mercredi 31 juillet 2013

Commission européenne : CORDIS : Actualités : 14ème congrès de la société européenne pour la recherche biomédicale sur l'alcoolisme, Varsovie, Pologne

Commission européenne : CORDIS : Actualités : 14ème congrès de la société européenne pour la recherche biomédicale sur l'alcoolisme, Varsovie, Pologne:


14ème congrès de la société européenne pour la recherche biomédicale sur l'alcoolisme, Varsovie, Pologne

[Date: 2013-07-23]

Le 14ème congrès de la société européenne pour la recherche biomédicale sur l'alcoolisme (14th Congress of the European Society for Biomedical Research on Alcoholism) aura lieu du 8 au 11 septembre 2013 à Varsovie, en Pologne.

Les décès et maladies liés à l'alcool sont en hausse dans toute l'Europe, en particulier chez les jeunes. Une sensibilisation accrue des risques liés aux abus de ces substances n'a cependant pas ralenti la spirale infernale.

L'objectif de ce congrès est de connaître les derniers progrès de la recherche fondamentale ainsi que les aspects cliniques de l'usage, de l'abus et de la dépendance aux substances. À l'ordre du jour du congrès, une approche multidisciplinaire du problème de la consommation d'alcool incluant les perspectives neurobiologiques, psychologiques et thérapeutiques.

Pour plus d'informations, consulter:
http://www.esbra2013.com/

Catégorie: Évènements
Source des informations: Polish society of Addiction Research
Référence du Document: D'après une annonce de l'évènement
Codes de Classification de l'Index des Sujets: Prestations/services de soins de santé ; Médecine, santé

RCN: 35919
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La croyance, la science et le baclofène

La croyance, la science et le baclofène:

La croyance, la science et le baclofène

26 JUILLET 2013 | PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART


« Il est très possible », affirme Philippe Michaud, médecin addictologue, que le baclofène, dont le principal promoteur, Olivier Ameisen, vient de mourir, « ait un intérêt dans le traitement de la dépendance » à l'alcool. Il relève cependant « que la façon dont il est utilisé aujourd’hui, du fait de sa promotion anti-scientifique, est irrationnelle et nuit à la compréhension et de son intérêt et de la dépendance ».

Il est fort imprudent d’avoir une voix discordante lorsqu’au moment d’un décès, on n’entend plus que les louanges. L’esprit critique n’a pas été le fort de la presse – ni des autorités sanitaires – en ce qui concerne l’engouement concernant le baclofène, « traitement miracle de la maladie alcoolique », et de son plus célèbre promoteur, brutalement décédé le 18 juillet dernier. Rendons donc hommage à la personne du disparu, mais autant Olivier Ameisen était respectable dans sa croyance d’avoir découvert le traitement de sa maladie, autant il est bien naturel qu’il ait eu envie de généraliser sa découverte au bénéfice de tous ceux qui partagent la souffrance de la dépendance, autant on ne saurait comprendre, sans aller chercher ses modèles dans la sociologie de la religion et des médias, la fascination qu’il a exercée sur les journalistes, qui ont eu une grande influence sur la façon acritique dont s’est construit le discours autour du baclofène.

Je le dis tout de suite, avant d’être de nouveau qualifié d’ « opposant au baclofène » : il est très possible que cette molécule ait un intérêt dans le traitement de la dépendance. Mais j’affirme aussi haut et fort que la façon dont elle est utilisée aujourd’hui, du fait de sa promotion anti-scientifique, est irrationnelle et nuit à la compréhension et de son intérêt et de la dépendance. Les addictologues qui se consacrent à aider les personnes souffrant de leur consommation d’alcool, et qui réclament vainement un dispositif de soin et de prévention adapté aux dimensions des problèmes de santé liés à la consommation excessive d’alcool et à l’alcoolodépendance (deux phénomènes bien différents), n’ont pas de compte à régler avec la molécule, ni avec les patients qui cherchent par tous les moyens une voie pour sortir de leur comportement problématique. Mais comment accepter le discours des plus fervents promoteurs du « baclofène à la demande », affirmant que les addictologues refuseraient cette molécule parce qu’elle pourrait les priver de leur gagne-pain (dans tous les pays d’Europe, seuls 10 % des dépendants trouvent accès au dispositif de soin…), allant jusqu’à conseiller aux malades de poursuivre les médecins qui ne la prescrivent pas ? Les mêmes font des ordonnances qui encouragent les patients à prendre des doses potentiellement toxiques d’un produit avec une surveillance médicale souvent minimaliste, et l’usage s’étend sans contrôle, encouragé par la rumeur et la presse. Comment dire aux médecins généralistes que la présence d’un médicament à prescrire rassure et encourage à s’intéresser au sujet, que les effets d’attente peuvent expliquer une grande partie du soulagement qu’ils constatent chez leurs patients ? Et qu’une prescription invitant à prendre des doses très élevées justifierait une surveillance plus attentive des effets latéraux ?

Car toute la difficulté avec la situation actuelle concernant le baclofène, c’est que l’on considère en France depuis bientôt cinq ans le « protocole Ameisen » comme la façon adaptée de prendre ce médicament. Pour en rappeler les grands traits : dans cette vision, l’ennemi de la personne dépendante, c’est le craving, cette envie irrépressible de boire qui pousserait à consommer alors même qu’on sait que l’alcool est destructeur. On distingue à peine dépendance physique et dépendance psychique. Avec le baclofène, Olivier Ameisen a réussi à réduire soncraving, et en augmentant de façon considérable les doses, à l’annuler. Il avait eu le mérite de bien lire les articles des collègues italiens montrant que sur de petits échantillons, les personnes avec baclofène allaient mieux que sans (moins de rechutes). Olivier Ameisen s’est donc traité lui-même. Il a pensé que d’autres pourraient le faire comme lui. Qui pourrait le lui reprocher ? Le problème commence lorsqu’on quitte le fait rationnel pour entrer dans le fait religieux. Et le décès prématuré d’Olivier Ameisen va sans aucun doute augmenter le phénomène. On n’échappera pas au culte rendu à la personne. Il suffit de se rendre sur certains sites pour sentir la passion qui les animent ; on y avait déjà vu le passage du soulagement bien légitime d’aller mieux à l’intolérance de la critique, dans un phénomène de groupe qui peut s’amplifier.

Cependant pourquoi être critique ? Parce que la façon de prescrire le baclofène littéralement « jusqu’à plus soif » – on augmente les doses jusqu’à disparition ducraving – avec un accompagnement minimal s’accompagne d’une attention défaillante à tout ce qui fait l’alcoologie au quotidien : les questions de la motivation, de l’ambivalence, des difficultés psychologiques, relationnelles et sociales qui font le lit du découragement et des rechutes, la simple distinction entre besoin physique de boire (la dépendance physique) et envie plus ou moins incontrôlable d’utiliser l’alcool pour apaiser la tension psychique (la dépendance psychologique). On ne s’intéresse plus qu’à renforcer avec un produit la capacité d’arrêter – ou de diminuer – en modifiant l’envie de boire, le craving, sans plus de précision, qu’on consacre comme l’essence de l’alcoolisme. Mais cette maladie n’existe pas, parce qu’une maladie a par définition une cause unique, s’exprime par des symptômes explicables par cette cause, et qu’on a cherché bien vainement à définir cette maladie depuis deux siècles (on en est à parler de troubles multifactoriels du contrôle de la consommation, avec de nombreuses formes cliniques). Et pourquoi ne pas augmenter les doses jusqu’à plus soif ? On approche là de la question médicale cruciale : le rapport bénéfice-risque. Entendre un collègue dire lors d’un colloque récent qu’en deux ans il n’a eu que quatre décès, dont deux par suicide, chez les 200 derniers patients qu’il a ainsi traités – sans compter deux accidents, sept hospitalisations… – puis dire qu’il n’y a que des effets secondaires réversibles me fait froid dans le dos. Où est leprimum non nocere ? Dans une étude de qualité, on surveille naturellement de près ces effets secondaires, mais que va-t-il se passer depuis que les autorités sanitaires, cédant à la pression de ce qu’il faut bien appeler un lobby, émettent une recommandation temporaire d’utilisation, qui va ouvrir la voie à une généralisation – mais sans suivi des effets latéraux graves : on sait très bien que les effets secondaires sont très sous-déclarés par le corps médical. Dans nos centres d’addictologie, je ne suis pas le seul à voir des personnes qui ont fait des troubles massifs de l’humeur, des syndromes de sevrage au baclofène, mais surtout, le plus souvent, des chutes ou d’autres accidents liés à la somnolence. Ces personnes ne vont pas revoir leur prescripteur. On les retrouve sur les sites de promotion du baclofène, accompagnés de commentaires rassurants (« c’est toujours réversible ») et de conseils pour les éviter. Mais combien de ceux qui les éprouvent vont s’en plaindre ? Et combien, peut-être, y laissent la vie ? Nous rencontrons aussi des personnes désespérées parce qu’elles n’ont pas été guéries par le traitement miracle.

Accepterait-on que l’on écrive : « Prenez autant de diazépam (Valium ®) que vous voulez, jusqu’à ce que vous ne soyez plus angoissé » ? Ou encore : « Prescrivez autant de diazépam que vous devez, jusqu’à ce que votre patient ne soit plus angoissé – inutile de tenir compte du diagnostic sous-jacent, qu’il y ait une schizophrénie ou un autre trouble psychiatrique majeur n’est qu’un épiphénomène » ? C’est comme cela pourtant que beaucoup de « défenseurs du baclofène » raisonnent pour la dépendance à l’alcool, en remplaçant diazépampar baclofène, et angoisse par craving. Il y a d’autres champs où le ressenti du patient sert de repère pour fixer les doses : avec les antalgiques, avec les traitements de substitution aux opiacés, mais quelles précautions, quel encadrement dans ces cas ! Où est ici la simple prudence ? On nous opposera que beaucoup de patients témoignent surtout du soulagement attribué au baclofène. Mais on retrouve le même soulagement chez toutes les personnes qui se sortent de leur dépendance, comme on retrouve même en l’absence de tout traitement continu la décroissance de l’envie de boire, phénomène souvent rapide quand existait une dépendance physique avant l’arrêt de l’alcool.

Et dans la presse, en reprenant le slogan « 100 morts par jour » qui vise à nous décider à ne pas attendre le résultat des études en cours pour prescrire, on devrait (se) rappeler que même sans dépendance, la consommation d’alcool fait mourir, car sur les presque 50 000 morts attribuables chaque année à l’alcool en France, il y a sans doute au moins la moitié qui concerne des personnes non dépendantes… Rappelons aussi que la majorité des personnes dépendantes finissent non par en mourir, mais par en sortir, et que l’entrée dans le dispositif de soin est l’élément qui a le plus de poids dans les évolutions positives, ce qui ne veut certainement pas dire en dehors de lui point de salut. Finissons ces rappels en disant qu’il n’y a plus guère d’addictologue qui professe le « dogme de l’abstinence », même s’il reste de nombreux patients qui se trouvent bien d’avoir choisi cette posture.

Alors, respect à la mémoire d’Ameisen, dont la vie ravagée par l’angoisse a ensuite été ravagée par l’alcool, ce traitement qu’il s’était trouvé contre l’angoisse, puis qui s’est soigné des effets secondaires de ce premier traitement avec le baclofène. Il a voulu partager son succès en proposant un modèle de soin radical, fondé sur le seul produit. Ce produit est digne d’intérêt et nous l’utiliserons peut-être un jour, lorsque son évaluation sera suffisante pour en recommander un usage dépourvu de risque majeur. Mais de grâce, Mesdames et Messieurs qui décidez de la sécurité du médicament, organisez une veille efficace des effets délétères des prescriptions massives de baclofène. Nous tous, soignants en addictologie, espérons qu’un jour nous aurons le moyen d’être rationnels dans l’utilisation de ce produit, et des autres en cours d’expérimentation – mais pour cela nous n’avons pas besoin d’un culte ni de chapelles, seulement d’études bien conduites.
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Un problème de santé publique - La gazette du pays et du monde

Un problème de santé publique - La gazette du pays et du monde:

DOSSIER SUR L’ALCOOLISME : Alcoolisme

Un problème de santé publique

mercredi 24 juillet 2013

Selon l’Oms près de 4% des décès mondiaux sont imputables à la consommation de boissons alcoolisées. Au Sénégal, des statistiques fiables font défaut. Il n’empêche, l’alcoolisme fait des ravages…en douceur.


« Si je bois le soir après le travail, c’est pour décompresser ! ». Voilà une phrase que l’on entend de plus en plus régulièrement dans les bars dakarois. Autrefois peu répandue, la consommation d’alcool augmente continuellement au Sénégal. De fait, l’alcoolisme aussi se répand de façon exponentielle au sein de la population, musulmans compris. Selon les barmen que nous avons rencontrés, il y a encore quelques années, la grande majorité de l’alcool consommé dans le pays l’était dans les établissements de nuit accueillant des personnes plutôt aisées, pouvant dépenser sans trop compter pour s’enivrer. Aujourd’hui, la donne est différente. De nombreux types d’établissements existent, de la boîte de nuit au clando, incitant les Sénégalais à consommer la boisson lors de nombreuses occasions (voir notre reportage L’alcool inonde les rues de Grand-Yoff). Mais s’ils sont de plus en plus nombreux à acheter whiskies, gins et bières, les Sénégalais ne semblent pas informés des dégâts causés par l’alcool. Parmi les consommateurs que nous avons rencontrés dans les bars, tout juste avons-nous eu droit à un haussement d’épaules lorsque nous avons posé la question des maladies, avant de se voir rétorquer « qu’il faut bien mourir de quelque chose ». Pourtant, outre les très médiatisés accidents de voiture dus à la boisson, les effets néfastes de l’alcoolisation sont nombreux. L’alcool est toxique pour grand nombre d’organes : foie, cerveau, cœur, muscles, appareil digestif... Le risque d’hypertension et d’accidents vasculaires cérébraux augmente avec la consommation d’alcool, tout comme ceux de cancers (bouche, gorge, larynx, œsophage, foie) et de cirrhoses. Loin de toucher uniquement le physique, une forte consommation de produits alcoolisés peut entraîner des séquelles psychologiques : trouble de la mémoire, anxiété, dépression, insomnie, pouvant même conduire au suicide.

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) chaque année, ce sont près de 4% des décès mondiaux qui sont imputables à la consommation de boissons alcoolisées, soit 2,5 millions de personnes. Ce sont les hommes qui sont les plus touchés (6,2% des décès mondiaux, contre 1,1% pour les femmes). Les jeunes sont aussi les plus exposés, puisque la tranche d’âge des 15-29 ans représente 9% des décès liés à l’alcool, avec plus de 320 000 morts par an. Pour prévenir maladies et décès, une seule solution : la modération. Il est prouvé qu’au-delà de trois verres d’alcool par jour pour les hommes, et deux pour les femmes, la santé du consommateur est en danger. Au-delà de ces limites, le risque de complications s’accroît fortement. En raison des différences physiques de poids et de taille, les femmes sont plus sensibles à l’alcool. Ainsi, pour la même quantité d’alcool absorbée, la femme sera plus touchée que l’homme. De plus, que l’on boive un verre de whisky (3-4 cl) ou une bière (25 cl), la quantité d’alcool pur absorbée reste la même. L’excuse de l’alcool doux (en opposition aux alcools forts que sont les liqueurs) ne fonctionne donc pas. Seule une consommation raisonnable peut empêcher les soucis de santé.

Aminata Dème SATHIE

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Comment se sentent les femmes après avoir bu de l'alcool ? - Grazia

Comment se sentent les femmes après avoir bu de l'alcool ? - Grazia:


COMMENT SE SENTENT LES FEMMES APRÈS AVOIR BU DE L'ALCOOL ?

Par Lina Bensenouci le 30 juillet 2013 à 12h31

UNE ÉTUDE A RÉCEMMENT RÉVÉLÉ QUE LES HOMMES SE METTAIENT PLUS À BOIRE LORSQU’ILS ÉTAIENT EN COLÈRE ET QUE LES FEMMES SE SENTAIENT DÉPRIMÉES APRÈS AVOIR BU.

© GETTY IMAGES


Comme on aurait pu s’en douter, noyer son chagrin dans l’ alcool n’est pas la solution idéale. Boire pour oublier s’avère ne pas être aussi efficace que ça.

Aider à réduire l'alcoolisme

Les experts ont mené ces recherches afin d’aider plus efficacement les personnes qui luttent contre les problèmes d’alcool. En déterminant leur comportement et leurs émotions (qui tendent à différer selon le sexe), les scientifiques seront plus aptes à aider les personnes en difficulté. 

Les chercheurs ont trouvé des différences de comportement conséquentes entre hommes et femmes lors de la consommation d’alcool. Valerie Harder, assistante professeure de psychiatrie à l’université du Vermont et auteur de l’étude, affirme selon le Daily Mail, que les hommes et femmes, sous l’emprise de l’alcool répondent au stress à une différente intensité. Afin de "jauger" l’humeur de leurs patients, le professeur Harder et ses collègues ont recouru aux enregistrements de voix, comme ceux que l’on trouve dans les centre d’appels.

L’étude réunit 246 participants, âges de 21 à 82 ans. Ces personnes avaient toutes à la base un penchant pour l’alcool. Les participants à l’enquête ont tous été appelés une fois par jour pendant 6 mois afin qu’ils rapportent leurs humeurs. 

Et les résultats sont assez surprenants : chez les hommes, c’est la colère qui nourrit le besoin de boire. Ainsi, un homme en colère a plus de chances de boire le jour suivant qu’un homme calme. Et le professeur Harder en a conclu que le fait de se concentrer sur la gestion de la colère pourrait par la suite endiguer les problèmes d’alcoolisme.

Autre fait qui peut interpeller, les scientifiques ont assumé que les patients se sentiraient plus heureux après avoir bu, l’alcool aidant à oublier ses soucis. Mais l’étude a montré l’exact opposé. Les hommes comme les femmes ont un sentiment de tristesse le lendemain après avoir bu. Et l’effet est nettement plus accentué chez les femmes. 

Une fois l’euphorie du moment passée, elles se sentiraient alors beaucoup plus déprimées, voire vulnérables. Cette enquête a pour but principal de mieux gérer l’alcoolisme, non pas en déterminant le nombre d’alcool ingéré, mais surtout les émotions que l’on peut ressentir par la suite. Ces découvertes pourraient être très utiles pour canaliser cette maladie, qui entraîne plus de 2,5 millions de décès chaque année, estime l’ OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
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« Les victimes sont presque laissées à leur propre sort » - La gazette du pays et du monde

« Les victimes sont presque laissées à leur propre sort » - La gazette du pays et du monde:

MAME MACTAR GUEYE, VICE-PRESIDENT DE L’ORGANISATION ISLAMIQUE JAMRA

« Les victimes sont presque laissées à leur propre sort »

mercredi 24 juillet 2013

La lutte contre l’alcoolisme est un des fers de lance de l’Organisation islamique Jamra. Mame Mactar Guèye, le vice-président de l’organisation, nous livre sa vision de l’alcoolisme et de l’action des autorités.


D’après les informations que vous détenez, y-a-t-il une augmentation du taux d’alcoolisme ?

Selon l’Oms, l’alcool tue chaque année 2,5 mil- lions de personnes dans le monde ! Et ce, par le biais de maladies directement liées à la consommation excessive d’alcool, comme les cirrhoses du foie, les cancers, les maladies cardiovasculaires et autres. C’est dire que l’alcoolisme tue plus que le paludisme et le Sida réunis ! Et ce sont les hommes qui ravis- sent la vedette aux femmes. Sur 6 décès dus à l’alcoolisme, 5 sont des mâles, selon l’Oms.

Êtes-vous satisfait de l’action de l’Etat dans la prise en charge des victimes de l’alcoolisme ?

Les victimes sont presque laissées à leur propre sort. Il n’est pas donné à n’importe quel- le famille de débourser entre 400 et 500 mille francs Cfa pour financer une cure de désintoxi- cation. C’est pour cela que des organisations sans subventions, comme la nôtre, ont sou- vent recours à la sollicitation de mécènes, pour venir en aide à des familles indigentes devant désintoxiquer un des leurs. C’est pour cela que Jamra n’a de cesse de suggérer à l’Etat de créer une caisse spéciale, alimentée par les différentes amendes infligées aux débits clan- destins et les taxes sur les produits alcoolisés, pour financer gratuitement les cures de désin- toxication des victimes. D’autant qu’en cas d’intoxication chronique, de forte dépendance physique, avec ses douloureuses phases de « manque », la cure de désintoxication doit impérativement se faire sous surveillance médicale stricte, dans un centre hospitalier, où le patient devra subir en parallèle un traitement médicamenteux d’appoint. Mais l’étape la plus délicate reste la phase de sevrage, pendant laquelle le patient doit éviter d’être confronté aux facteurs exogènes qui lui avaient valu d’aller chercher une échappatoire dans l’alcool. Et c’est là que le rôle de la famille et de l’entourage immédiat est capital, pour aider l’ex-alcoolique à réussir sa reconversion.

La loi est elle efficace au sujet de la vente d’alcool ?

La loi dit que pour ouvrir un débit de boisson il faut s’adresser à la sous-préfecture, la préfecture ou la gouvernance sous la juridiction des- quelles relève le site où l’on veut implanter le débit de boisson. Or, que voyons-nous ? Des gens qui vont, avec le « système D » bien connu des Sénégalais, contourner allégrement toute la hiérarchie, pour aller décrocher ailleurs une autorisation en bonne et due forme. Nous avons eu à le constater nous- mêmes, à l’occasion de la campagne que Jamra a menée contre une fabrique de dosettes de sachets de jus alcoolisés, en juin 2011. On avait pendant longtemps supposé dans l’opinion que ces dosettes alcoolisées, accessibles à tous, commercialisées aux abords des écoles, au prix modiques de 100 francs, étaient importées. Après quatre mois d’investigation, Jamra avait pu prouver que c’était ici, au Sénégal, précisément à Rufisque, que ces maudits breuvages étaient condition- nés. D’après l’enquête de Jamra, les exploitants de cette fabrique de sachets d’alcool dis- posaient d’une autorisation en bonne et due forme. Et nous pûmes découvrir que ni le Préfet, ni le Maire, n’étaient impliqués dans la délivrance de ce sésame. Alors, question à mille dosettes : qui protégeait le fabriquant de ce breuvage qui poursuivait allégrement ses activités destructrices, au vu et au su de tous ? Il est temps de mettre un terme à l’ « Omerta » et d’avoir comme souci premier la protection de la santé mentale et morale de nos enfants.

Qu’a fait l’Etat vis-à-vis de la vente illégale de sachets de boissons alcoolisées, à bas prix ?

Il y a seulement trois mois, on trouvait facile- ment sur le marché de nouvelles boissons conditionnées dans des emballages gadgétisés, vendues à des prix défiant toute concurrence (100 francs Cfa). Ces conditionnements au contenu douteux, mais dont le trait commun est d’empester l’alcool (comme le « Salañ Salañ » ou le « Namp-bi »), étaient en train d’acquérir leurs lettres de noblesse auprès d’une certaine jeunesse, dont ces marchands de mirages semblent avoir pris le parti de détruire tout repère. En ciblant cette tranche d’âge, les alcooliers semblaient avoir un objectif évident : celui de conditionner de futurs ivrognes, fidéliser en amont une clientèle potentielle, qui viendra peupler les débits de boissons. Mais, Jamra a fait un tel raffut, pour dénoncer le mercantilisme de ces industriels uniquement préoccupés à se remplir les poches, en détruisant nos enfants, que « Salañ-Salañ » et « Namp-bi » ont fini par être retirées du marché. Néanmoins, ces dosettes ont refait de timides réapparitions au début de cette année, à Thiès puis à Louga, sous le nouveau label de « Jakarta » - le contenu étant resté le même - toujours vendues à proximité des écoles. Mais lorsque Jamra a de nouveau repris sa tournée de dénonciation, les pouvoirs publics se sont alors résolus à prendre le problème à bras-le-corps. Pour en interdire tout bonnement la vente sur tout le territoire national, à la plus grande satisfaction des parents d’élèves et des éducateurs.

Quelles mesures doivent être mises en place pour limiter les ravages de l’alcoolisme ?

L’interdiction de la publicité sur l’alcool a atteint ses limites, il me semble. A présent, il y a sur- tout lieu d’augmenter les taxes. Jamra s’est toujours battu, et continuera à se battre, pour que les taxes tirées de l’importation, de la vente et de la consommation d’alcool soit reversées dans un fond commun, pour servir à financer les cures de désintoxication des alcooliques et des toxicomanes. D’autant que ces victimes sont souvent issues de quartiers populaires frappés par l’indigence et la précarité. Ces familles ne peuvent supporter les charges liées aux cures de désintoxication. L’Etat doit s’impliquer. C’est un problème de santé publique, voire de sécurité publique. Car un intoxiqué (par l’alcool ou la drogue, peu importe) est un potentiel vecteur de progression de la criminalité.

Propos recueillis par Aminata Dème SATHIE

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Ne parlez plus de «binge dinking» mais de «beuverie express» - 20minutes.fr

Ne parlez plus de «binge dinking» mais de «beuverie express» - 20minutes.fr

Cliquez sur le lien ci dessus pour voir un alcoologue dans une  vidéo parler sur le binge drinking oups pardon hihhihi (Mouze)

Une serveuse à Nantes, prépare un mètre de shooters, petits cocktails d'alcool fort, le 26 janvier 2008.


SEMANTIQUE - C’est paru au Journal officiel, suivant l’avis de la Commission générale de terminologie et de néologie...

Qui n’a jamais entendu parler de la pratique du «binge drinking», notamment dans des articles ou études consacrés à l’alcoolisme des jeunes (anglais, bien souvent)?

Eh bien c’est fini, désormais, il faudra parler de «beuverie express» pour désigner «l’absorption massive d’alcool, généralement en groupe, visant à provoquer l'ivresse en un minimum de temps», comme l’a décidé et défini la Commission générale de terminologie et de néologie. Cet avis est paru dimanche au Journal officiel.

Très étudié en Grande-Bretagne, ce phénomène, qui touche en particulier les jeunes, reste mal évalué en France, même si des spécialistes s'en inquiètent, utilisant également les termes de «biture express» ou «alcool défonce», des termes un tantinet plus trash que «beuverie express».

Placée auprès du Premier ministre, la Commission générale de terminologie et de néologie est l'élément central du dispositif d'enrichissement de la langue française. En lien avec l'Académie française, elle donne son aval aux termes nouveaux proposés par les commissions spécialisées de terminologie et de néologie.

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L’alcoolisme des jeunes inquiète la société - Point de vue - Témoignages.RE -

L’alcoolisme des jeunes inquiète la société - Point de vue - Témoignages.RE -:

MERCREDI 24 JUILLET 2013

La consommation d’alcool devient banale pour plus de 10% de jeunes de 16 à 17 ans de la population. Ces jeunes, pour la grande majorité encore scolarisés, montrent un état de la société où les possibles sont laissés pour faire place à l’insouciance et à l’irresponsabilité. Cette jeunesse est à la recherche de sensation forte.

Seize ans, cette classe d’âge est la plus exposée à tous les risques, elle est attirée par tout ce qui lui paraît inabordable et veut avoir la sensation forte. Mais ce sujet n’intéresse personne, pour le jeune, fumer est synonyme de liberté, d’émancipation, de plaisir.

C’est aussi une façon d’être reconnu dans la marre des adolescents en vogue, et d’être à la mode. Le jeune essaie de se différencier de ses parents, il échappe à ce point d’appui et se lie à un groupe. Il se comporte comme un mouton qui suit ses pairs sans réfléchir, en bottant en touche, dans la contestation, le lien familial. Si cette recherche de sensation forte est ce qui inspire le plus les jeunes, il n’empêche que sous cet aspect, elle cache les maux qu’elle n’arrive pas souvent à exprimer. 

Il n’est pas un secret pour les spécialistes et pédopsychiatres que ces comportements mettent en avant leur mal-être qui vient soit des divorces et d’éclatement des familles, soit de l’incommunicabilité en famille ou de l’impuissance des parents à donner des règles de vie et de conduite aux enfants. Parfois, l’entourage ignore ou ne veut reconnaître la gravité de la consommation précoce d’alcool. 

Les parents souvent ne reconnaissent pas la gravité du comportement anormal des enfants qu’ils ne trouvent pas alcooliques, ils le justifient par de simples moments d’amusement où les enfants font la fête. Il semble qu’ils ne sentent pas venir le risque d’accoutumance et des dangers encourus.

En parler tôt et se faire aider

La jeunesse qui boit s’expose aux risques qui compromettent l’avenir éloigné du buveur surtout lorsqu’il devient un consommateur régulier et excessif. Il est menacé dans sa santé et qui peut constituer un coût excessif pour le contribuable. 

Il évolue dans un univers de violences familiales et publiques, il se croît endurant et ne pèse pas le pour et le contre, les conséquences comme la chute des performances scolaires, des grossesses suite aux rapports sexuels non désirés. Les parents doivent véritablement aider par l’éducation leur enfant, en mettant leur discours en cohérence avec leurs actes, il leur sera difficile d’interdire à leur enfant de boire quand ils sont eux-mêmes souvent en état d’ébriété, conduisant leur véhicule après une grosse consommation d’alcool. 

C’est en abordant tôt le sujet avec les jeunes dès 12-13 ans, avant l’entrée dans l’adolescence, qu’on est sûr de susciter des relations de confiance nécessaire pour les placer en état d’agir en connaissance de cause et d’avoir une attitude responsable. 

Toutes les occasions doivent permettre aux parents de parler et d’échanger avec les enfants, peu importe le lieu, des problèmes de beuveries des adolescents et des dérives pénales. Ce serait aussi l’occasion de leur faire sentir les effets de l’amitié et de l’unité dans l’amour familial. 

Après des tentatives d’échanges sur des questions positives de plaisir, de liberté, et de l’avantage à la pratique du sport pour satisfaire ses désirs de se prouver des choses en prenant plaisir dans la liberté, les parents pourront se faire aider en ayant recours au relais de professionnels et des structures spécialisées agréées par l’Etat.

Bienvenu H. Diogo
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dimanche 21 juillet 2013

Olivier Ameisen, l’anti-héros - le temps fort - www.lavoixdunord.fr

Olivier Ameisen, l’anti-héros - le temps fort - www.lavoixdunord.fr:

Olivier Ameisen, l’anti-héros

PUBLIÉ LE 21/07/2013

Par PAR JEAN-MICHEL BRETONNIER

OLIVIER AMEISEN vient de mourir à l’âge de 60 ans d’un infarctus du myocarde. Brillant pianiste, médecin réputé, étudiant précoce, il était aussi dévoré par l’angoisse. Tombé dans l’alcoolisme, flirtant souvent avec la mort, il multiplia longtemps les tentatives pour en sortir, sans trouver l’issue. Jusqu’au jour où un article de presse lui fait découvrir un médicament, le Baclofène. Inventé à d’autres fins, il peut réduire la dépendance. Olivier Ameisen se l’auto-prescrit et guérit de son alcoolisme.

Ne faisant jamais dans la demi-mesure, il se bat alors pour imposer ce traitement né du hasard, pour faire admettre que l’addiction a des causes biologiques, et que l’alcoolisme n’est pas une honte, mais vraiment une maladie. Il finit par convaincre une partie du corps médical de l’effet salutaire du Baclofène. Le 3 juin dernier était annoncée « une recommandation temporaire d’utilisation » qui autorise les médecins à le prescrire. Et puis, le 18 juillet, l’annonce brutale de sa mort.

Olivier Ameisen n’est pas devenu pour autant un héros. Si sa « découverte » l’emporte définitivement, on ne racontera pas sa vie comme on publiait au XIXe l’hagiographie de nos grands scientifiques. Dans une époque positiviste, ils incarnaient le progrès en marche, l’inexorable victoire de la raison. La recherche patiente, selon une rigoureuse méthode et d’impeccables protocoles, devait avoir raison de tout, même de la maladie et de la mort.

Le destin d’Olivier Ameisen n’est pas l’histoire édifiante d’un saint dévoué à la science, mais le produit de ce que fait la vraie vie aux vrais hommes. Olivier Ameisen n’est pas un nouveau Pasteur, bon et rassurant, tout entier et pieusement soumis à l’objet de sa recherche. C’était un homme électrique et doué, angoissé et convaincu, insatisfait et entreprenant, découvrant tardivement ce que la vie peut apporter à celui qui parvient à apaiser ses angoisses et calmer ses impatiences.

C’est ce tempérament-là qui comprit mieux que d’autres que la recherche n’est pas un long fleuve tranquille, que la science avance grâce à ses erreurs, qu’il faut parfois affronter la bien-pensance scientifique pour imposer ses convictions, qu’il ne faut pas hésiter à ébranler des certitudes pour progresser vraiment.

Il était aussi le produit du XXe siècle. Sa mère survécut par miracle aux camps de la mort et son père réchappa d’un camp de prisonniers. On ne sait pas ce que ses angoisses devaient à ces terribles destins, ni son alcoolisme à ces angoisses. Lui pensait avoir trouvé par la chimie la solution à son intempérance. Et cette victoire lui avait permis de se réconcilier avec la vie.

Au début de cette année, il confiait à Libération : « Arrêter l’alcool, ce n’est rien. Découvrir la vie, c’est extraordinaire. »

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Congrès des Alcooliques anonymes à Rimouski: un accueil sans jugement - Journal L'Avantage | Rimouski - Mont-Joli - Matane

Congrès des Alcooliques anonymes à Rimouski: un accueil sans jugement - Journal L'Avantage | Rimouski - Mont-Joli - Matane:



Environ 2 000 personnes se réuniront au Cégep de Rimouski dans le cadre du prochain congrès desAlcooliques anonymes, prévu pour les 26, 27 et 28 juillet.
Des gens de partout au Québec viendront à Rimouski pour participer à ce rassemblement qui a pour principal objectif d’accueillir les personnes sans jugement et d’être à leur écoute.

Créé en 1935, le mouvement des Alcooliques anonymes regroupe maintenant près de quatre millions depersonnes à travers le monde. L'anonymat et la confidentialité demeurent au cœur de ce mouvement, de mêmeque l’honnêteté. « Chacun de nous a vécu l’expérience de l’alcoolisme. Nous sommes donc en mesure decomprendre l’autre sans le juger et c’est inutile de se mentir entre nous », nous a mentionné Jacques, trèsimpliqué au sein du mouvement à Rimouski.



Le prochain congrès des Alcooliques anonymes se déroulera au Cégep de Rimouski. (Photo: Stéphane Fournier)


Ce congrès d’envergure provincialepermet aux participants d’entendredes témoignages, d’assister à desconférences et, bien sûr, des’informer. « Les portes sontouvertes à tous et il n’est pasnécessaire de s’inscrire au préalablepour y participer. Il suffit de serendre directement sur place, auCégep de Rimouski, et l’entrée estlibre. »

Les groupes familiaux Al-Anonseront également très actifs dans le cadre de ce congrès, particulièrement le samedi 27 juillet, la journée consacrée à Al-Anon, une fraternité composée de parents et d’amis de personnesalcooliques qui croient que leur vie a été affectée par la consommation d’alcool d’une autre personne. Al-Anon propose un programme de rétablissement personnel basé sur les douze étapes des Alcooliques anonymes. Cette fraternité non professionnelle permet aux membres de partager leurs expériences, leurs forces et leurs espoirs, dans le but de résoudre leurs problèmes communs.

Les personnes qui vivent un problème d’alcoolisme et toutes celles qui, d’une façon ou d’une autre, en subissent les conséquences dans leur vie sont invitées à participer au congrès. Elles y trouveront écoute et respect.

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samedi 20 juillet 2013

France/Monde | Olivier Ameisen, figure de la lutte contre l’alcoolisme, est mort



France/Monde | Olivier Ameisen, figure de la lutte contre l’alcoolisme, est mort:



Décès. Olivier Ameisen, figure de la lutte contre l’alcoolisme, est mort

Le cardiologue Olivier Ameisen, grand défenseur de l’usage du baclofène, le médicament qui l’a guéri de l’alcoolisme, est mort jeudi d’une crise cardiaque à son domicile parisien à l’âge de 60 ans.

«Il est mort pendant son sommeil, c’est d’autant plus triste que depuis un ou deux mois, les choses commençaient à bouger dans le bon sens» pour la reconnaissance du baclofène comme traitement contre l’alcoolisme, a indiqué son frère Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE).

Olivier Ameisen avait publié en 2008 «Le dernier verre», un livre à succès vendu à 40.000 exemplaires dans lequel il témoignait de sa guérison.

Brillant cardiologue et pianiste de talent, Olivier Ameisen mène dans les années 80 à New York une vie sociale intense accompagnée de trop nombreux verres. De «buveur occasionnel», il devient malade de l’alcool.

Mais ni les Alcooliques anonymes, ni les cures de sevrage, ni les différents médicaments qu’on lui prescrit, ni les séances de psychothérapie n’ont d’effet durable. «L’alcool me détruisait, mais rien ne me faisait aller mieux que l’alcool», écrit-il.
Petite révolution dans le traitement de l'alcoolisme

Le Dr Ameisen finit par tomber sur un article dans une revue scientifique sur un médicament prescrit pour des crampes et autres spasmes musculaires, le baclofène, qui aurait un effet spectaculaire sur des rats cocaïnomanes.

Il se lance en 2004 dans une expérimentation de cette molécule, en s’auto-administrant des doses élevées de baclofène au point de devenir «indifférent» à l’alcool.

Cette notion a représenté une petite révolution dans le traitement de l’alcoolisme, bousculant le dogme de l’abstinence qui veut qu’un ancien alcoolique ne doit pas boire une seule goutte au risque de retomber dans l’addiction.

Dès 2004, il tente sans succès d’alerter la communauté scientifique en publiant son «self case report», afin que soit effectués des essais sur le baclofène.

Son combat pour la reconnaissance de la molécule dans le traitement de l’alcoolisme se heurte aux réticences d’une partie de la communauté scientifique.

Mais «Le dernier verre» popularise le «baclo» auprès du grand public et fait s’envoler les ventes en pharmacie, tout comme les témoignages en sa faveur.

Entre 2007 et 2012, le nombre de boîtes remboursées est ainsi passé de 1,2 million à plus de 3 millions, selon des chiffres fournis par la Sécurité Sociale.

Sa croisade a fini par porter ses fruits. En juin dernier, le patron de l’agence du médicament ANSM, Dominique Maraninchi, a annoncé que le baclofène allait bénéficier d’une première reconnaissance officielle en France, avec une autorisation de prescription «temporaire» pour soigner la dépendance à l’alcool.

Déjà en 2012, l’ANSM avait assoupli le régime du baclofène - commercialisé à l’origine sous le nom de Liorésal et aujourd’hui largement produit en générique - admettant qu’il puisse être prescrit pour traiter l’alcoolisme mais seulement «au cas par cas».

Ce médicament est aussi l’objet de deux essais cliniques distincts pour vérifier son efficacité, l’essai Bacloville, lancé en avril 2012 et l’étude Alpadir, initiée en octobre et dont le but est d’obtenir une AMM pour le traitement de l’alcoolisme

Né le 25 juin 1953 à Boulogne-Billancourt, Olivier Ameisen avait inauguré en 1980 le poste de médecin à Matignon avant d’entamer une carrière de cardiologue aux Etats-Unis. Il avait reçu la Légion d’honneur en 1998.

AFP

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Figure de la lutte contre l’alcoolisme, Olivier Ameisen est mort | La-Croix.com

Figure de la lutte contre l’alcoolisme, Olivier Ameisen est mort | La-Croix.com:

Figure de la lutte contre l’alcoolisme, Olivier Ameisen est mort

Décédé le 18 juillet d’une crise cardiaque à Paris, ce médecin de 61 ans s’était battu pour la reconnaissance du baclofène dans le traitement de l’alcoolisme.

L’Agence du médicament autorise le baclofène pour traiter l’alcoolisme

Le 18 juillet, Olivier Ameisen est décédé à Paris d’une crise cardiaque, à l’âge de 61 ans. Frère de Jean-Claude Ameisen, le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), ce médecin était connu du grand public depuis la publication en 2008 d’un ouvrage (1) sur le baclofène, vendu à 40 000 exemplaires. Dans ce livre, le cardiologue témoignait de l’intérêt de cette molécule dans le traitement de l’alcoolisme. Lui-même atteint de la maladie, il assurait être devenu indifférent à l’alcool en s’administrant des doses de baclofène, jusque-là prescrit pour soigner les contractures musculaires. « Alors que j’avais tout essayé, en vain, c’est le baclofène qui m’a permis de guérir du ‘craving’, un terme anglo-saxon qui désigne une envie irrépressible et impérieuse de boire », expliquait-il dansLa Croix du 6 mars 2012.
L’INTÉRÊT DU BACLOFÈNE EN PARTIE RECONNU

Un vif débat médical s’était alors noué autour de l’intérêt et des effets secondaires de la molécule, dont l’utilisation bouscule le dogme de l’abstinence. Il semble néanmoins que la bataille d’Olivier Ameisen ait porté, puisque le 3 juin 2013, le président de l’agence du médicament (ANSM), Dominique Maraninchi a annoncé la prochaine délivrance d’une« recommandation temporaire d’utilisation » (RTU) valable trois ans et permettant aux médecins de prescrire le baclofène hors AMM (autorisation de mise sur le marché) pour traiter l’alcoolisme de leurs patients.
UN PARCOURS ENTRE FRANCE ET ÉTATS-UNIS

Olivier Ameisen, sans enfant, excellent pianiste – il avait d’ailleurs hésité à en faire son métier avant de se tourner vers la médecine –, avait effectué une grande partie de sa carrière aux États-Unis (de 1984 à 2004), notamment comme professeur associé de médecine et cardiologie au Cornell University Medical College. Il était depuis 2008 professeur de médecine visitant à la State Université de New York. Il avait été décoré de l’ordre de la Légion d’Honneur.

M. L.

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Alcoolisme. L'irréductible avocat du baclofène est décédé - France - Le Télégramme

Alcoolisme. L'irréductible avocat du baclofène est décédé - France - Le Télégramme:




Alcoolisme. L'irréductible avocat du baclofène est décédé





Le cardiologue Olivier Ameisen, grand défenseur de l'usage du baclofène, le médicament qui l'a guéri de l'alcoolisme, est mort jeudi d'une crise cardiaque à son domicile parisien à l'âge de 60 ans.


"Il est mort pendant son sommeil, c'est d'autant plus triste que depuis un ou deux mois, les choses commençaient à bouger dans le bon sens" pour la reconnaissance du baclofène comme traitement contre l'alcoolisme, témoigne son frère Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d'éthique(CCNE).

Olivier Ameisen avait publié en 2008 "Le dernier verre", un livre à succès vendu à 40.000 exemplaires dans lequel il témoignait de sa guérison. Brillant cardiologue et pianiste de talent, Olivier Ameisen mène dans les années 80 à New York une vie sociale intense accompagnée de trop nombreux verres. De "buveur occasionnel", il devient malade de l'alcool. Mais ni les Alcooliques anonymes, ni les cures de sevrage, ni les différents médicaments qu'on lui prescrit, ni les séances de psychothérapie n'ont d'effet durable. "L'alcool me détruisait, mais rien ne me faisait aller mieux que l'alcool", écrit-il.

Indifférent à l'alcool
Le Dr Ameisen finit par tomber sur un article dans une revue scientifique sur un médicament prescrit pour des crampes et autres spasmes musculaires, le baclofène, qui aurait un effet spectaculaire sur des rats cocaïnomanes. Il se lance en 2004 dans une expérimentation de cette molécule, en s'auto-administrant des doses élevées de baclofène au point de devenir "indifférent" à l'alcool....

Cette notion a représenté une petite révolution dans le traitement de l'alcoolisme, bousculant le dogme de l'abstinence qui veut qu'un ancien alcoolique ne doit pas boire une seule goutte au risque de retomber dans l'addiction. Dès 2004, il tente sans succès d'alerter la communauté scientifique en publiant son "self case report", afin que soit effectués des essais sur le baclofène.

Le baclo très populaire
Son combat pour la reconnaissance de la molécule dans le traitement de l'alcoolisme se heurte aux réticences d'une partie de la communauté scientifique. Mais "Le dernier verre" popularise le "baclo" auprès du grand public et fait s'envoler les ventes en pharmacie, tout comme les témoignages en sa faveur.

Entre 2007 et 2012, le nombre de boîtes remboursées est ainsi passé de 1,2 million à plus de 3 millions, selon des chiffres fournis par la Sécurité Sociale. Sa croisade a fini par porter ses fruits.

Autorisé "temporairement"
En juin dernier, le patron de l'agence du médicament ANSM, Dominique Maraninchi, a annoncé que le baclofène allait bénéficier d'une première reconnaissance officielle en France, avec une autorisation de prescription "temporaire" pour soigner la dépendance à l'alcool.

vendredi 19 juillet 2013

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:


L’AMOUR-PROPRE

Plusieurs d’entre nous qui se croyions religieux ont pris conscience de leurs limites. En refusant de donner la première place à Dieu, nous nous sommes privés de Son aide.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87



L’amour-propre résulte de beaucoup d’idées fausses. L’espoir trouvé dans le mouvement des AA comble notre besoin d’être guidés afin de mener une vie décente. Celles et ceux qui mettent le programme en pratique depuis des années – un jour à la fois – sont d’avis qu’une vie centrée sur Dieu offre des possibilités illimitées de croissance personnelle. C’est pourquoi nos aînés nous transmettent beaucoup d’espoir.

Je remercie ma Puissance supérieure de m’avoir appris qu’elle œuvre à travers les autres. Je la remercie pour nos serviteurs de confiance qui aident les nouveaux à rejeter les faux idéaux et à adopter ceux qui mènent à une vie de compassion et de confiance. Nos aînés dans le mouvement incitent les nouveaux à « revenir », pour qu’ils puissent « en venir à croire ». Je demande à ma Puissance supérieure de m’aider à vaincre mon manque de foi.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.


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Montchanin | L’alcoolisme chez les jeunes - Le Journal de Saône et Loire

Montchanin | L’alcoolisme chez les jeunes - Le Journal de Saône et Loire:

MONTCHANINL’alcoolisme chez les jeunes

 Thérèse Verdreau (CLP)



Certains jeunes sont de plus en plus dépendants de l'alcool. Photo DR

Tout s'expérimente quand on est jeune. Les limites sont repoussées et les bêtises deviennent parfois dramatiques.

Au fil des années, l'association Alcool assistance s'est intéressée à l'alcoolisation, puis aux dommages de l'alcoolisation sur l'entourage et désormais l'alcoolisation chez les plus jeunes.

Ivresses à répétition ou « cuites » occasionnelles pousser les ados les plus fragiles vers l'addiction. Dès le premier dérapage, il faut aborder le sujet avec eux, affirme Denis Pierrebenoît, président de la section Alcool assistance de Montchanin.

En cette période estivale, Alcool assistance appel à la vigilance. Les fêtes du week-end peuvent tourner à la beuverie, aux ivresses, à la défonce. Aussi, les militants d'Alcool assistance de Montchanin précisent : « L'alcool n'est pas une boisson pour les pré-ados et adolescents, tout simplement parce qu'il a des effets psychotropes, ce n'est pas un produit comme les autres : il peut créer de graves problèmes à tout âge, selon la manière dont on le consomme.». Elle précise également : « Chaque année, les jeunes paient les conséquences : accidents de la route, comportements violents, rapports non protégés, échec scolaire…».

Des permanences sont tenues tous les vendredis de 19 heures à 20 h 30, salle du centre médico social ( derrière l'église) à Montchanin. Vous pouvez également contacter les responsables au 03 85 58 36 56, 03 85 78 40 98, ou 03 58 41 81 25 ou 06 66 22 11 97 ou 06 88 12 92 67 ou 06 25 42 57 85 ou 06 37 53 43 35.

jeudi 18 juillet 2013

L’alcool, le rêve américain | People Inside

L’alcool, le rêve américain | People Inside:


L’ALCOOL, LE RÊVE AMÉRICAIN





Un verre à moitié plein pour certains, à moitié vide pour d’autres. L’alcool est toujours présent sur les bancs de l’école, mais fait aussi son apparition officielle sur le lieu de travail. Alors que les effets des boissons alcoolisées apparaissent à jamais néfastes et dangereuses, l’alcool devient de plus en plus hype, de plus en plus in. Rappelez-vous, si vous connaissez cette série américaine à succès How I Met Your Mother, le personnage principal Ted Mosby alors directeur d’une entreprise d’architectes offre à ses employés les Margarita Fridays, alcool en libre service tous les vendredis. Qu’en est-il dans la vie réelle ?



La tournée du patron



Aux États-Unis, la tendance est à la décontraction au sein de la Silicon Valley. Bien connue pour ses entreprises ultra-modernes dans lesquelles les employés ne comptent pas leurs heures de travail. La compagnie Arnold Worldwide par exemple a mis en place dans, une de leur agence de publicité des distributeurs de bière au service des . Tandis que l’entreprise site de stockage en ligne Dropbox vante les « Whiskeys Fridays » de la même manière que leur assurance santé.

