La mince frontière entre buveur et malade
Damien Valette
Au premier rang des participants (à droite), Lucien Lequin, responsable de l’antenne tournugeoise d’Alcool assistance. Photo D.V.
Une cinquantaine de personnes ont participé hier à une après-midi d’informations sur les méfaits de l’alcool en milieu rural, notamment parmi les jeunes.
À l’invitation de l’association Alcool assistance, une cinquantaine de personnes sont venues hier au palais de justice de Tournus pour prendre part à un débat sur les ravages de l’alcoolisme.
Cette rencontre était animée par Marie Hanauer, ancienne psychologue et bénévole de l’association, Gabriel Chopin, président départemental, et Loïc Karcezsky, président régional et secrétaire national d’Alcool assistance.
« L’aspect festif de l’alcool, son effet antidépresseur revendiqué par certains, finissent pas s’inverser et par renforcer la dépression », assure Lucien Lequin.
« Comment répondre à une personne qui vous dit : “Je ne suis pas alcoolique, je ne bois que le week-end” ? », a demandé une participante. « Il faut lui dire qu’à défaut d’être alcoolique, elle est en tout cas dans l’addiction », a conseillé la psychologue. « Sans oublier que cette addiction du week-end risque fort, un jour ou l’autre, de déborder sur les autres jours de la semaine, a ajouté le président régional avant de préciser : la frontière entre buveur excessif et malade alcoolique est très mince. On peut basculer très vite de l’autre côté ».
'via Blog this'
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire