texte ne comportait aucun "critère objectif et rationnel". Le projet de budget de la Sécurité sociale, d'un montant de 470 milliards d'euros, a toutefois été adopté.
Le Conseil constitutionnel a censuré ce jeudi la création d'une taxe sur les boissons énergisantes. Proposé pour lutter contre la consommation alcoolique des jeunes, qui mélangent fréquemment ces boissons avec de l'alcool, le texte ne comportait aucun "critère objectif et rationnel". Le projet de budget de la Sécurité sociale, d'un montant de 470 milliards d'euros, a toutefois été adopté.
Un traitement contre l'alcoolisme reçoit un avis favorable de l'agence européenne (EMA)
"Et peut être le baclofène pour bientôt aussi..." Mouze
Un traitement contre l'alcoolisme reçoit un avis favorable de l'agence européenne (EMA):
L'Agence européenne du médicament (EMA) a rendu un avis favorable à une autorisation de mise sur le marché (AMM) du Selincro, médicament destiné à réduire la consommation d'alcool chez les adultes dépendants, selon l'agence sanitaire.
Cet avis favorable au Selincro (nom de marque, substance active : nalmefène) des laboratoires Lundbeck est maintenant soumis à l'examen de la Commission Européenne qui a le pouvoir de donner le feu vert à la commercialisation des médicaments dans l'Union.
Le Comité d'évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) de l'agence européenne du médicament (EMA), basée à Londres, recommande l'approbation du Selincro pour réduire la consommation d'alcool chez des adultes alcoolo-dépendants, indique en ligne l'EMA.
Selon l'agence, le médicament est indiqué pour l'aide à la réduction de la consommation chez les adultes consommant plus de 60 g d'alcool par jour pour les hommes et plus de 40 g pour les femmes, mais qui ne présentent pas de symptômes de "manque" physique et ne relèvent pas d'une désintoxication immédiate.
Le Comité (CHMP) préconise notamment d'assortir sa prescription d'un soutien psychosocial continu, ciblé sur le respect du traitement et la réduction de la consommation alcoolique.
Le nalméfène est un antagoniste des récepteurs opioïdes (dont l'action est de bloquer les récepteurs cérébraux), impliqués dans le processus complexe de la dépendance à l'alcool.
En Europe, 5 à 6% des hommes et 1 à 2% des femmes sont alcoolo-dépendants, relève l'agence sanitaire.
L'abus d'alcool est une cause de maladies (cirrhoses, cancer, troubles neuropsychiatriques...) et de décès prématurés évitables.
Une bouteille de vin (750 ml à 12 degrés) contient environ 70 g d'alcool et une bouteille de bière (330 ml à 5 degrés) environ 13 g.
La Commission Européenne suit habituellement les recommandations du CHMP et donne généralement l'autorisation de la mise sur le marché (AMM).
FaLang traduction system by Faboba
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Un traitement contre l'alcoolisme reçoit un avis favorable de l'agence européenne (EMA):
L'Agence européenne du médicament (EMA) a rendu un avis favorable à une autorisation de mise sur le marché (AMM) du Selincro, médicament destiné à réduire la consommation d'alcool chez les adultes dépendants, selon l'agence sanitaire.
Cet avis favorable au Selincro (nom de marque, substance active : nalmefène) des laboratoires Lundbeck est maintenant soumis à l'examen de la Commission Européenne qui a le pouvoir de donner le feu vert à la commercialisation des médicaments dans l'Union.
Le Comité d'évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) de l'agence européenne du médicament (EMA), basée à Londres, recommande l'approbation du Selincro pour réduire la consommation d'alcool chez des adultes alcoolo-dépendants, indique en ligne l'EMA.
Selon l'agence, le médicament est indiqué pour l'aide à la réduction de la consommation chez les adultes consommant plus de 60 g d'alcool par jour pour les hommes et plus de 40 g pour les femmes, mais qui ne présentent pas de symptômes de "manque" physique et ne relèvent pas d'une désintoxication immédiate.
Le Comité (CHMP) préconise notamment d'assortir sa prescription d'un soutien psychosocial continu, ciblé sur le respect du traitement et la réduction de la consommation alcoolique.
Le nalméfène est un antagoniste des récepteurs opioïdes (dont l'action est de bloquer les récepteurs cérébraux), impliqués dans le processus complexe de la dépendance à l'alcool.
En Europe, 5 à 6% des hommes et 1 à 2% des femmes sont alcoolo-dépendants, relève l'agence sanitaire.
L'abus d'alcool est une cause de maladies (cirrhoses, cancer, troubles neuropsychiatriques...) et de décès prématurés évitables.
Une bouteille de vin (750 ml à 12 degrés) contient environ 70 g d'alcool et une bouteille de bière (330 ml à 5 degrés) environ 13 g.
La Commission Européenne suit habituellement les recommandations du CHMP et donne généralement l'autorisation de la mise sur le marché (AMM).
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Choc mortel. Le repenti du gendarme malade d'alcool - Finistère - Le Télégramme
Choc mortel. Le repenti du gendarme malade d'alcool - Finistère - Le Télégramme:
En total état d'ivresse et sous l'effet de médicaments, un gendarme en longue maladie s'est rendu coupable d'un accident mortel à Daoulas en février2011. Hier, à la barre, c'est un homme brisé qui a demandé pardon. Il a été condamné à un an de prison.
Fâché. Ecoeuré. «Je venais de montrer à mes parents que j'avais replongé dans l'alcool. J'avais bu chez eux, j'avais pris des anxiolytiques». Il est juste après 13h, à l'Hôpital-Camfrout, ce 7février, et cet homme âgé de45 ans entre dans sa camionnette blanche. Celle que des témoins affolés vont revoir à l'entrée deDaoulas, quelques minutes plus tard, zigzaguant sur la chaussée, percutant des voitures en stationnement, franchissant la ligne blanche. Le chauffard est expulsé d'un bar, comme le rapporte son patron. Il est encore vu sortant de l'habitacle et s'écroulant sur la chaussée.
Les gendarmes sont alertés et prennent en chasse la voiture. Trop tard. Ils sont concomitamment appelés sur un terrible accident à l'entrée de Daoulas. La fameuse camionnette blanche a une fois de plus franchi la ligne blanche médiane et a percuté une voiture qui arrivait en face. La conductrice, une femme âgée de 80 ans, est tuée sur le coup. Le chauffard est interpellé. Il s'agit d'un gendarme déjà en longue maladie, pour un alcoolisme chronique. Un mal qui, couplé à une sévère dépression, le ronge.
Miné par l'alcool
C'est ce dont il parle à la barre, puisqu'il dit ne pas se souvenir du jour du drame que «rien ne justifie», avoue-t-il. Tout juste «d'avoir avalé trois pilules avec du rosé chez mes parents, avant de vouloir aller dans un bar, pour ne plus boire chez moi». Un «comportement suicidaire», tranchera l'expertise. Il explique, sans fard, ses hauts et ses bas, sesalcoolémies solitaires, sa mission extérieure au Kosovo d'où il a été rapatrié sanitaire. Enfin presque: «En brigade, je pouvais cacher mon alcoolisme. Mais là-bas, nous étions confinés», explique-t-il au juge Legname. La victime, «une femme dynamique», comme dépeinte par son fils, arrive plus tard dans les débats. Ce qui agace MeAppéré, c'est «l'absence de toute explication», l'«amnésie» opportune qui effondre un peu plus ceux qui restent et dont il porte une parole sévère.
«La bombe roulante»
Le parquet n'est pas plus tendre. Le procureur Diacono évoque «la bombe roulante» que formait ce jour-là, cet homme miné et réclame trois ans de prison dont la moitié avec mise à l'épreuve. Son avocate, Me Launay, appuie sur «sa faute», pour ne rien dédouaner mais brosse avec adresse le portrait sensible d'un quadragénaire ravagé, qui a démissionné de la gendarmerie avant même d'être congédié. DominiqueDassonville est condamné à deux ans de prison dont la moitié avec sursis et mise à l'épreuve. Il fera sa peine en semi-liberté.
Miné par l'alcool
C'est ce dont il parle à la barre, puisqu'il dit ne pas se souvenir du jour du drame que «rien ne justifie», avoue-t-il. Tout juste «d'avoir avalé trois pilules avec du rosé chez mes parents, avant de vouloir aller dans un bar, pour ne plus boire chez moi». Un «comportement suicidaire», tranchera l'expertise. Il explique, sans fard, ses hauts et ses bas, sesalcoolémies solitaires, sa mission extérieure au Kosovo d'où il a été rapatrié sanitaire. Enfin presque: «En brigade, je pouvais cacher mon alcoolisme. Mais là-bas, nous étions confinés», explique-t-il au juge Legname. La victime, «une femme dynamique», comme dépeinte par son fils, arrive plus tard dans les débats. Ce qui agace MeAppéré, c'est «l'absence de toute explication», l'«amnésie» opportune qui effondre un peu plus ceux qui restent et dont il porte une parole sévère.
«La bombe roulante»
Le parquet n'est pas plus tendre. Le procureur Diacono évoque «la bombe roulante» que formait ce jour-là, cet homme miné et réclame trois ans de prison dont la moitié avec mise à l'épreuve. Son avocate, Me Launay, appuie sur «sa faute», pour ne rien dédouaner mais brosse avec adresse le portrait sensible d'un quadragénaire ravagé, qui a démissionné de la gendarmerie avant même d'être congédié. DominiqueDassonville est condamné à deux ans de prison dont la moitié avec sursis et mise à l'épreuve. Il fera sa peine en semi-liberté.
- Steven Le Roy
Comment réagir face à l'alcool et la drogue au travail
Comment réagir face à l'alcool et la drogue au travail:
Le département des affaires sociales a organisé une réunion d'information sur la santé et la sécurité au travail. Parmi les thèmes abordés figuraient l'alcool et la drogue au travail, ainsi que l'importance, pour les entreprises, de la prévention en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles.
Dans le code du travail, on trouve deux articles qui font référence expressément à l'alcool. L'article R.4228-20 prévoit qu'aucune boisson alcoolisée n'est autorisée sur le lieu de travail exceptés le vin, la bière, le cidre et le poiré. L'article R.4228-21 interdit de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d'ivresse. Il faut citer également l'article L.4211-1 alinéa 1 qui impose à l'employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé physique et mentale.
Que peut prévoir le règlement intérieur
Il est rappelé en préambule que l'établissement d'un règlement intérieur est obligatoire dans les entreprises employant habituellement 20 salariés et plus. Celui-ci a pour vocation de fixer les mesures d'application de la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité dans l'entreprise. Dans ce cadre, l'employeur peut réglementer la consommation d'alcool à l'intérieur de l'entreprise et encadrer la pratique des pots alcoolisés à condition que la restriction soit fondée sur des éléments caractérisant l'existence d'une situation particulière de danger ou de risque, et proportionnée au but de sécurité recherché. En effet, comme l'a récemment précisé le Conseil d'État dans un arrêt du 12 novembre 2012, le règlement intérieur ne peut édicter une interdiction générale et absolue d'introduire et de consommer sur le lieu de travail les boissons autorisées par le Code du travail, sauf à titre exceptionnel et à condition de justifier "d'éléments caractérisant l'existence d'une situation particulière de danger ou de risque". Une telle interdiction ne peut être justifiée qu'au regard des fonctions exercées par le salarié (sécurité des personnes ou des biens, manipulation de produits dangereux, conduite de véhicule…).
Jacques-Frédéric Sauvage, président du conseil des prud'hommes de Paris, venu apporter son expertise lors d'une réunion sur la santé et la sécurité au travail organisée par le département des affaires sociales, a rappelé la nécessité pour les entreprises de plus de 20 salariés de rédiger un règlement intérieur : "Si vous ne l'avez pas fait on vous le reprochera devant les prud'hommes."
La conduite à tenir par l'entreprise
L'employeur doit agir afin de préserver la santé et la sécurité du salarié, de ses collègues de travail mais aussi de la clientèle afin de préserver l'image de marque de l'établissement.
L'état d'ébriété d'un salarié peut être sanctionné, sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, voire au licenciement pour faute grave. Toutefois, en cas de contentieux, les tribunaux tiennent compte des circonstances. Pour chaque cas, les juges regardent notamment si l'intéressé à déjà été sanctionné pour des faits similaires, si l'employeur a montré antérieurement une certaine tolérance et si le comportement du salarié a eu des conséquences sur la qualité de son travail ou s'il a fait courir des risques à lui-même ou a d'autres salariés.
La drogue au travail
Face à la consommation de drogues par ses salariés, l'employeur doit respecter l'article L.4121-1 du code du travail qui lui impose de prendre les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Mais il dispose en outre d'articles du code pénal qui punit d'amendes et de peine de prison le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants (art. 222-37). Tout comme la cession ou l'offre illicite de cession de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle sont punies d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende (art. 222-39).
En cas de suspicion de consommation ou de détention de stupéfiants par un salarié, il n'existe pas de moyen technique de contrôle pour l'employeur. Seul un officier de police judiciaire peut constater le caractère illicite de la substance consommée ou détenue par le salarié. L'employeur doit être vigilant car une infraction aux dispositions pénales sur les stupéfiants au sein de l'établissement peut entraîner une décision de fermeture administrative.
La simple détention de stupéfiants sur le lieu de travail peut constituer une faute grave, tout comme la consommation, et ce, même si celle-ci a lieu durant le temps de pause du salarié.
En dehors du lieu et du temps de travail, la consommation, la détention ou le trafic de stupéfiants peuvent être sanctionnés, mais à la condition d'avoir un rapport avec l'activité professionnelle ou d'être de nature à provoquer un trouble grave à l'entreprise.
Dans le cas où un salarié est passible d'une condamnation pénale pour détention, consommation ou vente de stupéfiants, l'employeur ne peut utiliser ce motif pour licencier le salarié. Il doit motiver la lettre de licenciement avec des faits constatés dans le cadre du travail et ne peut se servir d'une condamnation au pénal. "À l'heure actuelle, la jurisprudence considère qu'un tel comportement d'un salarié constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement, mais aucun arrêt ne reconnaît la faute grave", précise Jacques-Frédéric Sauvage.
Prévenir les accidents du travail
François Fougerouse, de la Cnamts (Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés) a ensuite précisé les enjeux pour les entreprises en matière d'accident du travail. Pour celles de moins de 20 salariés, le taux de cotisation d'accident du travail est un taux collectif déterminé par secteur d'activité. En revanche, pour les entreprises de 20 à 150 salariés, la réalité des sinistres, appréciés sur les trois dernières années, sont prises en compte. Après avoir connu une diminution constante, le nombre et la fréquence des accidents de travail dans le secteur des HCR ont augmenté de 3,9 % en 2012, et les maladies professionnelles de 8,4 %. D'où la nécessité d'inciter les entreprises à la prévention. Christophe Ballue, de la Caisse régionale d'assurance maladie d'Île-de-France, a indiqué les obligations réglementaires en matière de prévention. Depuis 2001, toutes les entreprises ont l'obligation de réaliser un document unique. Depuis 2011, les employeurs ont l'obligation d'effectuer un diagnostic et de réaliser une fiche individuelle de pénibilité. Les postures et gestes contraints, ainsi que les manipulations manuelles, constituent les deux premiers risques auxquels il faut remédier. En outre, depuis le 1er juillet 2012, ont l'obligation de désigner au sein de leur entreprise un référent sécurité en charge des activités de protection et de prévention des risques professionnels. En l'absence de salarié disposant des compétences requises, l'employeur peut se tourner vers des organismes de prévention.
Le département des affaires sociales a organisé une réunion d'information sur la santé et la sécurité au travail. Parmi les thèmes abordés figuraient l'alcool et la drogue au travail, ainsi que l'importance, pour les entreprises, de la prévention en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles.
Dans le code du travail, on trouve deux articles qui font référence expressément à l'alcool. L'article R.4228-20 prévoit qu'aucune boisson alcoolisée n'est autorisée sur le lieu de travail exceptés le vin, la bière, le cidre et le poiré. L'article R.4228-21 interdit de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d'ivresse. Il faut citer également l'article L.4211-1 alinéa 1 qui impose à l'employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé physique et mentale.
Que peut prévoir le règlement intérieur
Il est rappelé en préambule que l'établissement d'un règlement intérieur est obligatoire dans les entreprises employant habituellement 20 salariés et plus. Celui-ci a pour vocation de fixer les mesures d'application de la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité dans l'entreprise. Dans ce cadre, l'employeur peut réglementer la consommation d'alcool à l'intérieur de l'entreprise et encadrer la pratique des pots alcoolisés à condition que la restriction soit fondée sur des éléments caractérisant l'existence d'une situation particulière de danger ou de risque, et proportionnée au but de sécurité recherché. En effet, comme l'a récemment précisé le Conseil d'État dans un arrêt du 12 novembre 2012, le règlement intérieur ne peut édicter une interdiction générale et absolue d'introduire et de consommer sur le lieu de travail les boissons autorisées par le Code du travail, sauf à titre exceptionnel et à condition de justifier "d'éléments caractérisant l'existence d'une situation particulière de danger ou de risque". Une telle interdiction ne peut être justifiée qu'au regard des fonctions exercées par le salarié (sécurité des personnes ou des biens, manipulation de produits dangereux, conduite de véhicule…).
Jacques-Frédéric Sauvage, président du conseil des prud'hommes de Paris, venu apporter son expertise lors d'une réunion sur la santé et la sécurité au travail organisée par le département des affaires sociales, a rappelé la nécessité pour les entreprises de plus de 20 salariés de rédiger un règlement intérieur : "Si vous ne l'avez pas fait on vous le reprochera devant les prud'hommes."