Un problème se pose toutefois pour les spécialistes. Malgré l’avantage pour les compagnie des boissons alcoolisées, de ses distributeurs et bars dans l’enceinte de travail, on sait que l’alcool engendre un changement comportemental qui peut être dangereux pour autrui, ou pour soi-même. Ces mêmes spécialistes mettent en avant le risque d’une augmentation du harcèlement sexuel, et des viols. De même qu’un honnête travailleur pourra être dans l’obligation de prendre le volant pour rentrer chez lui après un verre de trop. Cette avancé dans l’entreprenariat pourrait se révéler plus dangereuse que bénéfique. Malheureusement, la venue du remplaçant des fontaines à eau, met en cause la sociabilité à un tout autre degré. Les personnes dont la société serait partenaire à cet événement, ne sont bien évidemment pas obligées de boire. Une question se pose donc, les employés ne buvant pas, se le refusant pour des questions morales, religieuses ou encore de santé, risquent l’exclusion sociale auprès de leur collègues, ou futur ex-collègues. L’entreprise pourrait donc connaître une situation Sa Majesté des Mouches, et une perte de productivité potentielle.



Mais comment une initiative telle que celle-ci est-elle approuvée à l’heure où l’alcool fait de plus en plus parler de lui ?



L’alcool, un jeu d’enfants



Futurs travailleurs, employeurs, les enfants sont directement concernés par ce prémisse de changement au sein des acteurs économiques.

A l’heure où des études sont faites sur les signes précursseurs d’alcoolisme chez l’enfant, les scientifiques peuvent se poser la question des dangers de l’alcool pour le futur des bambins. Danielle Dick, psychologue de l’université Virginia Commonwealth aux Etats-Unis a mené cette étude et nous explique que l’ « on n’entre pas dans l’adolescence vierge de tout; on dispose d’expériences de vie que l’on porte en soi, qui datent du plus jeune âge. C’est une des tentatives les plus complètes pour comprendre les signes précurseurs de la consommation d’alcool à l’adolescence dans une grande cohorte épidémiologique, dès les premières années de vie ». L’étude consiste à relever les caractéristiques de tempérament à partir de six mois puis tous les ans jusqu’à la sixième année. Les cobayes étaient 6.504 garçons et 6.143 filles, de quoi faire un bon panel Par la suite l’étude note la consommation et les problèmes d’alcool à l’âge de 15 ans et demi.

Les résultats sont signifiant, les traits de caractère ont effectivement un degré de corrélation avec la consommation d’alcool à l’adolescence. Émanant d’un problème émotionnel et social, qui pour la recherche de sensations et de sociabilité peut entraîner un extrémisme alcoolique, menant bien souvent vers le Binge Drinking.



De nombreux jeunes commencent alors à boire dès le collège et ainsi on voit l’apparition très rapide des comas éthyliques, avec des risques d’accidents, de noyades, de rapports sexuels non protégés, alerte le dernier rapport de l’Institut de veille sanitaire.

Les collégiens connaissent ainsi leurs premières ivresses. Un sur six collégien et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres. Les jeunes, aujourd’hui boivent plus tôt, par exemple en quatrième, environ 17 % des élèves admettent avoir déjà été ivres contre 69 % en classe de terminale. Une évolution de 3% dans la première classe et de 24% dans la seconde.

Selon l’étude, l’alcool est la «substance psychoactive la plus précocement expérimentée à l’adolescence». Bien souvent autorisée en famille, lors d’un repas, l’alcool devient ensuite une expérience entre amis. Au collège, on vise léger, cidre et champagne sur le podium, tandis que les lycéens carburent à la bière et aux alcools forts.

On sait dorénavant que « le cerveau des adolescents est particulièrement vulnérable à l’alcool. Plus son usage s’installe tardivement dans la vie, moins il est probable que la dépendance et les problèmes de santé surviennent à l’âge adulte ».



L’alcoolisme peut donc être un fil conducteur dans une vie, ce qui est aujourd’hui de notoriété publique. Ainsi les prémisses de l’alcoolisme peuvent être décelés durant la jeunesse, et approuvés durant la vie professionnelle.



Vincent Thobel

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Lons-le-Saunier : une brasserie fait travailler des abstinents - France 3 Franche-Comté

Lons-le-Saunier : une brasserie fait travailler des abstinents - France 3 Franche-Comté:



L'association du dispensaire de lutte contre l'alcoolisme a ouvert ce service supplémentaire fin mai pour venir davantage en aide aux malades de l'alcool et mieux les former aux métiers de la restauration.

Par Florence Petit
Publié le 17/07/2013 | 12:07, mis à jour le 17/07/2013 | 12:07

© Hugues Perret

L'objectif de cette association, créée en 1980, est de leur proposer un parcours complet d'accompagnement allant du soin à la réinsertion professionnelle. Elle a déjà ouvert l'hôtel du Parc et le restaurant Rouget de



Pour voir la vidéo cliquez ci dessus sur le liens du site internet

Lons-le-Saunier : une brasserie fait travailler des abstinents
Soigner et sevrer, c'est bien. Offrir une formation et un retour vers l'emploi, c'est encore mieux. Fin mai, l'association jurassienne du dispensaire contre l'alcoolisme a ouvert une brasserie qui fait travailler des abstinents.
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Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:


RECONNAISSANT DE CE QUE J’AI

Pendant cet apprentissage de l’humilité, le résultat le plus marquant a été notre changement d’attitude envers Dieu.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Aujourd’hui, mes prières consistent surtout à remercier ma Puissance supérieure pour ma sobriété et pour toutes les merveilles de ses dons. Pourtant, je dois également lui demander de l’aide et la force d’accomplir sa volonté à mon égard. Je n’ai plus besoin de lui demander à tout moment de me sortir des pétrins dans lesquels je me mets en omettant de faire sa volonté. Aujourd’hui, ma gratitude semble directement reliée à mon humilité. Tant que j’aurai l’humilité d’être reconnaissant de ce que j’ai, Dieu subviendra à mes besoins.

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.



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mercredi 17 juillet 2013

Alcoolisme, tabagisme, obésité à Tahiti: le paradis va de mal en pis | Slate

Alcoolisme, tabagisme, obésité à Tahiti: le paradis va de mal en pis | Slate:


Alcoolisme, tabagisme, obésité à Tahiti: le paradis va de mal en pis
La situation sanitaire de la Polynésie française est plus qu’inquiétante. La modification des comportements se heurte à de multiples obstacles. Pour lutter contre un «alcoolisme toxicomaniaque», les responsables estiment qu’il faut en appeler à la religion. Pas les chercheurs.




- Tahiti/ jimg944 via Flickr CCLicence By -


Cette étude n’a pas été financée par le comité de la promotion du tourisme polynésien. Elle vient d’être publiéedans le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire. Il s’agissait de décrire les facteurs de risques médicaux «non transmissibles»[1]auxquels est massivement exposée la population résidant en Polynésie française (environ 260.000 habitants). On parle ici de maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires) et de morts prématurées. On parle aussi de facteurs de risque a priori modifiables: tabagisme, consommation nocive d’alcool, sédentarité et consommation insuffisante de fruits et légumes.

Menée par Solène Bertrand et Anne-Laure Berry (Direction de la santé, Tahiti) cette enquête «transversale descriptive» a été réalisée dans les «Îles du vent», les «Îles sous-le-vent» et les autres archipels (îles Marquises, Australes et Tuamotu-Gambier) polynésiens. Elle a concerné près de 3.500 personnes âgées de 18 à 64 ans –soit un échantillon représentatif de la population polynésienne. Différentes mesures physiques (poids, taille, périmètre abdominal, pression artérielle) ont été pratiquées. Des analyses biologiques (glycémie cholestérolémie) ont aussi été réalisées. L’analyse finale des données a ensuite été effectuée par une équipe spécialisée de l’OMS à Genève.


Les résultats permettent de brosser un tableau particulièrement inquiétant: 41,0% de fumeurs, 40,4% de personnes obèses et 26,7% de personnes souffrant d’hypertension artérielle (HTA). Le chapitre de l’alcoolisme retient tout particulièrement l’attention. «La quantité d’alcool consommée en une seule occasion correspond en moyenne à 10,8 verres standards, soit 108 grammes d’alcool pur observent les auteurs de l’enquête. Cette consommation peut être perçue globalement comme moyenne par rapport au reste du monde mais elle se distingue par son caractère toxicomaniaque. Il s’agit en effet de phénomènes d’alcoolisation massive.»

Une enquête précédente enquête sur l’alcoolisme réalisée en 2006 s’était attachée aux perceptions de la consommation d’alcool par la population polynésienne. Une consommation de 20 à 30 verres standards en une même occasion était qualifiée de consommation «normale», tandis qu’un abus d’alcool était défini par la consommation d’une caisse de bière (24 canettes de 33 cl). «Face à de telles représentations, les leviers disponibles pour promouvoir une consommation plus raisonnable semblent être la famille et la religion. Il apparaît aussi nécessaire de renforcer en ce sens les actions du“Programme polynésien de lutte contre l’alcool et la toxicomanie”élaboré en 2009.»
Aggravation en 20 ans

Les auteures expliquent plus généralement que la transition rapide des modes de vie et des pratiques alimentaires survenue en Polynésie française est associée à un développement inquiétant des pathologies dites «de surcharge» et des affections liées au mode de vie. La dernière enquête similaire avait été réalisée en 1995. Elle estimait la prévalence du surpoids dans la population à 71% environ (37% au stade d’obésité), celle du tabagisme à 36%, de la consommation excessive d’alcool à 30%, du diabète à 16% et de l’HTA à 17% (au sein de la population adulte). La situation s’est donc notablement aggravée en moins de vingt ans.

En 1995, les maladies cardiovasculaires représentaient déjà 26% de l’ensemble des causes de décès certifiés, et 10% des décès prématurés étaient liés au tabac (cancers broncho-pulmonaires, bronchites chroniques, cardiopathies ischémiques). Face à ces constats, de nombreuses actions ont été mises en œuvre depuis une dizaine d’années par le biais de programmes de santé publique locaux. Ainsi, en 1999, est né le programme «Vie saine et poids santé», qui vise à promouvoir des comportements alimentaires sains et la pratique régulière d’une activité physique.

De même, un programme de lutte contre le tabac existe depuis 2003. C’est peu dire que les résultats espérés ne sont pas au rendez-vous et qu’un pilotage de l’ensemble est devenu indispensable.

Aujourd’hui, les femmes polynésiennes fument significativement plus que les hommes (43,6% versus 38,5%), et les jeunes polynésiens (18-24 ans) plus que leurs aînés. Et la situation ne s’améliore pas: la prévalence du tabagisme est passée de 36,2% en 1995 à 41,0% en 2010 et les jeunes polynésiens fument de plus en plus tôt.

Vu de l’Hexagone, le chapitre de la consommation de fruits et légumes ne manque pas d’étonner: les personnes interrogées (les hommes comme les femmes) ne consomment en moyenne que 2,6 portions de fruits et légumes par jour (1,1 portion de fruits et 1,5 portion de légumes).

Elles ne sont qu’une sur dix à respecter la règle internationale des «cinq portions minimales quotidiennes». « Les principaux freins avancés à la consommation sont le prix et les difficultés d’approvisionnement», précisent les auteurs de l’enquête, la crainte de la présence de pesticides étant quasiment ignorée.
Epidémie d'hypertension

Près de la moitié des personnes interrogées pensent que sa consommation de fruits et légumes est suffisante. Une précédente étude socio-anthropologique sur les pratiques alimentaires en Pf a mis en évidence que les féculents (riz, pain, taro, etc.) arrivent en première place des aliments considérés comme essentiels par la population. «Il faut noter que le contexte géographique du territoire (119 îles réparties sur une surface grande comme l’Europe) rend parfois l’accessibilité aux fruits et légumes difficile, notamment sur les atolls des Tuamotu, où les conditions géologiques ne permettent pas de développer des productions maraîchères, observent les auteurs. Par ailleurs, en dépit de certains dispositifs fiscaux destinés à rendre les fruits et légumes plus abordables (exonération de TVA, marge réglementée), ces denrées restent à un prix élevé (notamment en comparaison avec le riz).»

Aujourd’hui l’indice de masse corporelle (IMC) moyen de la population est de 29,3 kg/m2. Il est normalement compris entre 18 et 25. La prévalence de l’excès de poids est de 69,9% et celle de l’obésité de 40,4%. Moins d’une personne sur trois est d’une corpulence normale. Le tour de taille moyen mesuré est de 97,7 cm chez les hommes et 93,9 cm chez les femmes. Ce qui signifie 37 % des hommes et 62,2% des femmes (43% de la population) souffrent d’obésité dite «abdominale» connue pour être un facteur de risque cardiovasculaireet de mortalité prématurée. Et si 10% des personnes interrogées déclarent souffrir d’HTA les mesures effectuées démontent que cette pathologie est présente chez 26,7% de la population et une personne sur deux à partir de 45 ans). Les trois-quarts des personnes hypertendues ne sont pas traités.

Il faut replacer les données dans leur contexte géographique et ethnique. Plusieurs pays de la zone Pacifique doivent faire face aux mêmes enjeux sanitaires. Ainsi avec 40% de sa population atteinte d’obésité, la Polynésie français se situe en dessous de la moyenne régionale (Vanuatu: 18,8%; Nauru: 58,1%; Îles Cook: 61,4%; Samoa américaines: 74,6% d’obèses). Pour autant elle est bien au-dessus des 17% d’obèses relevés en France métropolitaine.

Si quelques signes encourageants sont notés (concernant par exemple le nombre croissant de Polynésiens qui disent «bouger»), le niveau élevé de la prévalence de l’HTA (26,7%) est particulièrement inquiétant (cette proportion était estimée à 17,9% en 1995. «La méconnaissance de la maladie génère un retard dans sa prise en charge thérapeutique, qui semble d’ailleurs peu efficace, observent pudiquement les auteures de l’enquête. Seule la combinaison de mesures hygiéno-diététiques, couplées à une prise en charge médicale et un traitement médicamenteux bien conduit, est la clé d’une amélioration réelle et durable des chiffres de tension artérielle.» Une campagne d’information sur les dangers d’une consommation excessive de sel a récemment été lancée.

Au final, la réalité est que près de la moitié de la population (45,0%) présente un risque majeur de développer une maladie «non transmissible» d’une particulière gravité. «L’impact sur les coûts de santé prévisibles sera considérable pour la prise en charge de ces personnes», concluent les auteures. Les responsables de la santé publiques connaissent parfaitement les leviers comportementaux sur lesquels ils doivent agir. Le pourront-ils?

«L’accompagnement des individus vers un mode de vie sain constitue un enjeu de société essentiel, qui requiert des mesures politiques courageuses et responsables, même si elles sont parfois impopulaires,concluent Solène Bertrand et Anne-Laure Berry. Il en va de l’avenir de la santé de la population.» C’est là une très bonne conclusion.

Jean-Yves Nau

[1] L’OMS estime que la combinaison de trois (ou plus) des huit des principaux facteurs de risque connus (tabac, alcool, nutrition déséquilibrée, inactivité physique, obésité, hypertension artérielle, glycémie/lipidémie élevées) est à l’origine de la plupart des maladies «non transmissibles». Retourner à l'article


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Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

CAPITULATION ET EXAMEN DE CONSCIENCE 

Ce qui m’a stabilisé, c’est de chercher à donner, non à recevoir.

À mon avis, c’est comme ça que fonctionne la sobriété émotive. Quand nous examinons toutes les choses qui nous dérangent, les grandes comme les petites, nous trouvons toujours à la racine une dépendance malsaine et les exigences tout aussi malsaines qui en découlent. Puissions-nous toujours, avec l’aide de Dieu, renoncer à ces exigences qui nous entravent. Nous pourrons ainsi vivre et aimer librement. Nous pourrons peut-être également transmettre, à nous-mêmes et à d’autres, le message de la sobriété émotive.

 LE LANGAGE DU CŒUR, P. 250-251

Pendant des années, l’alcool a été la substance chimique qui modifiait mon état d’esprit et cette dépendance m’a rendu incapable d’interactions affectives avec les autres. Je me croyais tenu de ne compter que sur moi, d’être autosuffisant et très motivé dans un monde où l’on ne peut se fier à personne. Mais j’ai fini par perdre le respect de moi-même et me suis retrouvé totalement dépendant, incapable d’avoir confiance en moi ou de croire en quoi que ce soit. J’ai dû capituler et faire un examen de conscience, tout en échangeant avec des nouveaux, afin de pouvoir humblement demander de l’aide.

 Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.



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PREMIER DEGRÉ – Aux Etats-Unis, des entreprises fournissent de l’alcool à leurs employés | Big Browser

PREMIER DEGRÉ – Aux Etats-Unis, des entreprises fournissent de l’alcool à leurs employés | Big Browser:

PREMIER DEGRÉ – Aux Etats-Unis, des entreprises fournissent de l’alcool à leurs employés


Les personnages de la série "Mad Men", qui se déroule dans les années 1960, sont montrés régulièrement au travail un verre d'alcool à la main. (capture écran)
"Si vous avez une bière sur votre bureau, que vous restez dans les parages, que vous faites plus de boulot et que ça vous motive pour le faire, je n'ai aucun problème avec ça !" Imaginez-vous votre patron dire ça ? Ben Lerer, PDG de la société américaine Thrillist, basée à New York, va même jusqu'à encourager la consommation d'alcool sur le lieu de travail, en organisant notamment des dégustations de bière.

Un article du Wall Street Journal affirme que les entreprises américaines sont de plus en plus nombreuses, notamment dans la Silicon Valley, à offrir gratuitement de l'alcool à leurs salariés, au même titre que des repas, de l'eau ou du café. "Selon les firmes, le pot entre salariés aide à attirer les talents, à faciliter les rencontres entre employés de différents services et leur permet de rester plus longtemps sur le lieu de travail en effaçant les frontières entre boulot et vie sociale", écrit le quotidien américain. La société Dropbox, qui gère des espaces de stockage en ligne, organise ainsi des "Whiskey Fridays", visiblement mentionnés comme un attrait du travail dans cette société, remarque Le Figaro.

"C'est un moyen facile de garder les employés motivés à travailler pour l'entreprise,analyse Paul Roman, sociologue à l'université de Géorgie. Vous n'avez pas besoin de sortir et de dépenser 8 dollars dans une bière ; vous pouvez en profiter gratuitement sur le lieu de travail."

"VISION TRÈS NÉFASTE DE LA CONSOMMATION D'ALCOOL AU TRAVAIL EN FRANCE"
Mais, même aux Etats-Unis où "boire au travail a longtemps été une partie de la vie professionnelle" – une image récurrente des personnages de la série Mad Men, qui se déroule dans les années 1960 à New York, les montre avec un verre à la main –, les juristes s'inquiètent. "La consommation d'alcool au travail peut conduire à la conduite en état d'ivresse, au harcèlement sexuel voire au viol", note le Wall Street Journal, ajoutant que "certains salariés pourraient se sentir mal à l'aise s'ils ne boivent pas, pour des raisons religieuses ou de santé par exemple."

Cette "mode" pourrait-elle traverser l'Atlantique jusqu'en France ? "Il me paraît très compliqué qu'un tel concept puisse s'installer dans les entreprises françaises, dans la mesure où cette tendance est radicalement opposée à notre vision de la consommation d'alcool au travail, jugée très néfaste", affirme au Figaro Danièle Linhart, sociologue du travail et directrice de recherche au CNRS. 

Le quotidien rappelle qu'aucune loi n'interdit catégoriquement la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Cette interdiction est en revanche largement répandue dans les règlements intérieurs des sociétés – avec des exceptions quand les pots sont validés par la direction. Sa responsabilité juridique est en effet engagée en cas d'accident après consommation d'alcool (ou de drogue) sur le lieu de travail.

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mardi 16 juillet 2013

Actu santé : ALCOOL: La réponse cérébrale au sucre, un marqueur de risque d'alcoolisme?

Actu santé : ALCOOL: La réponse cérébrale au sucre, un marqueur de risque d'alcoolisme?:

Actualité publiée il y a 11h11mn
Alcoholism: Clinical & Experimental Research

Les mécanismes de réponse cérébrale au goût sucré peuvent partager des voies neuronales communes avec les réponses à l'alcool et à d'autres substances. C’est ce que vient suggérer cette étude par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui montre que la consommation récente d’alcool entraîne une réponse du cerveau, identique à celle liée à un stimulus sucré, et que cette réponse pourrait être une caractéristique possible du risque de l'alcoolisme. Ces conclusions, publiées dans Alcoholism: Clinical & Experimental Research confirment la relation déjà évoquée entre une préférence pour le sucré et les troubles liés à l'alcool.

Sur l’animal, expliquent les auteurs, accoutumé à consommer de grandes quantités d'eau sucrée, cette préférence pour l'alcool a déjà été identifiée. David A. Kareken, professeur de neurologie à l'Indiana University et auteur de l'étude précise aussi que les animaux élevés « à la saccharine », vont avoir aussi plus d’appétence pour l'alcool. Mais les données chez l'homme sont moins claires.

Cette étude a donc examiné comment les régions du système de récompense répondent et à une saveur sucrée et à l’alcool, auprès de 16 volontaires sains âgés en moyenne de 26 ans qui ont passé un test de goût portant sur une gamme de concentrations de saccharose et ont été interrogés sur leur consommation d’alcool. Puis, l’activation des différentes zones de leur cerveau a été analysée par IRMf alors qu’ils recevaient différents mélanges d’eau sucrée.Alcool et eau sucrée, une réponse cérébrale en commun : L’eau sucrée active non seulement les circuits du goût mais aussi des éléments clés du système de récompense du cerveau, dont le striatum ventral, l’amygdale, et certaines parties du cortex orbitofrontal. Au-delà, les chercheurs identifient une réponse à cette saveur sucrée, dans la région orbitofrontal gauche, significativement corrélée avec les habitudes de consommation d’alcool.
Les plus gros consommateurs d’alcool présentent ainsi cette réponse plus marquée à l'eau sucrée.

L’eau sucrée pour mieux comprendre la dépendance à l’alcool: D’autres recherches sont encore à mener pour mieux comprendre les points communs entre le goût sucré et l'alcoolisme mais ces résultats suggèrent l’implication d’une région du cerveau commune aux deux mécanismes de récompense. La réponse du cerveau à une saveur très sucrée pourrait être utilisée, à terme, pour estimer le risque d’alcoolisme. Une découverte à creuser, alors que l'alcool lui-même n'est pas conseillé pour l’étude de sujets alcooliques.
Source: Alcoholism: Clinical & Experimental Research (ACER) 10 JUL 2013 DOI: 10.1111/acer.12194 A Preliminary Study of the Human Brain Response to Oral Sucrose and Its Association with Recent Drinking (Visuel Fotolia)'via Blog this'

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES

Alcoholics Anonymous : RÉFLEXIONS QUOTIDIENNES:

« UNE BONNE MESURE DE L’HUMILITÉ »

Dans chaque cas, la souffrance était le prix à payer pour entrer dans une vie nouvelle. Ce prix d’admission nous a procuré plus que nous attendions. Il nous a apporté une dose d’humilité et bientôt, nous avons découvert qu’elle soulageait la souffrance. 

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 86-87 

J’ai souffert de ne pas pouvoir maîtriser ma vie, même si la réussite m’échappait, et quand la vie est devenue trop difficile, j’ai bu pour fuir. J’apprends à accepter la vie comme elle est grâce à l’humilité que je ressens quand je confie ma vie et ma volonté aux soins de Dieu, tel que je le conçois. Quand ma vie est entre les mains de Dieu, je ne réagis plus avec peur, incertitude et colère aux épisodes que je préférerais ne pas avoir à vivre. La souffrance de ces moments est apaisée parce que je sais que la force spirituelle de survivre m’a été donnée. 

Extrait du livre Réflexions quotidiennes
© Copyright 1991 by Alcoholics Anonymous World Services, Inc.

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lundi 15 juillet 2013

L'alcoolisme serait décelable dès la maternelle - RTL.fr

L'alcoolisme serait décelable dès la maternelle - RTL.fr:


Récemment publiée, une étude démontre que l'on peut prévoir le comportement des adolescents face à l'alcool, et ce, dès leurs premières années de vie.


Récemment publiée, une étude démontre que l'on peut prévoir le comportement des adolescents face à l'alcool, et ce, dès leurs premières années de vie.Crédit : ©Masha Z/shutterstock.com
Une récente étude américaine vient de prouver que l'on peut déceler les futurs traits de personnalité des enfants durant leurs cinq premières années de vie, allant jusqu'à prédire s'ils seront dépendants à l'alcool ou non lors de leur adolescence.
Les dérives de l’alcool prévisibles dès la maternelle ?

La psychologue Danielle Dick , de l’Université Virginia Commonwealth aux États-Unis, co-auteur de l’étude, s’exprime sur le sujet : "On n'entre pas dans l'adolescence vierge de tout ; on dispose d'expériences de vie que l'on porte en soi, qui datent du plus jeune âge". Ainsi, le professeur et son équipe ont utilisé des données statistiques anglaises, ayant porté sur des enfants nés entre avril 1991 et décembre 1992. Ces données de tempérament ont été enregistrées au sixième mois après la naissance, puis tous les ans jusqu’à la sixième année, pour 6.504 garçons et 6.143 filles. C’est ensuite à 15 ans et demi que la consommation et les problèmes d’alcool ont été mesurés à l’adolescence.

Des traits de caractère liés à l’alcool ?

Danielle Dick a mis en exergue le fait que le comportement des adolescents lié à l’alcool prend deux axes. D’un côté, cette consommation entraine une instabilité émotionnelle et une faible sociabilité, et de l’autre, à l’inverse, elle est à l’origine d’une extraversion entrainant "la recherche de sensations", comme par exemple avec le binge-drinking. Ces deux notions se ressentent bien entendu dans la vie adulte des adolescents sondés. En conclusion, l’étude révèle que "la consommation d’alcool à l’adolescence est en général un phénomène social". Sachez que cette étude est parue récemment en ligne, dans la revue :Alcoholism: Clinical and Experimental Research.
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vendredi 12 juillet 2013

Alcoolisme: Le coma éthylique ne sera bientôt plus gratuit - Suisse - lematin.ch

Alcoolisme: Le coma éthylique ne sera bientôt plus gratuit - Suisse - lematin.ch:




ALCOOLISME



Les fêtards qui se retrouvent à l'hôpital après avoir trop bu pourrait bientôt assumer tous les coûts. Un projet de loi concret est en préparation mais les oppositions sont sérieuses.



Par Pascal Schmuck. Mis à jour à 13h50

Ceux qui finissent aux urgences après une soirée trop arrosée doivent en assumer tous les coûts, exige Toni Bortoluzzi, conseiller national zurichois de l'UDC qui entend ainsi mettre fin à un «abus massif de l'esprit de solidarité».

Et si les fautifs sont encore mineurs, ce sera aux parents de couvrir les frais. Quant aux coûts d'un passage en cellules de dégrisement comme en a Zurich, ils pourraient prendre l'ascenseur.

Le sujet est débattu aux Chambres fédérales depuis trois ans et les commissions de santé tant du Conseil national que du Conseil des États lui ont réservé un accueil favorable. Un projet de loi devrait bientôt voir le jour.

Qui paiera?

Les discussions tournent autour de la définition du buveur excessif, qui représente16'000 cas par an dans les hôpitaux suisses, rappelle Addiction Suisse dans une étude. Les malades alcooliques ne sont pas concernés par le futur texte, a précisé Toni Bortoluzzi.

La loi doit prémunir les hôpitaux de l'obligation de définir qui est un buveur excessif ou non. Ceux-ci craignent de devoir absorber une partie des coûts, notamment administratifs, s'ils envoient directement les factures.

Ce serait donc aux caisses maladies d'assurer les frais. quitte par la suite à se faire rembourser par leur assuré. Toni Bortoluzzi calcule que les caisses maladies pourraient ainsi économiser entre 20 et 30 millions par an.

Les parents à la caisse

Les partis de gauche s'opposent déjà au projet de loi, qui a reçu l'appui de l'Union Suisse des Arts et Métiers (USAM). L'association y voit une sorte de contreprojet aux velléités du Conseil des États qui a voté en mars l'interdiction de la vente d'alcool entre 22 et 6 heures ainsi qu'un prix minimum pour les boissons alcoolisées.

«Nous voulons prendre le problème à la racine et nous adresser à ceux qui nuisent aux autres en raison de leur consommation excessive», a déclaré Rudolf Horber de l'USAM au Tages-Anzeiger.

L'association veut se faire entendre par le biais de la députée argovienne UDC Sylvia Flückiger, qui est également membre de la présidence de l'USAM. Elle exige que les frais occasionnés par une consommation excessive d'alcool soit complètement couverts par «le consommateur ou ses représentants légaux».

Les caisses maladies n'en veulent pas

Une position qu'Addiction Suisse juge excessive. «Les raisons pour une consommation exagérée d'alcool sont multiples et individuelles sans oublier le contexte», ajoute le porte-parole Simon Frey. Quant à H+, l’association nationale des hôpitaux, cliniques et institutions de soins publics et privés, elle doute que la loi fasse vraiment baisser le nombre de cas.

L'opposition la plus farouche vient toutefois des caisses maladies qui ne veulent pas entendre parler de facturation. Soit le traitement relève de l'assurance obligatoire, soit ce n'est pas le cas, précise Anne Durrer, porte-parole de Santésuisse.(Newsnet)
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Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

Définition de l'alcoolisme selon wikipedia

L'alcoolisme est la dépendance à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées. L'OMS reconnaît l'alcoolisme comme une pathologie et le définit comme des troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool1.

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance, craving), une dépendance psychologique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcoolisme