Actualité publiée il y a 11h11mn
Alcoholism: Clinical & Experimental Research
Les mécanismes de réponse cérébrale au goût sucré peuvent partager des voies neuronales communes avec les réponses à l'alcool et à d'autres substances. C’est ce que vient suggérer cette étude par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui montre que la consommation récente d’alcool entraîne une réponse du cerveau, identique à celle liée à un stimulus sucré, et que cette réponse pourrait être une caractéristique possible du risque de l'alcoolisme. Ces conclusions, publiées dans Alcoholism: Clinical & Experimental Research confirment la relation déjà évoquée entre une préférence pour le sucré et les troubles liés à l'alcool.
Sur l’animal, expliquent les auteurs, accoutumé à consommer de grandes quantités d'eau sucrée, cette préférence pour l'alcool a déjà été identifiée. David A. Kareken, professeur de neurologie à l'Indiana University et auteur de l'étude précise aussi que les animaux élevés « à la saccharine », vont avoir aussi plus d’appétence pour l'alcool. Mais les données chez l'homme sont moins claires.
Cette étude a donc examiné comment les régions du système de récompense répondent et à une saveur sucrée et à l’alcool, auprès de 16 volontaires sains âgés en moyenne de 26 ans qui ont passé un test de goût portant sur une gamme de concentrations de saccharose et ont été interrogés sur leur consommation d’alcool. Puis, l’activation des différentes zones de leur cerveau a été analysée par IRMf alors qu’ils recevaient différents mélanges d’eau sucrée.Alcool et eau sucrée, une réponse cérébrale en commun : L’eau sucrée active non seulement les circuits du goût mais aussi des éléments clés du système de récompense du cerveau, dont le striatum ventral, l’amygdale, et certaines parties du cortex orbitofrontal. Au-delà, les chercheurs identifient une réponse à cette saveur sucrée, dans la région orbitofrontal gauche, significativement corrélée avec les habitudes de consommation d’alcool.
Les plus gros consommateurs d’alcool présentent ainsi cette réponse plus marquée à l'eau sucrée.
L’eau sucrée pour mieux comprendre la dépendance à l’alcool: D’autres recherches sont encore à mener pour mieux comprendre les points communs entre le goût sucré et l'alcoolisme mais ces résultats suggèrent l’implication d’une région du cerveau commune aux deux mécanismes de récompense. La réponse du cerveau à une saveur très sucrée pourrait être utilisée, à terme, pour estimer le risque d’alcoolisme. Une découverte à creuser, alors que l'alcool lui-même n'est pas conseillé pour l’étude de sujets alcooliques.
Source: Alcoholism: Clinical & Experimental Research (ACER) 10 JUL 2013 DOI: 10.1111/acer.12194 A Preliminary Study of the Human Brain Response to Oral Sucrose and Its Association with Recent Drinking (Visuel Fotolia)'via Blog this'
Cette étude a donc examiné comment les régions du système de récompense répondent et à une saveur sucrée et à l’alcool, auprès de 16 volontaires sains âgés en moyenne de 26 ans qui ont passé un test de goût portant sur une gamme de concentrations de saccharose et ont été interrogés sur leur consommation d’alcool. Puis, l’activation des différentes zones de leur cerveau a été analysée par IRMf alors qu’ils recevaient différents mélanges d’eau sucrée.Alcool et eau sucrée, une réponse cérébrale en commun : L’eau sucrée active non seulement les circuits du goût mais aussi des éléments clés du système de récompense du cerveau, dont le striatum ventral, l’amygdale, et certaines parties du cortex orbitofrontal. Au-delà, les chercheurs identifient une réponse à cette saveur sucrée, dans la région orbitofrontal gauche, significativement corrélée avec les habitudes de consommation d’alcool.
L’eau sucrée pour mieux comprendre la dépendance à l’alcool: D’autres recherches sont encore à mener pour mieux comprendre les points communs entre le goût sucré et l'alcoolisme mais ces résultats suggèrent l’implication d’une région du cerveau commune aux deux mécanismes de récompense. La réponse du cerveau à une saveur très sucrée pourrait être utilisée, à terme, pour estimer le risque d’alcoolisme. Une découverte à creuser, alors que l'alcool lui-même n'est pas conseillé pour l’étude de sujets alcooliques.
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