La conduite à tenir par l'entreprise
L'employeur doit agir afin de préserver la santé et la sécurité du salarié, de ses collègues de travail mais aussi de la clientèle afin de préserver l'image de marque de l'établissement.
L'état d'ébriété d'un salarié peut être sanctionné, sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, voire au licenciement pour faute grave. Toutefois, en cas de contentieux, les tribunaux tiennent compte des circonstances. Pour chaque cas, les juges regardent notamment si l'intéressé à déjà été sanctionné pour des faits similaires, si l'employeur a montré antérieurement une certaine tolérance et si le comportement du salarié a eu des conséquences sur la qualité de son travail ou s'il a fait courir des risques à lui-même ou a d'autres salariés.
La drogue au travail
Face à la consommation de drogues par ses salariés, l'employeur doit respecter l'article L.4121-1 du code du travail qui lui impose de prendre les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Mais il dispose en outre d'articles du code pénal qui punit d'amendes et de peine de prison le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants (art. 222-37). Tout comme la cession ou l'offre illicite de cession de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle sont punies d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende (art. 222-39).
En cas de suspicion de consommation ou de détention de stupéfiants par un salarié, il n'existe pas de moyen technique de contrôle pour l'employeur. Seul un officier de police judiciaire peut constater le caractère illicite de la substance consommée ou détenue par le salarié. L'employeur doit être vigilant car une infraction aux dispositions pénales sur les stupéfiants au sein de l'établissement peut entraîner une décision de fermeture administrative.
La simple détention de stupéfiants sur le lieu de travail peut constituer une faute grave, tout comme la consommation, et ce, même si celle-ci a lieu durant le temps de pause du salarié.
En dehors du lieu et du temps de travail, la consommation, la détention ou le trafic de stupéfiants peuvent être sanctionnés, mais à la condition d'avoir un rapport avec l'activité professionnelle ou d'être de nature à provoquer un trouble grave à l'entreprise.
Dans le cas où un salarié est passible d'une condamnation pénale pour détention, consommation ou vente de stupéfiants, l'employeur ne peut utiliser ce motif pour licencier le salarié. Il doit motiver la lettre de licenciement avec des faits constatés dans le cadre du travail et ne peut se servir d'une condamnation au pénal. "À l'heure actuelle, la jurisprudence considère qu'un tel comportement d'un salarié constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement, mais aucun arrêt ne reconnaît la faute grave", précise Jacques-Frédéric Sauvage.
Prévenir les accidents du travail
François Fougerouse, de la Cnamts (Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés) a ensuite précisé les enjeux pour les entreprises en matière d'accident du travail. Pour celles de moins de 20 salariés, le taux de cotisation d'accident du travail est un taux collectif déterminé par secteur d'activité. En revanche, pour les entreprises de 20 à 150 salariés, la réalité des sinistres, appréciés sur les trois dernières années, sont prises en compte. Après avoir connu une diminution constante, le nombre et la fréquence des accidents de travail dans le secteur des HCR ont augmenté de 3,9 % en 2012, et les maladies professionnelles de 8,4 %. D'où la nécessité d'inciter les entreprises à la prévention. Christophe Ballue, de la Caisse régionale d'assurance maladie d'Île-de-France, a indiqué les obligations réglementaires en matière de prévention. Depuis 2001, toutes les entreprises ont l'obligation de réaliser un document unique. Depuis 2011, les employeurs ont l'obligation d'effectuer un diagnostic et de réaliser une fiche individuelle de pénibilité. Les postures et gestes contraints, ainsi que les manipulations manuelles, constituent les deux premiers risques auxquels il faut remédier. En outre, depuis le 1er juillet 2012, ont l'obligation de désigner au sein de leur entreprise un référent sécurité en charge des activités de protection et de prévention des risques professionnels. En l'absence de salarié disposant des compétences requises, l'employeur peut se tourner vers des organismes de prévention.
Pascale Carbillet |
Burundi : La société civile préconise une politique nationale sur l'alcool - Afriquinfos
Burundi : La société civile préconise une politique nationale sur l'alcool - Afriquinfos:
"Nous nous sommes dits qu'il faut que la lutte soit commune, qu'il faut élever la voix plus haut pour que les décideurs puissent mettre en place une politique sur l'alcool, une politique qui devra réguler l'alcool depuis la production à l'industrie jusqu'à la commercialisation au marché et la consommation. C'est aberrant de voir un enfant en uniforme scolaire dans un cabaret (.. .) et qu'on lui serve de l'alcool", a déclaré au cours d'un atelier media Gordien Niyungeko, président de la BAPA.
Il a indiqué que des enfants vont à l'école sans matériels scolaires ou sans avoir mangé à cause de la délinquance de certains parents qui consomment dans l'alcool tout l'argent gagné. "L'alcool ruine les richesses des ménages", a-t-il martelé. Il a également déploré divers accidents physiques et les maladies dus à la consommation abusive et irresponsable de l'alcool.
L'atelier media a été organisé pour demander aux journalistes d'aider dans la sensibilisation des communautés contre ce danger de consommation abusive et irresponsable de l'alcool. Au cours des onze mois passés, dans la seule commune de Kayokwe en province de Mwaro au centre-ouest du pays, la police a saisi plus de 111.000 litres de boisson prohibée fabriquée à base du sucre, de l'eau, de la levure et de la palme à huile. L'administrateur de cette commune de Kayokwe, Mme Sylvie Nizigiyimana, a indiqué à Xinhua que cinq personnes en sont mortes au cours de la même période.
L’alcool : responsable d’un quart des décès sur les routes européennes
L’alcool : responsable d’un quart des décès sur les routes européennes:
Read more at http://www.mensup.fr/moteurs/automobile/a,64403,l-alcool-responsable-d-un-quart-des-deces-sur-les-routes-europeennes.html#K2j1ydeGuuAM000m.99
L’Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) vient de rendre son rapport, après avoir analysé les accidents routiers entre 2006 et 2011 dans 13 pays européens. Il ressort que l’alcool est responsable d’un quart des décès sur les routes.
Sur les 30 000 décès annuels sur les routes européennes, l’alcool reste responsable d’un quart des morts, malgré toutes les campagnes de prévention routière. Le constat est accablant. L’étude a aussi montré, sur un panel de 50 000 conducteurs, que 3,5% des sujets roulaient sous l’emprise de l’alcool, 1,9% sous celle de la drogue et 1,4% sous celle des médicaments. Dans les pays européens inclus dans l’analyse, 24,4% des conducteurs blessés et 31,7% des conducteurs tués se sont révélés positifs à l’alcool. C’est le Portugal qui dénombre le plus grand nombre de tués à cause de l’alcool. La Belgique reçoit aussi le bonnet d’âne pour le plus grand nombre de blessés dû à l’alcool au volant. Le risque d’accident étant nettement plus élevé sous l’emprise de l’alcool, l’OEDT recommande aux législateurs de se pencher sur le problème de la conduite en état d’ébriété. L’éthylotest obligatoire sera-t-il suffisant pour résoudre le problème ? Nous le saurons surement après la publication de l’étude demandée par Manuel Valls au Conseil National de la Sécurité Routière.
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Trans Musicales de Rennes. Côté gendarmerie : 48 conduites en état alcoolique ce week-end - - ouest-france.fr
Trans Musicales de Rennes. Côté gendarmerie : 48 conduites en état alcoolique ce week-end - - ouest-france.fr:
48. C’est le nombre de conducteurs verbalisés par les gendarmes de la compagnie de Rennes aux Transmusicales, ce week-end. Chaque nuit, jeudi, vendredi et samedi, les forces de l’ordre étaient postés près du parc-expo, à Saint-Jacques-de-la-Lande (où se déroulait le festival) pour contrôler les automobilistes.
Peu d’infractions
Au final, le nombre d’infractions est peu élevé, sans doute en raison du très grand nombre de navettes qui ont enchaîné les allers et retours entre le parc-expo et le centre-ville de Rennes pour transporter les spectateurs.
Un seul conducteur sous stupéfiant
Sur les 48 conducteurs verbalisés :
- 39 l’ont été pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique et quelques infractions diverses.
- 3 pour refus d’obtempérer.
- 1 pour refus de se soumettre au contrôle.
- 2 pour défaut de permis.
- 2 pour défaut d’assurance.
- 1 seul l’a été pour conduite sous l’emprise de stupéfiant.
Au parc-expo, 2 interventions seulement
À noter que les gendarmes n’ont eu qu’à intervenir qu’à deux reprises au parc-expo, pour deux petites agressions envers deux vigiles. « Je tiens à féliciter le service de sécurité des Trans Musicales pour leur efficacité », souligne le colonel Fabrice Bouillié, commandant du groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine.
Le jeune gendarme adjoint de Cannes est un chauffard alcoolique | Nice-Matin
Le jeune gendarme adjoint de Cannes est un chauffard alcoolique | Nice-Matin:
Un jeune gendarme adjoint de 22 ans, qui exerce son CDD dans le Nord de la France mais est originaire de Cannes, a été interpellé dimanche matin pour conduite en état d'ivresse malgré une suspension de permis.
Le 15 novembre, Y. avait déjà essayé d'échapper à un contrôle routier dans le centre ville de Cannes en abandonnant son véhicule et en prenant la fuite à pied.
Rattrapé par la BAC (Brigade anticriminalité) et maîtrisé malgré une rebellion, il présentait un taux d'alcoolémie de 1,2g/l. En attendant sa comparution en justice, son permis de conduire était donc suspendu pour deux mois. Mais c'est au volant d'une voiture à l'avant défoncé et roulant sur une jante que la police l'a de nouveau intercepté dimanche.
Y. a refusé de souffler dans l'éthylotest, mais durant sa garde à vue, il avoué avoir bu du whisky-coca en compagnie d'un ami durant la bruit de samedi. Des éléments à charge qui s'ajoutent à son dossier.
dimanche 16 décembre 2012
ALCOOLISME : ATTENTION À LA PERTE DE MÉMOIRE
source: http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Alcoolisme-attention-a-la-perte-de-memoire
Les alcooliques souffrent souvent de troubles de la mémoire qui compliquent singulièrement leur prise en charge.
Heureusement ces troubles sont pour la plupart réversibles après abstinence, ont indiqué jeudi des spécialistes à Paris.
"Les atteintes sont très variables", explique Hélène Beaunieux, une chercheuse en neuropsychologie lors d'une rencontre-débat organisée par l'Inserm avec les associations d'entraide aux personnes en difficulté avec l'alcool.
La France compte 1,5 million d'alcoolo-dépendants et 3,5 millions de personnes souffrant de consommation excessive.
"Les atteintes sont très variables", explique Hélène Beaunieux, une chercheuse en neuropsychologie lors d'une rencontre-débat organisée par l'Inserm avec les associations d'entraide aux personnes en difficulté avec l'alcool.
La France compte 1,5 million d'alcoolo-dépendants et 3,5 millions de personnes souffrant de consommation excessive.
Selon Mme Beaunieux, qui travaille sur l'impact de l'alcoolisme sur la mémoire depuis plusieurs années à l'Université de Caen, la prise en charge hospitalière n'est pas adaptée pour les troubles cognitifs.
"On demande actuellement aux malades d'oublier leurs habitudes et de mettre en place d'autres automatismes en l'espace de 15 jours, ce qui est juste impossible du point de vue cognitif", souligne-t-elle.
L'alcool peut en effet avoir des effets sur la mémoire à court terme, qui permet de stocker et de manipuler les informations pendant quelques minutes, mais aussi sur la mémoire épisodique qui permet de se rappeler des évènements vécus dans un contexte précis.
Il agit également sur "la métamémoire" qui permet de connaître et de contrôler le fonctionnement de sa mémoire et de s'auto-évaluer, une fonction souvent perturbée chez les alcooliques qui ont tendance à "se surestimer", selon la chercheuse.
Lorsque la mémoire épisodique est déficitaire par exemple, les patients arrivent à l’hôpital alors qu'ils "n'ont pas encore pris conscience de leur problème", explique la chercheuse.
Apprentissage moins efficace
En se basant sur les travaux qu'elle a réalisés à Caen, elle souligne que leur capacité d'apprentissage est également "plus coûteuse et moins efficace" que celle de personnes non alcooliques, qu'il s'agisse d'acquérir des nouvelles connaissances ou des nouvelles procédures.
Mais bonne nouvelle, cette perte de mémoire est généralement réversible chez les patients abstinents, à l'exception ceux atteints du syndrome de Korsakoff, la forme la plus sévère de l'alcoolo-dépendance.
"Une amélioration significative" des capacités cognitives a ainsi été observée chez 14 patients revus six mois après le début de leur abstinence, alors qu'une dégradation des fonctions exécutives (permettant un comportement flexible et adapté au contexte) était observée chez les 20 patients qui avaient rechuté.
Selon Bertrand Nalpas, chercheur en alcoologie à l'Inserm, la difficulté consiste à repérer "ceux qui risquent de s'aggraver et de tomber dans un état irréversible".
Des pistes existent, telle que la piste nutritionnelle, avec des lésions qui seraient plus sévères en cas de carence vitaminique. Mais la sensibilité génétique est également avancée, tout comme l'environnement et l'histoire qui peuvent influer sur l'expression des gènes.
Auteur : Agathe Mayer
jeudi 13 décembre 2012
ÉTUDE - Un gène responsable de l'alcoolisme ?
Écrit par Simon Gleize
source: http://www.lepetitjournal.com/londres/breves-londres/133440-etude-un-gene-responsable-de-lalcoolisme-.html
Selon des chercheurs britanniques de King's College London, un gène serait responsable des addictions à l'alcool. Appelé RASGRF-2, celui-ci, pas présent chez tous les individus, "jouerait un rôle primordial dans la manière dont l’alcool stimule le cerveau pour sécréter la dopamine et déclencher un sentiment de plaisir". L'alcool serait alors synonyme de récompense et pousserait les personnes à en consommer. Les chercheurs pensent désormais qu'il serait judicieux de mettre en place des tests génétiques pour que les personnes sachent si elles sont ou non porteuses du gène. En Grande-Bretagne, environ 5.000 jeunes sont hospitalisés chaque année à cause d’une consommation excessive d’alcool.
S.G (www.lepetitjournal.com/londres) mardi 11 décembre 2012
source: http://www.lepetitjournal.com/londres/breves-londres/133440-etude-un-gene-responsable-de-lalcoolisme-.html
S.G (www.lepetitjournal.com/londres) mardi 11 décembre 2012
lundi 10 décembre 2012
Alcoolisme des jeunes : les dérives toulousaines
Source: http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/03/1504469-alcoolisme-des-jeunes-les-derives-toulousaines.html
Pour le magazine En quête de Santé, Géraldine Zamansky a réalisé le documentaire «Alcool : nos jeunes en danger», tourné en partie à Toulouse et diffusé le 11 décembre sur France 5.
Cet étudiant-là l'a échappé belle. Un coma éthylique qui s'est terminé aux urgences de l'hôpital Purpan. «J'en reviens pas. Je n'imaginais pas que l'on pouvait mettre en jeu sa vie», s'étonne-t-il, le lendemain. Ce sont ses copains qui lui ont sauvé la vie. Un très mauvais «trip» pour «fêter» les fins d'examens, capté par la caméra de Géraldine Zamanski, qui a tourné le documentaire «Alcool : nos jeunes en danger» dans la Ville rose. «Lui s'en est bien sorti, il n'a pas eu de séquelles, mais on se rend compte que les jeunes ne mesurent pas les risques qu'ils prennent, remarque la réalisatrice.
Autant, ils sont conscients du danger à conduire ivre, autant ils ignorent les conséquences que peut avoir l'alcool sur leur santé». Géraldine Zamanski a filmé dans le quartier Saint-Pierre, aux urgences donc, mais aussi au centre de formation des apprentis de Blagnac, avec des futurs barmans, ou encore à l'école Pigier pour des séances de sensibilisation. Le documentaire, qui montre les dérives alcoolisées de la jeunesse, met aussi l'accent sur les nouvelles formes de prévention. «À Toulouse, l'association La Source prend en charge de jeunes consommateurs à travers une démarche hypernovatrice», souligne la réalisatrice. C'est au rectorat aussi, sous la direction du docteur Emmanuelle Godeau, qu'est coordonnée une grande enquête sur la santé au collège. Avec un constat : de nombreux parents sont aujourd'hui dépassés et ignorent tout de la consommation d'alcool de leurs enfants. Cette tendance est nouvelle et la prévention est nécessaire pour guider ces parents car les risques sont nombreux : échec scolaire, accidents de la route, sexualité non maîtrisée, violences, comas éthyliques mais aussi à long terme, dépendance et développement de maladies neurologiques et psychiatriques. «C'est un phénomène national», insiste Géraldine Zamanski. Le magazine Enquête de Santé qui diffuse son film veut poser toutes les questions. Comment expliquer ces nouveaux modes de consommation de l'alcool chez les jeunes et surtout comment y faire face ?
Après la diffusion du documentaire, Marina Carrère d'Encausse, MichelCymes et Benoît Thevenet interviendront en direct sur le sujet en compagnie d'experts et de témoins. Les téléspectateurs pourront aussi poser leurs questions. Il y a urgence.
Diffusion le mardi 11 décembre à 20 h 35 sur France 5. Dès le lundi 10, des éléments du reportage seront repris dans le magazine Santé.
consommation «jeune» touche tous les milieux sociaux, toutes les tranches d'âge,
collège, lycée et études supérieures. En 10 ans, la consommation d'alcool chez les
moins de 16 ans a doublé : 13 % des jeunes boivent aujourd'hui plus de 10 fois par
mois ! Et phénomène nouveau : la consommation n'est plus seulement festive. Il
n'est plus exceptionnel de repérer des élèves alcoolisés au collège ou au lycée.
Pour le magazine En quête de Santé, Géraldine Zamansky a réalisé le documentaire «Alcool : nos jeunes en danger», tourné en partie à Toulouse et diffusé le 11 décembre sur France 5.
Cet étudiant-là l'a échappé belle. Un coma éthylique qui s'est terminé aux urgences de l'hôpital Purpan. «J'en reviens pas. Je n'imaginais pas que l'on pouvait mettre en jeu sa vie», s'étonne-t-il, le lendemain. Ce sont ses copains qui lui ont sauvé la vie. Un très mauvais «trip» pour «fêter» les fins d'examens, capté par la caméra de Géraldine Zamanski, qui a tourné le documentaire «Alcool : nos jeunes en danger» dans la Ville rose. «Lui s'en est bien sorti, il n'a pas eu de séquelles, mais on se rend compte que les jeunes ne mesurent pas les risques qu'ils prennent, remarque la réalisatrice.
Autant, ils sont conscients du danger à conduire ivre, autant ils ignorent les conséquences que peut avoir l'alcool sur leur santé». Géraldine Zamanski a filmé dans le quartier Saint-Pierre, aux urgences donc, mais aussi au centre de formation des apprentis de Blagnac, avec des futurs barmans, ou encore à l'école Pigier pour des séances de sensibilisation. Le documentaire, qui montre les dérives alcoolisées de la jeunesse, met aussi l'accent sur les nouvelles formes de prévention. «À Toulouse, l'association La Source prend en charge de jeunes consommateurs à travers une démarche hypernovatrice», souligne la réalisatrice. C'est au rectorat aussi, sous la direction du docteur Emmanuelle Godeau, qu'est coordonnée une grande enquête sur la santé au collège. Avec un constat : de nombreux parents sont aujourd'hui dépassés et ignorent tout de la consommation d'alcool de leurs enfants. Cette tendance est nouvelle et la prévention est nécessaire pour guider ces parents car les risques sont nombreux : échec scolaire, accidents de la route, sexualité non maîtrisée, violences, comas éthyliques mais aussi à long terme, dépendance et développement de maladies neurologiques et psychiatriques. «C'est un phénomène national», insiste Géraldine Zamanski. Le magazine Enquête de Santé qui diffuse son film veut poser toutes les questions. Comment expliquer ces nouveaux modes de consommation de l'alcool chez les jeunes et surtout comment y faire face ?
Après la diffusion du documentaire, Marina Carrère d'Encausse, MichelCymes et Benoît Thevenet interviendront en direct sur le sujet en compagnie d'experts et de témoins. Les téléspectateurs pourront aussi poser leurs questions. Il y a urgence.
Diffusion le mardi 11 décembre à 20 h 35 sur France 5. Dès le lundi 10, des éléments du reportage seront repris dans le magazine Santé.
Toujours plus tôt
En France, 60 % des enfants ont déjà goûté à l'alcool dès l'entrée au collège. Cetteconsommation «jeune» touche tous les milieux sociaux, toutes les tranches d'âge,
collège, lycée et études supérieures. En 10 ans, la consommation d'alcool chez les
moins de 16 ans a doublé : 13 % des jeunes boivent aujourd'hui plus de 10 fois par
mois ! Et phénomène nouveau : la consommation n'est plus seulement festive. Il
n'est plus exceptionnel de repérer des élèves alcoolisés au collège ou au lycée.
Gilles-R. Souillés
Un gène de prédisposition pour expliquer le binge drinking ?
SANTE - Des chercheurs du Kings College de Londres révèlent dans une étude pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles de s’adonner au binge drinking que d'autres : à cause d'un gène de l'ivresse rapide.
Tout comportement aurait-il une raison scientifique ? Des chercheurs du Kings Collège de Londres se sont penchés sur un phénomène très à la mode chez les jeunes : le binge drinking. Selon eux, l'origine de ce mode de consommation rapide et excessif de grandes quantités de boissons alcoolisées ne serait autre qu'un gène.
Leur étude, publiée dans les Actes de l'Académie des Sciences américaines (PNAS), explique que le gène RASGRF-2 serait responsable de l'addiction à l’alcool. Cette séquence précise de l'ADN jouerait un rôle primordial : après absorption d'alcool, elle stimulerait une partie du cerveau, le striatum ventral, qui a comme rôle de sécréter de la dopamine, cette hormone "du plaisir".
Des tests de dépistage
En gros, elle impacterait sur le sentiment de joie ressenti lors d'un binge drinking, d'où cette impression "d'alcool joyeux". Mais ce gène précis ne serait pas présent dans tous les organismes. Ainsi, les individus ne possédant pas cette variation génétique ressentiraient beaucoup moins ce sentiment de récompense. À l'inverse, ceux possédant ce gène seraient "prédisposés" à trouver l'alcool gratifiant, ce qui les rendrait plus susceptibles d'être des buveurs excessifs.
Mais selon Gunter Schumann, l'un des auteurs de l'étude, cette prédisposition n’explique pas à elle seule le passage à l’acte, car les facteurs sociaux-culturels entrent également en compte. "Il est probable qu'il existe une composante génétique à l'alcoolisme, mais cela ne veut pas dire que si vous avez ce gène il ne faut jamais toucher l'alcool ou que si vous ne l'avez pas ce sera bien pour vous de boire", explique-t-il à la chaîne BBC News.
Si des travaux plus poussés corroborent cette théorie, les auteurs de l'étude recommandent la mise en place de tests génétiques, dans le but d'identifier les personnes porteuses du gène. Si le binge drinking, est présent en France, c'est surtout en Grande-Bretagne que ce procédé inquiète : au Royaume-Uni et en Irlande, il est considéré comme un problème majeur de santé publique.
Le baclofène efficace contre l'alcoolisme
Par
Delphine Chayet - le 06/12/2012 source: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/12/06/19529-baclofene-efficace-contre-lalcoolisme
Une nouvelle étude montre une nette réduction de la dépendance après deux ans de traitement.
Prescrit, à l'origine, comme relaxant musculaire en neurologie, le baclofène connaît aujourd'hui une seconde vie dans le traitement de la dépendance à l'alcool. C'est en le testant sur lui-même que le Dr Olivier Ameisen, cardiologue, a découvert que ce médicament pouvait réduire ou supprimer l'envie d'alcool chez certains buveurs excessifs. Une étude publiée lundi dernier dans la revue Frontiers in Psychiatry montre aujourd'hui que son efficacité, incontestable, se maintient de surcroît dans le temps.
Selon son auteur, le Dr Renaud de Beaurepaire, psychiatre à l'hôpital Paul-Guiraud à Villejuif (Val-de-Marne), «ces premiers résultats à long terme montrent que la guérison est solide». L'étude porte sur 100 patients fortement dépendants à l'alcool et résistants aux thérapies habituelles. Traités avec du baclofène, délivré à des doses croissantes mais sans limite, les malades ont été suivis pendant deux ans. La consommation d'alcool et l'envie de boire des participants ont été régulièrement mesurées, selon leurs déclarations. Résultat: alors que tous les patients présentaient une consommation à «haut risque» pour leur santé - selon les critères de l'OMS - avant le début du traitement, la moitié d'entre eux étaient à «bas risque» après 24 mois. La consommation d'alcool était réduite chez 84 % des malades après trois mois de traitement, 70 % après six mois, 63 % après un an et 62 % après deux ans.
Si elle offre une perspective très encourageante pour les alcoologues, l'étude a toutefois une valeur scientifique limitée. Il s'agit en effet d'une simple observation du suivi de patients volontaires, sans comparaison avec un groupe témoin. Les participants, inclus entre novembre 2008 et septembre 2009, avaient en outre un fort désir d'en finir avec leur dépendance et souhaitaient expérimenter le baclofène, ce qui pourrait constituer un biais de recrutement.
L'étude n'en donne pas moins des indications sur les conditions de réussite du traitement. «On s'aperçoit que les patients réagissent à des doses très variables, pouvant aller jusqu'à 330 mg par jour», indique l'auteur. En tout, 92 % des patients ont dit avoir éprouvé, à un moment ou à un autre, la disparition de leur envie irrépressible d'alcool. Au bout de deux ans, dix malades, se considérant comme guéris, ont réussi à arrêter le traitement.
La consommation excessive d'alcool, qui est la deuxième cause de mortalité prématurée en France, concerne environ 6 millions de personnes. Parmi elles, entre 30.000 et 50.000 seraient traitées avec du baclofène, actuellement prescrit sans autorisation de mise sur le marché pour cette indication. Deux études cliniques se proposent de l'évaluer. Les résultats de la première, financée par des fonds publics, seront connus en 2014. La deuxième, menée par un laboratoire pharmaceutique, a retenu une dose maximale de 180 mg par jour qui risque d'exclure, selon le Dr de Beaurepaire, un tiers des patients.
Selon son auteur, le Dr Renaud de Beaurepaire, psychiatre à l'hôpital Paul-Guiraud à Villejuif (Val-de-Marne), «ces premiers résultats à long terme montrent que la guérison est solide». L'étude porte sur 100 patients fortement dépendants à l'alcool et résistants aux thérapies habituelles. Traités avec du baclofène, délivré à des doses croissantes mais sans limite, les malades ont été suivis pendant deux ans. La consommation d'alcool et l'envie de boire des participants ont été régulièrement mesurées, selon leurs déclarations. Résultat: alors que tous les patients présentaient une consommation à «haut risque» pour leur santé - selon les critères de l'OMS - avant le début du traitement, la moitié d'entre eux étaient à «bas risque» après 24 mois. La consommation d'alcool était réduite chez 84 % des malades après trois mois de traitement, 70 % après six mois, 63 % après un an et 62 % après deux ans.
Perspective encourageante
«Aucune autre thérapie contre l'alcoolisme ne procure de résultats aussi élevés et stables dans le temps», souligne le Dr Renaud de Beaurepaire, qui fut l'un des premiers médecins français à se lancer dans l'aventure du baclofène.Si elle offre une perspective très encourageante pour les alcoologues, l'étude a toutefois une valeur scientifique limitée. Il s'agit en effet d'une simple observation du suivi de patients volontaires, sans comparaison avec un groupe témoin. Les participants, inclus entre novembre 2008 et septembre 2009, avaient en outre un fort désir d'en finir avec leur dépendance et souhaitaient expérimenter le baclofène, ce qui pourrait constituer un biais de recrutement.
L'étude n'en donne pas moins des indications sur les conditions de réussite du traitement. «On s'aperçoit que les patients réagissent à des doses très variables, pouvant aller jusqu'à 330 mg par jour», indique l'auteur. En tout, 92 % des patients ont dit avoir éprouvé, à un moment ou à un autre, la disparition de leur envie irrépressible d'alcool. Au bout de deux ans, dix malades, se considérant comme guéris, ont réussi à arrêter le traitement.
Facteurs d'échec
L'étude permet aussi d'identifier des facteurs d'échec, parmi lesquels une mauvaise observance, un manque de motivation réelle pour arrêter de boire et une intolérance aux effets secondaires (somnolence, fatigue, vertiges, nausées, etc.), qui sont bénins mais très nombreux et gênants. «Une psychothérapie est vivement recommandée pour ceux qui ont un rapport à l'alcool trop compliqué et ont, de ce fait, du mal à arrêter», note le psychiatre.La consommation excessive d'alcool, qui est la deuxième cause de mortalité prématurée en France, concerne environ 6 millions de personnes. Parmi elles, entre 30.000 et 50.000 seraient traitées avec du baclofène, actuellement prescrit sans autorisation de mise sur le marché pour cette indication. Deux études cliniques se proposent de l'évaluer. Les résultats de la première, financée par des fonds publics, seront connus en 2014. La deuxième, menée par un laboratoire pharmaceutique, a retenu une dose maximale de 180 mg par jour qui risque d'exclure, selon le Dr de Beaurepaire, un tiers des patients.
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Définition de l'alcoolisme selon wikipedia
Définition de l'alcoolisme selon wikipedia
L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.
Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).
La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme
L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.
Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).
La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme